60 ans après l’Indépendance, la France toujours coupable du naufrage algérien

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Et c’est reparti ! Il serait temps de comprendre qu’il n’y aura jamais de retrouvailles entre Paris et Alger !

Le mini-sommet qui devait se tenir à Alger, avec Jean Castex accompagné de quatre ministres français, a été reporté sine die par les autorités algériennes. Le prétexte ? Paris, en envoyant une trop modeste délégation, n’a pas pris la mesure de l’importance de l’évènement !

Si les autorités algériennes se sentent humiliées pour si peu, c’est que leur complexe d’infériorité ne s’arrange pas ! Avec leur susceptibilité à fleur de peau, les Algériens sont des partenaires à problèmes.

De toutes façons, sur tous les accords signés lors de ces sommets, la plupart ne voient jamais le jour pour des raisons diverses.

Décidément, il n’y a vraiment rien à attendre des dirigeants algériens, à part leurs lamentations pitoyables sur un passé révolu depuis près de 60 ans et des discours de haine envers la France,  laquelle a pourtant fait faire à ce pays un bond en avant de 1 000 ans en 132 ans de présence.

Avant 1830, l’Algérie, c’était le néant. En 1962, ce pays possédait les plus belles infrastructures de tout le continent africain avec l’Afrique du Sud.

Mais malgré son pétrole, son gaz, son agriculture moderne, l’Algérie n’a fait que sombrer, au point que 90 % de le jeunesse rêve de gagner la France, le pays de ces salauds de colonisateurs.

Oui, pour ces dirigeants incapables et corrompus, qui ont dilapidé le fabuleux héritage colonial légué en 1962, la France reste “l’ennemi éternel” comme vient de le rappeler le ministre algérien du Travail.

Il faut dire qu’avec Macron, qui crache sur son propre pays à chacun de ses déplacements et même à la tribune de l’ONU, il est devenu habituel de s’essuyer les pieds sur cette France poltronne et repentie, qui se vautre dans une soumission aussi  outrancière que contreproductive.

Plus Macron se répandra en mea-culpa et en génuflexions indécentes, plus les Algériens exigeront excuses et réparations.

C’est donc une impossible réconciliation entre Paris et Alger parce que ce pouvoir algérien corrompu, complexé par le ratage absolu de l’indépendance, veut nous faire porter le chapeau de ses échecs.

Une quinzaine d’années après la guerre, de Gaulle tendait la main aux Allemands. De cette réconciliation est née l’Europe de la paix.

Et avec le Vietnam, qui a connu lui aussi la colonisation et la guerre, la France n’a aucun contentieux. On n’imagine pas un ministre vietnamien déclarer que la France est l’ennemi éternel. Le Vietnam fait parti des tigres asiatiques en pleine expansion. Il regarde devant, sans pleurnicher sur son passé.

Rappelons une énième fois quelques vérités oubliées, aussi bien à Macron qu’aux leaders algériens.

En 1830, l’Algérie sous domination turque n’était qu’un pays barbare, où sévissaient esclavage, famines et épidémies.

Nos colons ont transformé des marécages et des déserts en vergers. Nos médecins ont éradiqué le typhus, le choléra, la peste et autre fléaux dévastateurs. La mortalité infantile a baissé de 70 % sous la présence française.

Nos enseignants ont développé les écoles dans tout le pays. Nos soldats, au-delà de leur mission de protection, se sont faits instituteurs et bâtisseurs dans de nombreux villages. Nos méharistes ont sillonné le désert pour traquer les trafiquants de tout poil.

Les pieds-noirs, qui chérissaient leur pays bien davantage que les Algériens d’aujourd’hui, ont construit des villes entières, des aéroports, des ports, des routes, des hôpitaux, des écoles, des voies ferrées, des usines, à travers un territoire vaste comme cinq fois la France.

Sans oublier le fabuleux pactole du pétrole et du gaz, sans lequel l’Algérie serait au rang du Zimbabwe.

Tel est le bilan de 132 ans de présence française, qui ont propulsé l’Algérie vers le monde moderne.

Une œuvre admirable que Macron a osé assimiler à un crime contre l’humanité.

Mais avec notre Président aussi immature qu’irresponsable, il n’y aucune limite dans l’obscène et l’abject.

