Publié le 16 août 2019 – par Manuel Gomez
Le maire de Saint-Rémy-les-Chevreuses, dans le département des Yvelines, Dominique Bavoil, est exaspéré.
Il vient d’adresser un courrier, ce vendredi 9 août, à la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, afin qu’elle trouve une solution devant la prolifération des agressions, des vols et du vandalisme commis par des mineurs isolés clandestins.
Sa ville, qui est facilement accessible de Paris par le RER B, est devenue la proie de ces mineurs en situation irrégulière qui commettent de nombreux cambriolages, avec dégradations, et des actes de vandalisme.
Dix commerces ont déjà été les victimes, dont certains plusieurs fois ces derniers mois.
« Cette situation devient très inquiétante, des vitrines de magasins, indifféremment des boulangeries, des restaurants, des pharmacies, ont été fracassées à plusieurs reprises en plein centre-ville. Il faut absolument qu’il y ait une réaction. Les collectivités, et même les gendarmes, sont démunis face à cette situation inédite.
« Les forces de gendarmerie procèdent à des arrestations de ces mineurs migrants, dont nombreux ont déjà fait l’objet de plusieurs arrestations, avant d’être rapidement libérés et en capacité de poursuivre leurs délits sur notre territoire. »
Ce maire, comme de très nombreux maires de nos provinces, n’a pas de solution-miracle à proposer et se trouve totalement démuni et impuissant devant des lois qui ne protègent plus les citoyens de cette menace grandissante !
À Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, il y a belle lurette que les forces de l’ordre sont impuissantes devant les exécutions, les crimes, commis par les bandes de trafiquants de stupéfiants.
Les règlements de comptes sont quotidiens et le dernier en date particulièrement horrible.
Mardi après-midi, un jeune adolescent, âgé de 16 ans, et déjà bien connu des services de police pour trafic de drogue, a été déposé nu devant le centre hospitalier européen, par les deux individus qui l’avaient précédemment roué de coups et torturé, le visage tuméfié et le sexe et les bras brûlés jusqu’au troisième degré à l’aide d’un chalumeau.
Cet ado avait été interpellé quelques jours plus tôt par les policiers au cœur même de cette cité des Micocouliers, connue pour le vaste trafic de stupéfiants qui s’y pratique à visage découvert, la violence quotidienne et les règlements de compte à répétition, à rafale pourrait-on dire.
Il avait été laissé libre à l’issue de sa garde à vue.
Il s’agit, bien entendu, d’un avertissement à l’intention des autres bandes rivales de trafiquants de stupéfiants et de « donneurs » qui renseignent les policiers.
Il y aura des suites car, dans ces zones de non-droit, ce sont les hors-la-loi qui maintiennent l’ordre !
À Rouen, un individu a blessé plusieurs personnes à coups de couteau, puis a tenté de s’attaquer à un homme en brisant la vitre de sa voiture.
Il a pu être maîtrisé par plusieurs passants dans des conditions qui ne sont pas encore connues mais l’auteur de cette agression se trouve actuellement aux urgences de l’hôpital et son pronostic vital est engagé.
À Nantes, c’est un mineur, âgé de 17 ans, qui a été appréhendé lundi, vers 22 h, dans le quartier sud de la cité, rue de la Morinière, après avoir agressé sexuellement une femme d’une quarantaine d’années, qui promenait son chien le long de la Sèvre nantaise.
Alerté par les cris de la victime, un riverain s’est précipité et a fait fuir cette racaille.
Retrouvé grâce au signalement donné à la police, ce mineur est soupçonné de trois autres agressions sexuelles dans ce même quartier.
Toutes ces victimes ont reconnu leur agresseur.
Ce n’est pas en France, mais en Australie, à Sydney, mardi après-midi, dans le quartier d’affaires, qu’un individu a poignardé une femme, âgée de 41 ans, au cri « d’Allahu akbar » puis a poursuivi plusieurs personnes, après avoir sauté sur le toit d’une voiture, muni d’un énorme couteau, tout en hurlant « Abattez-moi ! ».
Des témoins se sont lancés à sa poursuite et sont parvenus à l’arrêter.
Plaqué sur le sol et attaché, il a été livré aux policiers dès leur arrivée.
Le corps d’une autre jeune femme, âgée de 24 ans, Michaela Dunn, a été découvert, poignardée à mort, dans un complexe résidentiel non loin de l’endroit où s’est déroulée la précédente agression et les services de police soupçonne cet individu d’être également l’auteur de ce meurtre.
À Londres, c’est un homme d’une soixantaine d’années qui a été poignardé, jeudi en début d’après-midi, juste devant le ministère de l’Intérieur.
Grièvement blessé au visage, ses jours ne sont pas en danger.
Un suspect a été arrêté, âgé de 29 ans, on ignore ses origines, mais cette attaque se produit au moment même où le ministre de l’Intérieur vient de lancer une campagne de sensibilisation pour tenter d’endiguer les attaques au couteau qui deviennent quasi quotidiennes au Royaume-Uni.