Publié le 3 août 2019 – par Sophie Durand
À Sainte-Agnès dans les Alpes Maritimes se reproduit exactement la même histoire qu’à Châteaudouble dans le Var l’an dernier.
Le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez aujourd’hui, comme le sous-préfet de Draguignan Philippe Portal l’an dernier (nommé depuis en Isère), n’en pouvant plus des faits et méfaits de migrants qu’ils sont sommés d’accueillir par l’idéologie vivrensembliste, et ne voulant pas avouer qu’ils en ont par- dessus la tête, avaient décidé de reléguer ces migrants dans des villages en périphérie, totalement inadaptés à cet accueil et qui, de plus, n’en veulent pas.
Le rôle du préfet Gonzalez : sauvez sa place en imposant des migrants aux maires…
C’est facile de se débarrasser de ces jeunes totalement inaptes au travail, inaptes à la vie en France, ne connaissant rien de notre pays, ne voulant pas s’y intégrer, et voulant y perpétuer des traditions peu civilisées, et déjà prédélinquants si ce n’est délinquants. On les envoie dans de petits villages difficiles d’accès. Une vraie manie des préfets.
Des villages où les migrants n’auront rien à faire et pourront se consacrer en toute liberté à l’oisiveté la plus dangereuse pour nos concitoyens, propice à développer tous les vices et surtout les vols, les diverses agressions qui sont leur spécialité et pire encore.
Et de plus, ces préfets sont aidés dans leur sale besogne par des associations subventionnées contre nos intérêts par nos impôts. Cédric Herrou, la madone des migrants, doit se frotter les mains.
Le préfet prévoyait d’installer à Sainte-Agnès, dès la mi-août, 54 jeunes mineurs isolés (dont on ne dira jamais assez qu’ils ne sont ni mineurs ni isolés, la plupart du temps) et accompagnés par une équipe de 28 personnes : une personne pour deux migrants. Ils sont traités comme des VIP, tout cela avec notre argent. Avec un coût avoué de 60 000 euros par an et par mineur, au moins. Probablement davantage. Pour 150 habitants ?…
Le maire de Sainte-Agnès, Albert Filippi, UMP-LR, a fait un premier recours devant le tribunal administratif, qu’il a perdu. Alors il a pris un arrêté pour bloquer les travaux destinés à les accueillir dans un centre de vacances. Il dénonce le manque de concertation entre la municipalité, le département et la préfecture, et ne décolère pas.
Il dit que dans le village de Sainte-Agnès, « ici, l’hiver, on n’a pas de police municipale, que des grillons, des chauves-souris et 150 habitants. »
Le centre de vacances appartenant à la ville très huppée, très snob de Roquebrune-Cap-Martin, les habitants de Sainte-Agnès demandent pourquoi Roquebrune ne prend pas les migrants dans un autre centre, en ville ?… Ils n’en veulent pas ?…
Ils pensent qu’il y a collusion sur leur dos de la part des villes de Menton (28 000 habitants) et de Roquebrune (13 000 habitants). Ils se sentent trahis par Patrick Cesari, maire UMP-LR de Roquebrune, et par Jean Claude Guibal, maire de Menton également UMP-LR. Le torchon brûle. Est-ce le combat de David et Goliath ? Le village ne rend pas les armes. C’est l’énergie du désespoir.
Évidemment dans les villes surréalistement hyperfriquées de Roquebrune-Cap-Martin ou de Menton, les bobos ne veulent pas de ces migrants au milieu de leur bien-être chic. Cela ferait désordre.
Anne Seksik, directrice de l’enfance au niveau du département, estime que « tout va bien Madame la Marquise », que tout est très bien organisé pour les jeunes. Mais pour les habitants de Sainte-Agnès ?…
Sainte-Agnès est sur un éperon rocheux à 800 mètres au-dessus de Menton. Aller à Menton prend cinquante minutes de petite route sinueuse avec des portions en sens alterné. On prévoit déjà des navettes pour les migrants.
Cela fait penser au KGB qui, en URSS, trimbalait les touristes en bus de manière complètement anarchique, pour les garder sous contrôle le plus longtemps possible. Mais ne nous y trompons pas. Ici n’est-ce pas plutôt pour leur permettre, si le contrôle est laxiste, ce qu’il ne va pas manquer d’être, de s’échapper plus facilement vers ailleurs ?… Comme cela le département serait débarrassé d’eux au plus vite.
Quand les migrants auront besoin d’aller aux urgences, on leur enverra sans doute un hélicoptère. Mais quand il s’agit de migrants, on ne pense plus aux risques de pollution anthropique.
Il n’y a sur place ni lycée, ni médecin, rien. Il faut aller à Roquebrune ou Menton pour tout. Le plus proche supermarché est à vingt minutes de voiture. Pour des retraités motorisés, Sainte-Agnès est parfait, mais singulièrement inadapté pour des jeunes sans moyen de locomotion.
Sainte-Agnès était autrefois bien armée pour résister aux envahisseurs : d’abord par sa situation géographique d’éperon rocheux , à 800 mètres d’altitude au-dessus de la mer.
(arcade de la rue des Sarrasins)
Ensuite par son château fort, détruit par Louis XIV, mais dont il y a des restes.
Puis par des restes très importants de la ligne Maginot : c’était le fort le mieux armé de la ligne Maginot. Une véritable ville souterraine de 2000 m2, qui pouvait accueillir jusqu’à 400 hommes en autarcie complète pendant trois mois, et est encore bien équipé en artillerie puissante. La défense, cela a toujours été la spécialité de ce village haut perché.
Mais foin de toutes ces défenses du passé, qui ont fait le village. Les autorités collabos les bafouent, en font table rase en imposant des migrants ennemis au nom de droits de l’homme mal compris et d’une justice aux ordres.
Deux légendes se côtoient à Sainte-Agnès. Selon la première, Agnès, princesse romaine, voyageait dans le pays lorsqu’un orage éclata. Elle se réfugia dans une grotte, ce qui la sauva. Alors elle fit ériger une chapelle dédiée à sa sainte patronne.
Selon la seconde, un redoutable pirate barbaresque du nom de Haroum, sur le point d’enlever Anna, s’éprit d’elle et voulut l’épouser. Elle accepta, à condition bien entendu qu’il se convertisse. Ce qu’il fit. Partout dans le village subsistent des allusions à cette légende, comme la montée du seigneur Haroum.
Quant à la rue des Sarrasins, c’est tout simplement la rue que les habitants défendaient contre les Sarrasins. Et que ces derniers envahissaient quelquefois. Tous les villages du midi ont une rue des Sarrasins.
Le village s’est construit comme chrétien et occidental, comme toute l’Europe, en maîtrisant du haut de ses fortifications les invasions barbaresques de sinistre mémoire, et aujourd’hui on veut le noyer sous une invasion néo-sarrasine, néobarbaresque. Admirable logique niant le passé actif et le présent menaçant.
Quand va-t-on se décider à inverser la vapeur ?… Et à protéger à nouveau nos villages (et nos villes) des envahisseurs ?… En attendant, les décideurs hypocrites, sans oser le dire, ne veulent plus de ces envahisseurs ; ils ne savent plus quoi en faire, tout le monde se renvoie la balle, comme au ping-pong, et on compte les points. C’est totalement déraisonnable.