Il a osé faire un parallèle entre la guerre d’Algérie et la Shoah ! Comme si la France avait programmé un crime de masse à l’échelle industrielle, avec chambres à gaz et fours crématoires ! Comme si nos soldats étaient des bourreaux.

Quelle insulte suprême envers les millions de victimes de l’Holocauste !

C’est absolument délirant de voir un Président détester son pays à ce point. C’est même un cas d’espèce unique au monde.

En définitive, c’est Macron qui distille la haine de la France dans le cœur des Algériens. Il ne sait plus ce qu’il dit et conduit la France vers l’abîme.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

La vente à la sauvette porte de Montreuil a pris de l’ampleur au point de générer des tensions avec les riverains et les agents.

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Depuis plusieurs semaines, la vente à la sauvette à porte de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a pris de l’ampleur au point de générer des tensions avec les riverains et les agents.

Chaque fin de semaine, c’est le même balais. Du vendredi au lundi, des dizaines de vendeurs à la sauvettes s’installent sur les trottoirs de Montreuil (Seine-Saint-Denis) dans les environs de la rue de Paris. Un phénomène qui a pris de l’ampleur ces derniers mois au point de générer colère et exaspération chez les riverains. Du côté de la municipalité, le sentiment d’impuissance prédomine. 

« Nous sommes actuellement assez inquiets par la situation. Les vendeurs sont de plus en plus violents et il y a une vraie inquiétude pour la sécurité de nos agents qui interviennent sur la zone et pour les riverains », présente Loline Bertin, adjointe à la tranquillité publique. Pour l’élue, la gestion de la vente à la sauvette va « au-delà de la question du cadre de vie ». « C’est devenu une affaire de sécurité », abonde-t-elle. 

[…]

Dans la foulée des interventions, les agents de la propreté de la Ville agissent pour saisir les marchandises sur place. Des opérations, qui génèrent des tensions entre les vendeurs et les agents. « C’est mal vécu par les vendeurs qui se montrent de plus en plus virulents en constatant la perte de leurs produits », explique-t-elle. En tout, entre 600 kg et une tonne de marchandises sont saisies chaque jour, selon les chiffres de la municipalité. Un contrat de 80 000 euros par an a été passé entre la Ville et Derichebourg pour une benne compacteur. […]

Actu

Le film du jour, Portrait d’un assassin.

Passion ? jalousie ? vengeance ? On ne tire pas sur quelqu’un sans raison! Grand Prix du film d’art français, “Portrait d’un assassin” attise notre curiositè d’un bout à l’autre, avec, en point d’orgue, un acrobate qui doit exècuter le saut de la mort (en automobile). Ce qui est dangereux ce n’est pas la moto, c’est la peur! Une histoire d’une noirceur profonde (èvidente dans les premières minutes), souvent menaçante et captivante, d’autant plus que le casting est à la hauteur, à commencer par l’immense Erich Von Stroheim qui s’est rèservè le plus beau rôle, un amant boiteux sur fond de tragèdie personnelle! Les autres comèdiens sont aussi bien servis et tout aussi convaincants: Arletty (très grande jusqu’à ses derniers mots), Maria Montez (quelle garce !) et Pierre Brasseur en acrobate casse-cou qui flingue sur tout ce qui bouge! Saluons aussi les frères Desprez pour leurs prouesses techniques qui vous donne le vertige avec le double looping en moto! En piste pour ce classique où la photo, les dècors, le dècoupage donnent au moindre intèrieur une intensitè suffocante digne d’un film noir…

Pourquoi l’État islamique est en train de se répandre en Afrique noire

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La tension vient de monter d’un cran au Mozambique, ancienne colonie portugaise, l’une des nations les plus pauvres au monde, avec la prise de la ville côtière de Palma, ce lundi 29 mars, par Ahlu Sunna wal Jamaa (ASWJA), groupe lié à l’État islamique.

Au-delà de l’inquiétude légitime, voilà qui pose au moins deux questions.

La première, c’est qu’en cette région déshéritée, des compagnies telles que le français Total, l’italien Eni et l’américain Exxon sont en train d’explorer des gisements gaziers à peu près aussi gigantesques que ceux du Qatar. Ce qui, vu ces enjeux économiques et stratégiques pour les décennies à venir, tombe plus que mal, sachant que cette nation, aux frontières issues de la colonisation portugaise et découpées en dépit du bon sens, oblige à faire cohabiter plusieurs ethnies rivales, certaines musulmanes, d’autres chrétiennes : entre 20 % et 40 % pour les unes, le reste pour les autres.

La seconde, c’est que l’on ne récolte jamais que ce que l’on a semé. Ainsi, lors de l’invasion de l’Afghanistan par les Soviétiques, en 1979, les Américains estiment pertinent de remettre à l’honneur un concept théologique depuis longtemps tombé en désuétude : l’islamisme de combat, soit le « petit djihad », d’ordre militaire, à ne pas confondre avec le « grand djihad », relevant du domaine spirituel, mais concept qui, avec les pétrodollars de l’Arabie saoudite, a fini par redevenir d’actualité. Et c’est ainsi qu’au nom de la lutte anticommuniste furent créées des générations de desperados sans frontières. Ce grand « rêve » que les gauchistes tiers-mondistes n’ont su accomplir au siècle dernier – le Che promettant d’allumer des Vietnam locaux avant le grand incendie anti-impérialiste –, les islamistes sont en train de le réaliser au-delà de toute espérance. Quelle ironie…

Ces réflexes issus de la guerre froide persistent encore, le méchant islamiste ayant pris la place, dans les opinions publiques occidentales, de l’affreux bolchevique. Une conception manichéenne de l’Histoire qui n’est pas forcément la meilleure manière d’appréhender la marche du vaste monde. Car la véritable question se niche ailleurs : comment expliquer pourquoi des peuplades, même musulmanes de culture et plutôt paisibles de nature, versent tout à coup dans l’islamisme de combat. Il y a, certes, le gigantesque enjeu gazier, mais ce sont aussi les incidences d’un capitalisme mondialisé qu’il convient de prendre en compte.

Ainsi, le site Observatoire des multinationales nous explique que, là-bas, ces mêmes multinationales plus haut citées ont fait en sorte, afin de forer large et profond, que les pêcheurs soient relégués à l’intérieur des terres, au même titre que les paysans du cru, leur interdisant ainsi tout moyen de subsistance. Certes, les grands chantiers à venir pouvaient être promesses d’emplois pour les Mozambicains. Sauf que la majeure partie des postes qualifiés se trouve réservée aux cadres européens ou à l’oligarchie locale.

Résultat ? Le petit peuple des pêcheurs et des paysans a faim. Le seul espoir de ne pas finir entassé dans un bidonville ? Rejoindre les rangs de Daech, organisation qui, elle au moins, paye généreusement chaque fin de mois. Certains de nos lecteurs qualifieront éventuellement L’Observatoire des multinationales d’organisation de « gauche », ce qui n’est pas faux. Il est, en revanche, plus intéressant de constater qu’un Éric Zemmour et un Éric de Riedmatten, son comparse en matière économique sur le plateau de « Face à l’info » sur CNews, aient pu souvent développer les mêmes conclusions.

L’islamisme est certes un péril pour l’Afrique noire, mais le mondialisme est loin de faire figure de bénédiction. En attendant, les autochtones pleurent sur un lait versé par d’autres qu’eux.

Source Boulevard Voltaire, Nicolas Gauthier

Côtes d’Armor : un homme de 42 ans meurt après l’injection d’une dose d’AstraZeneca

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La faute à pas de chance.

Ouest-France :

Le 13 mars 2021, Richard, 42 ans, reçoit une dose du vaccin AstraZeneca chez son médecin traitant. Durant plusieurs jours, cet homme originaire de Pleumeur-Bodou (Côtes-d’Armor) se plaint d’avoir mal au crâne. Le 20 mars en soirée, il est pris de violentes céphalées associées à des troubles de l’élocution. Son épouse appelle les secours. Il est admis aux urgences de Lannion avant d’être transféré dans la nuit vers le centre hospitalier de la Cavale-Blanche à Brest où il décède le 22 mars.

Selon Étienne Boittin, avocat du barreau de Saint-Nazaire, qui représente la veuve de l’homme décédé, sa mort est due à une thrombose veineuse qui a endommagé gravement le cerveau. « Ce cas présente des similitudes avec celui de la dame de 38 ans décédée à Toulouse », indique l’avocat qui suit les deux affaires ainsi que celle de l’étudiant en médecine retrouvé mort dans son appartement à Nantes le 18 mars 2021.

