#webtube : Macron attise les braises pour conserver le pouvoir et gouverner par la peur. Que le chaos s’installe en France, que l’hystérie collective antirusse s’amplifie et il usera de l’article 16 qui lui accordera les pleins pouvoirs. Il sait très bien que la Russie est invincible, mais cette guerre sert ses intérêts, comme elle sert ceux de Zelensky.
La vérité est que l’envoyé de Trump, Steve Witcoff, a quitté l’Elysée au bout de 20 minutes, tant le projet de cette coalition des volontaires lui semble irréaliste. La réunion est un fiasco de plus pour Macron. Aucun Européen ne veut écouter Poutine.
Comme le dit Steve Bannon, les promesses des Européens d’envoyer leurs troupes en Ukraine sont absurdes. L’Europe est ruinée et n’a pas d’armée capable d’affronter la Russie. Elle ferait mieux de régler sa crise économique et pour certains pays, de se préparer à la guerre civile qui se profile.
« Nous fonçons pratiquement à toute vitesse vers une guerre civile au Royaume-Uni. Il suffit d’y afficher la croix de saint-Georges, d’y mettre le drapeau de l’Angleterre – et la police arrive immédiatement pour vous arrêter », dit Bannon.
Macron, toujours à la recherche de la lumière, agite en permanence le spectre de la menace russe et tente d’entraîner ses homologues dans son sillage. Mais il est plus facile d’embobiner les médias dociles et de faire peur au peuple que d’effrayer l’Ours russe.
Tous ces guignols réunis à Paris, incapables d’agir sans le soutien américain pour assurer la défense anti-aérienne et le renseignement, s’imaginent que leur avis compte dans ce conflit. En réalité, ils n’intéressent Zelensky et Trump que dans la mesure où ils déversent des centaines de milliards d’euros en Ukraine. Mais pour ce qui est du poids militaire, aucun pays européen n’a les moyens de faire face à des combats de haute intensité sur la durée.
Les deux meilleures armées européennes, la britannique et la française, ne sont que des armées bonzaï, laminées par trente ans d’économies budgétaires, alors que la Russie produit autant d’armements et de munitions que tous les pays de l’Otan réunis. On n’entend plus les légions de crétins qui se moquaient de l’armée russe en 2022, la traitant de vestige de l’ère soviétique totalement dépassée par la doctrine otanienne et à court de munitions dès le printemps 2022. Oui, on a vu !
Aucun pays occidental n’aurait pu tenir face à une coalition de 50 nations et résister à 19 trains de sanctions économiques. Sans compter les 300 milliards de dollars volés à la Banque de Russie en toute illégalité. Non seulement la Russie a une puissante armée, mais elle n’a pas de dettes. Elle peut vivre en autarcie durant des années. Avec ses 70 000 milliards de dollars de trésor géologique, elle peut voir venir. Sans parler du jackpot qui dort sous les glaces de l’Arctique.
Poutine est en train de détruire avec minutie la quatrième armée ukrainienne. Et quand Macron prétend que Poutine a perdu 1 million de soldats, il ment. C’est l’Ukraine qui est exsangue. Voici les chiffres des pertes occidentales en matériels et les pertes humaines.
« Au total, depuis le début de l’opération militaire spéciale, ont été détruits : 666 avions, 283 hélicoptères, 81 599 drones, 627 systèmes de missiles antiaériens, 24 947 chars et autres véhicules blindés de combat, 1 589 véhicules de combat à systèmes de lance-roquettes multiples, 29 229 canons d’artillerie de campagne et mortiers, 41 021 unités de véhicules militaires spéciaux. » (Mindef russe)
« Estimations des pertes militaires (24/08) – RUSSIE : 68 700 tués, 178 700 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 880 000 tués, 955 000 blessés (dont graves : 67 %) + 7 700 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US. » (historien militaire Marc Legrand)
On est loin des délires de Macron qui prétend que rien n’est joué, car la Russie n’a conquis que 1 % du territoire ukrainien depuis son repli dans le Donbass en 2022.
Mais si cette armée russe est aussi nulle, pourquoi craindre une invasion de l’Europe par le Tsar ? Si elle est aussi dépassée, pourquoi tient-elle tête à 50 nations depuis 3 ans ?
Assez de bla-bla et de gesticulation pour essayer d’exister. Un peu de sérieux et de bon sens ne seraient pas de trop. La guerre n’est pas un jeu. Trump le sait très bien.
Si l’Amérique déclenche des guerres loin de chez elle, restant bien protégée par deux océans, il y a une raison. Elle ne s’attaquera jamais directement à l’Ours russe pour sauver l’Ukraine, ni au Dragon chinois pour sauver Taïwan. Il n’y a que les crétins d’Européens pour croire le contraire.
En attendant, la coalition des 26 pays volontaires serait bien avisée d’écouter le Tsar quant au déploiement de troupes occidentales en Ukraine :
« Si des forces quelles qu’elles soient y mettent les pieds, surtout maintenant au moment où des combats sont en cours, nous partirons du principe qu’elles seront des cibles légitimes pour l’armée russe », a déclaré Poutine, lors d’un Forum économique de l’Est à Vladivostok (Extrême-Orient).
« Et si des décisions sont obtenues pour aboutir à la paix, à une paix durable, je ne vois tout simplement pas de sens à leur présence sur le territoire ukrainien », a ajouté le chef du Kremlin, en appelant à ce que “personne ne doute que la Russie respecte pleinement” les futures garanties de sécurité pour l’Ukraine.
Un projet d’autant plus irréaliste qu’il faudrait 150 000 soldats pour surveiller un front de 1000 km sur la durée et pour pouvoir résister à une attaque russe. Mission impossible. La France était déjà au taquet au Sahel avec 5 000 soldats.
Pour conclure, je cite le chancelier Merz, qui semble avoir eu un éclair de lucidité parmi tous nos Rambo de plus en plus excités, en reconnaissant que l’Europe ne pouvait plus jouer dans la cour des grands.
« Examinons brièvement la guerre en Ukraine. Nous, Européens, ne pouvons pas actuellement, et cela m’inquiète, exercer une pression suffisante sur Poutine pour mettre fin à cette guerre. Nous dépendons de l’aide américaine.
Nous voyons que la Chine, l’Inde, le Brésil et d’autres pays du monde interagissent même ouvertement avec la Russie. Et un nouveau partenariat naît dans le cadre du soi-disant format de Shanghai. C’est pourquoi je suis préoccupé et, je l’avoue, aussi effrayé par le fait que nous, Européens, ne jouons pas actuellement dans le monde le rôle que nous voulons jouer et que nous devons jouer, afin d’assurer une protection adéquate de nos intérêts. »
Mieux vaut tard que jamais.
Mais si l’Europe avait eu un de Gaulle à sa tête à la place de nos illuminés totalement hermétiques aux bouleversements qui ont suivi la chute de l’URSS et qui ont initié la fin du monde unipolaire sous domination occidentale, nul doute que l’Europe d’aujourd’hui serait la première puissance mondiale, s’étendant de Gibraltar à Vladivostok. Ce que les Américains craignaient par dessus tout et que les Européens, idiots totalement soumis, n’ont jamais compris. La vérité est que plus ils flattent Trump, plus celui-ci les méprise.
Mais nos lumières préfèrent faire la guerre à une grande nation européenne, blanche et chrétienne, alors que la vraie menace est intérieure, avec l’islamisme conquérant qui se nourrit de nos divisions. Mais n’est pas de Gaulle qui veut.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque