Grande-Bretagne : et pendant ce temps, Tommy Robinson croupit en prison

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Publié le 30 août 2019 – par Guy Sauvage (RPL)

La répétition d’événements horribles en atténue-t-elle progressivement l’insupportable ?

Peut-on s’habituer à ce qui se passe depuis plusieurs  années en Angleterre au point de garder le silence ?

Premier acte : l’abomination :

Des gangs de proxénètes, violeurs, pédophiles et assassins ont agressé des milliers de victimes, dans de nombreuses villes anglaises : Rotterham, Telford, Bristol, Newcastle, Oxford, Sheffield, Derby…

Les violences, les actes monstrueux de tortures sur des petites filles de 10 à 15 ans, issues de familles défavorisées et fragiles, ont été commis durant plusieurs dizaines d’années, jusqu’en 2013. Les témoignages sont accessibles sur internet, avec des détails dignes de films d’horreur (marquages au fer rouge, intoxications forcées, viols collectifs, mutilations, assassinats, etc.)

Second acte : l’odieux

Dans un pays « normal », les crimes font l’objet d’enquête, de recherche des malfaiteurs et de condamnation proportionnée.

Mais, la police, les services sociaux, les médias ont établi un dispositif efficace de censure de ces événements tragiques.

La police, alertée par les familles et les victimes, n’intervenait pas, ne prenait pas en compte les plaintes, n’arrêtait personne.

Les services sociaux minimisaient les agissements des criminels et conseillaient le silence aux plaignants.

Les médias n’en parlaient jamais, en dehors de la rubrique des faits-divers, afin d’en limiter l’envergure.

Dans cette affreuse convergence d’étouffement de la réalité, des gens courageux et honnêtes ont tenté de diffuser la vérité.

Le policier J. Wegder, le journaliste du Times A. Norfolk, la députée Jayne Senior, l’avocat D. Greenwood ont accumulé rapports et dossiers concernant les faits, dans un climat d’hostilité générale, avec destructions de preuves et « pertes » de pièces à conviction.

Comment comprendre pareille omerta des institutions d’État, en principe protectrices des citoyens ? Tous les protagonistes ont été unanimes dans leur défense : la peur d’être traité de « raciste », puisque les criminels sont musulmans pakistanais et les victimes non musulmanes…

Troisième acte : la fin d’un monde de « justice » ?

Un acteur a été particulièrement essentiel dans la diffusion de la réalité de l’ignominie : Tommy Robinson.

Cet homme exceptionnel a dénoncé avec talent, intelligence et charisme les faits et le corset qui les a enserrés trop longtemps.

Ses critiques efficaces de l’islamisation de l’Europe lui ont valu une destruction sociale et un danger de mort permanent.

Étiqueté comme quasi fasciste, raciste d’extrême droite, il est l’objet de persécutions incroyables.

Je connais Tommy et puis assurer qu’il n’a jamais appelé à la violence ou à un quelconque racisme. Il estime les personnes en fonction de ce qu’ils font et non de ce qu’ils sont. Et si critiquer l’islam, c’est être catalogué  de« raciste », ce n’est qu’inculture et mauvaise foi.

Lors de ses premières manifestations, Tommy était conduit au poste de police, gardé quelques heures et relâché sans inculpation. Une bonne quarantaine de fois, tout de même.

Puis, à partir de 2012, la prison, ferme,  pour des faits éventuellement susceptibles d’amendes : entrée « illégale » aux États-Unis, 10 mois de prison, prêt « illégal », condamné à 18 mois ferme et relaxé en appel.

Sa dénonciation des gangs  criminels et du silence institutionnel d’État lui ont valu l’escalade dans la persécution.

– Interrogé systématiquement par des policiers musulmans qui rejetaient toutes les menaces de mort dont lui et sa famille étaient l’objet,

– Agressé physiquement dans la rue  et en prison, à plusieurs reprises par des Pakistanais se référant eux-mêmes à l’islam,

– Sanctionné d’amendes disproportionnées qui ont dissous son patrimoine,

– Mis en isolement, en prison, durant plusieurs mois : la loi anglaise impose de ne pas dépasser les 30 jours d’isolement, mais l’administration le changeait de lieu tous les 30 jours pour prolonger sa solitude.

– Condamné à 3 mois avec sursis en 2017 à Canterbury pour un reportage sur les proxénètes pakistanais, alors qu’il est muni de sa carte de journaliste. Il n’aurait pas permis que le « procès soit mené de façon équitable », d’après les juges,

– En mai 2018, il est à nouveau condamné à Leeds pour « atteinte à l’ordre public ». Il tentait interviewer les gangsters à l’extérieur de la Cour, en n’obtenant que des injures. Mais, ses commentaires très prudents, qui n’évoquaient que ce que la BBC avait déjà établi, ont été jugés comme « outrage au tribunal ».

Selon la loi anglaise, depuis 1940,

– aucun journaliste, autre que Tommy, n’a été en prison pour ses articles

– aucun tribunal n’a mis moins de 5 heures pour juger, condamner et emprisonner.  Et avec un avocat commis d’office, sans rien connaître de l’affaire.

Un juge de Leeds l’a fait.

Et, de surcroît, il a interdit nommément à quelques journaux d’informer sur le sort de Tommy Robinson. Là, le tollé fut si fort que ce juge est revenu sur cette décision, quelques jours après.

Ce procès fut si bâclé, si partialement mené qu’il doit être rejugé en septembre.

Soulignons que pas un journaliste français ne s’est indigné de ce déni de justice, de cette distorsion de la liberté de presse, d’expression et d’humanité.

Pas de justice pour ceux qui pensent « mal »?

Et en parler le moins possible pour ne pas ébruiter ?

Le traitement de celui qui dénonce des dangers (condamné en 5 minutes) est bien pire que celui réservé aux criminels notoires (des mois de liberté, des avocats de renom, des déclarations haineuses et la peur pour les éventuels témoins).

Pas un discours de Tommy Robinson n’a entraîné de mort d’homme, alors que celui du Coran a tué en masse des populations entières. Et c’est lui qui est persécuté par son pays alors que bien d’autres sont entourés de précautions de la peur.

Comment la Grande-Bretagne a pu en arriver à de pareilles pratiques ?

Nous en gardions la représentation naïve de l’habeas corpus, des discours libres de Hyde Park, de la tolérance et de la mesure de ses décisions… Elle devient, dans cet acharnement, ce harcèlement contre quelqu’un qui aime son pays, la caricature grimaçante de l’ « amour, la tolérance et la paix ». (*selon le slogan éculé de l’islam)

Doit-on y percevoir le modèle d’un montage pervers qui aiguise ses outils répressifs contre la parole libre de ceux qui ne veulent que vivre en  harmonie ? Et non de ceux qui déclarent leur séparation agressive dans une contre-société archaïque ?

Dans notre pauvre France actuelle, sommes-nous déjà dans ce fonctionnement ?

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