Pour l’heure, pas question d’incriminer le vaccin, « mais il faut se poser des questions », estime Étienne Boittin. Il a déposé plainte contre X ce jeudi 8 avril 2021 dans le cas du quadragénaire breton. De son côté, « le parquet de Saint-Brieuc s’est auto-saisi et il a ouvert une enquête pour recherche des causes de la mort ». Une information confirmée par Bertrand Leclerc, le procureur briochin, alerté après que la veuve du Trégorrois a voulu déposer plainte elle-même à la gendarmerie.

A priori, Richard avait un facteur de risque sans lien avec la thrombose. « Il suivait un traitement pour une maladie chronique sans aucun lien avec une pathologie cardiaque ou circulatoire ». Dans quelles conditions a-t-il eu accès au vaccin ? C’est l’une des interrogations de l’avocat qui a demandé une autopsie du corps en urgence. « Malheureusement, le monsieur a été inhumé. Il faudra procéder à une exhumation. Ce qui est un vrai traumatisme pour ses proches. »

Selon le procureur de Saint-Brieuc, celle devrait avoir lieu dans les prochains jours. Une expertise du dossier médical de la victime va également être effectuée. À cette heure, « le vaccin ne peut être mis en cause », indique le magistrat.

La façon dont est injecté le produit est-elle à examiner de plus près ? « C’est une hypothèse qui remonte de plus en plus : une injection malencontreusement faite par voie intraveineuse au lieu d’intramusculaire. Si cela peut être corrigé, et limiter le risque, il faut le vérifier. Je ne suis pas médecin, mais au point où on en est, toute hypothèse est bonne à explorer. »

Vous n’êtes pas encore vacciné ?

Merci à D.P

Covid19 : YouTube menace de censurer la chaîne YouTube de Sud Radio

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

YouTube et Google ont rappelé à Sud Radio, un média lambda français, qu’il n’avait pas le droit de laisser des Français s’exprimer librement en France à propos du Covid19, un virus artificiel.

Capital :

Le 29 mars, Sud Radio a fièrement annoncé son 300.000ème abonné sur YouTube, ce qui la classe 5ème radio du pays derrière France Inter, RTL, Europe 1 et Skyrock. Il faut dire que les vidéos de la station du groupe Fiducial cartonnent. Selon SocialBlade, elles cumulent 78,3 millions de vues en 2020, trois fois plus que l’année précédente.

Mais la love story entre Sud Radio et YouTube pourrait s’arrêter net, selon les informations de Capital. C’est ce que craint le directeur général de la station, Patrick Roger. Dans un email envoyé fin mars à ses équipes, il explique : “pour Youtube, il nous [faut] conserver une rigueur dans la sélection des invités sous peine de se voir sous la menace d’une suppression purement et simplement de la chaîne”.

Si YouTube s’énerve, c’est au sujet du discours sur le Covid tenu à l’antenne de Sud Radio. La filiale de Google a durci sa politique, et interdit désormais les “informations médicales incorrectes contredisant celles des autorités sanitaires locales ou de l’OMS”. Son site détaille les fake news désormais interdites, notamment concernant la transmission du virus, les vaccins, les remèdes miracles, etc. En pratique, YouTube a mis en place des sanctions graduées, qui commencent par la suppression d’une vidéo, continuent avec l’interdiction de publier pendant une puis trois semaines, et culminent avec la fermeture de la chaîne. Une punition ultime que YouTube a déjà infligée à France Soir, ou à Thana TV, la chaîne des producteurs du film Hold up.

Dans le cas de Sud Radio, une première vidéo a déjà été supprimée : une interview du professeur Christian Perrone datant du 2 décembre. Dans cet entretien, toujours disponible sur le site de Sud Radio, l’infectiologue controversé affirme que les vaccins contre le Covid, “faits à la va vite”, sont “très dangereux” et inutiles car “le virus ne tue plus”. Il ajoute que les vaccins à ARN messager ne sont “pas du tout des vaccins, mais des produits de thérapie génique. Il y a supercherie. On joue aux apprentis sorciers… Je suis terrorisé… Ce n’est pas possible” (cf verbatim ci-dessous).

Malgré cela, Sud Radio a invité à nouveau Christian Perronne ce 1er avril, où il a encore tiré à boulets rouges sur ces vaccins qui “ne protégeront pas”. Toutefois, pour limiter les risques, Sud Radio n’a pas posté cette interview sur YouTube mais seulement sur Dailymotion.

