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Désireux de prendre un peu l’air frais du soir, Gildas et un ami partent se promener vers les bords de l’un des étangs de Choisel à quelques dizaines de mètres de là. « On s’était assis sur un banc et tout à coup, un petit groupe de 7 ou 8 jeunes est passé devant nous. Ils avaient l’air ivres et ils faisaient beaucoup de bruit », relate Gildas. « Je pense qu’ils venaient d’une fête qu’il y avait tout près. Je leur ai demandé poliment de baisser d’un ton en leur expliquant que c’était un quartier calme… Ils se sont tout de suite mis à nous insulter et à nous menacer. Ils disaient : « On est de la Ville aux roses, c’est nous qui faisons la loi ! J’ai un 9 mm. Je vais prévenir mes parents et ils vont venir te casser la gueule ».
Gildas est pris à partie à côté de son véhicule, stationné devant le garage. « Ça a duré environ 10 minutes. Ils m’ont cassé des dents et le nez. Il reste même du sang encore sur la portière de ma voiture et ailleurs. » Enragés, les agresseurs forcent les différentes portes d’entrée de la maison. « Il y en a même qui sont entrés par la fenêtre de l’étage ! », décrit Nadine, effarée. Ils renversent tout ce qu’ils peuvent, cassent la télévision, la machine à coudre de la maîtresse de maison et bien d’autres choses encore.
Le trentenaire, blessé et en état de choc, est évacué à l’hôpital de Châteaubriant. Mais le cauchemar n’est pas encore fini ! Une partie des agresseurs se retrouve à l’hôpital pour, selon les Rémy, poursuivre l’intimidation. Nadine, qui a pu partir le rejoindre à l’hôpital, raconte :
« Leur chef est rentré dans la salle d’attente – sans masque – et a ouvert plusieurs portes pour essayer de trouver mon fils. Les gens de l’hôpital nous ont finalement fait sortir par les sous-sols, pour éviter qu’on tombe sur ceux qui attendaient à l’extérieur. »
Contacté, le service des Urgences de Châteaubriant se refuse à tout commentaire sur d’éventuels incidents en son sein ou à ses abords…