Le CSA fait figure d’organisme anarcho-libertaire par comparaison. Il faut dire que, contrairement aux oligarques de la Silicon Valley, le CSA a ses bureaux en France, ce qui est de nature à tempérer certaines ardeurs.

La chanson du jour, Luminance – Scott Buckley

Vous l’attendiez votre chanson du jour….et bien aujourd’hui ce sera plutôt un morceau non chanté fait pour planer et rêver. La musique démarre lentement, tranquillement puis va crescendo pour terminer sur une envolée de violons. Très cool, très classe. Du bon boulot.

Damien Rieu, Parcours d’un militant (Entretien vidéo)

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Damien Rieu, parcours d’un militant. De l’activiste à l’homme politique. Un entretien avec Gregory Roose sur sa chaine dédiée, à découvrir ci-dessous.

Prince Philip : deux pas derrière la reine

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Deux pas derrière Élisabeth depuis qu’elle devint reine ce 6 février 1952. Dans quelques jours, ce sera elle qui suivra sans doute la dépouille de celui qu’elle épousa par amour le 20 novembre 1947, il y a plus de soixante treize ans. Deux pas derrière la reine : qu’elle descende de l’avion, embarque sur un yacht ou entre dans une salle d’apparat. Un métier qui n’est pas donné à tout le monde. Mais le prince Philip n’était pas tout le monde. Il a quitté le nôtre ce 9 avril 2021.

Né le 10 juin 1921, à Corfou en Grèce, il allait donc avoir cent ans.
Sa silhouette aristocratique nous était devenue tellement familière qu’il va y avoir comme un grand vide derrière la reine Elisabeth. Une familiarité construite en plus de quatorze lustres, grâce à cette presse, que jadis on n’appelait pas encore people, mais aussi à la télévision qui rendit sans doute des services distinguées à la monarchie britannique. Avec la télé, le carrosse de la reine passe désormais, comme qui dirait, en bas de chez nous. Et sans qu’on ait ensuite à balayer le crottin de cheval !

Les ans avait bien un peu tassé cette silhouette, haute d’un mètre-quatre-vingt-trois, et on ne la voyait plus revêtue de ces uniformes de prince charmant, autrement plus fun que les costumes de scène de Sir Elton. Mais l’élégance était intacte. So british !

Et pourtant Philippe de Grèce, qui n’avait pas une goutte de sang hellène, n’était pas non plus né sujet de Sa Gracieuse Majesté. Résumons. Philippe de Grèce appartenait à une branche cadette de la famille royale de Grèce, elle-même issue de la famille royale de Danemark. Donc, le prince Philip était danois ? Oui et non. Car la famille royale de Danemark est elle-même issue de la maison de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg qui se rattachait à celle d’Oldenbourg, originaire de Basse-Saxe en Allemagne. L’ancêtre en ligne masculine le plus lointain du prince Philip vivait au XIIe siècle et s’appelait Christian Ier, comte d’Oldenbourg, dit le Querelleur. Pour résumer, la reine d’Angleterre, à l’état civil, aurait pu s’appeler Madame Oldenbourg !

Mais il n’en fut pas ainsi. Le prince Philip, pour épouser la princesse Elisabeth, héritière du trône de Grande-Bretagne, dut renoncer. Renoncer à ses titres royaux grec et danois. Renoncer aussi à sa carrière d’officier de marine qui le passionnait. Renoncer à ce que ses enfants portent le nom qu’on lui donna lorsqu’il épousa la princesse, celui de sa mère, un matronyme donc : Mountbatten, transposition anglaise du nom allemand Battenberg. Alors, depuis 1957 et après plusieurs péripéties de titulature, celui qui un jour déclara qu’il était « le grand gars, marié à Mme la Reine », aurait pu paraphraser James Bond en disant : Appelez-moi Edimbourg, Philip, duc d’Edimbourg ! Tout cela pour pouvoir suivre la reine, deux pas derrière elle, une vie durant.

Si le duc d’Edimbourg était So british, c’est peut-être parce qu’il pratiquait à merveille le sport national britannique : l’humour. Alors, plutôt qu’un insipide et passe-partout éloge funèbre, citons quelques frasques oratoires du prince.
« J’ai l’impression que je suis dans un zoo et que tout l’univers me regarde. Je suis sûr que je lirai un jour dans les journaux quelle est la marque du papier hygiénique dont je me sers. » Devant les élèves du Military College of Science : « À travers toute l’histoire, la qualité de base des officiers a été l’habileté à manier les hommes. La guerre moderne y a ajouté deux autres qualités : l’habileté à manier les machines et l’habileté à manier la paperasse. » Lors d’un voyage au Paraguay qui n’était pas un modèle de démocratie : « C’est un changement agréable que de se trouver dans un pays qui n’est pas gouverné par son peuple. »

On comprend pourquoi le duc d’Edimbourg faisait parfois grincer des dents…

Georges Michel, Boulevard Voltaire.

Et maintenant, le masque obligatoire sur les plages !

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Ce vendredi 9 avril débutent, pour tous les Français, les vacances qu’on n’appelle plus « de Pâques » mais « de printemps », cela, bien que les cloches continuent d’apporter des œufs en chocolat aux petits enfants… mais c’est une autre histoire.

Vacances, donc, et, dans le même temps, confinement, respect des gestes barrières, etc., et bla-bla-bla. Pour ce faire, il faut bien sortir papi et mamie de la cuisine car, sinon, qui va garder les gosses pendant que papa et maman « télétravaillent » ? Toutefois, pas d’inquiétude car papi et mamie sont des citoyens responsables qui sont allés se faire piquer à l’AstraZeneca. Un vaccin dorénavant réservé aux vieux avant, je le prédis, de finir à la décharge.

Ne nous dispersons pas et revenons à l’essentiel : le SARS-CoV-2, ses pompes et ses œuvres. En tout temps et en tout lieu, il faut s’en PRO-TÉ-GER ! La bête est sournoise, on ne cesse de nous le répéter, et il convient de déjouer ses pièges. Ainsi, foin de la vaccination : celle-ci ne saurait nous dispenser des fameux gestes barrières. Masqués nous sommes, masqués nous resterons, et plus encore.

On apprend ainsi, dans Le Figaro, que le masque est désormais obligatoire sur les plages sur la quasi-totalité du littoral français, même si certains préfets particulièrement audacieux ont parfois choisi de laisser les gens respirer autre chose que leurs miasmes. Pour l’ouest de la France, la Côte aquitaine, le Finistère et la Normandie (Manche, Calvados et Seine-Maritime) font figure de rebelles ; les embruns, là-bas, ne sont ni contaminés ni contaminants. Côté Sud, en revanche, seule l’Aude fait figure d’exception. La Corse également, mais il faut dire qu’on a, là-bas, une longue tradition de cagoule, alors ceci explique peut-être cela… Sinon, toute la côte méditerranéenne est concernée : on est prié de prendre le soleil sous son masque.

Heureusement, l’administration-notre-mère pense à tout : « Une fois dans l’eau, le masque n’est jamais obligatoire. La mer ne fait pas légalement partie du territoire d’une commune, ni même d’un département, mais du domaine public de l’État, même si, sur 300 m, le maire dispose de pouvoirs de police. Ensuite, il existe une exception pour la pratique sportive individuelle, comme la nage. »

Vous croyez à une blague ? Vous avez tort. C’est du sérieux. Du pur jus d’énarque avant fermeture.

Et puis quoi, le préfet n’est pas totalement idiot. Il le reconnaît : « Mouillé, le masque serait totalement inutile. » C’est à ce type d’argument qu’on voit que ces gens-là sont allés « aux écoles », comme on disait dans la campagne de mon enfance.

Seule question intéressante : y a-t-il un fondement sanitaire sinon scientifique à cette énième privation de liberté ? C’est non. Il n’y en a aucun.

Pour la réponse, Le Figaro est allé interroger un épidémiologiste à l’université de Genève car, ici, ils militent tous ou presque pour la prison à vie. « Le port du masque sur une plage, même bondée, n’est justifié par aucune étude scientifique », dit ce monsieur. « La littérature n’a rapporté aucun cas de contamination dans ces endroits-là, depuis le début de la pandémie. » Il l’affirme : « Les aérosols en extérieur ne sont pas contaminants, ils sont dilués dans l’atmosphère. » Quant au virus sur les surfaces planes, il est « neutralisé par la sécheresse et les rayons UV ».

Bref, au lieu de repousser chaque jour les limites de l’absurde au nom d’un principe de précaution mortifère, foutez-nous donc la paix et laissez-nous bronzer tranquille !

Marie Delarue, Boulevard Voltaire.