. Trump triomphe : l’immigration illégale au plus bas depuis 60 ans

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#webtube : Dès le début de son mandat, en janvier 2025, l’administration Trump a mis en œuvre une série de mesures draconiennes. Donald Trump aurait-il réussi son pari contre le chaos migratoire ? En 2025, les États-Unis enregistrent une baisse historique de l’immigration illégale – un phénomène inédit depuis les années 1960. Selon les données des autorités frontalières, les traversées illégales à la frontière sud ont chuté à des niveaux record, avec seulement 8.450 arrestations en février, contre 155.000 en moyenne sous l’administration Biden. Cette performance, saluée par les républicains, s’explique par les politiques musclées de Donald Trump : déploiement militaire, fin du programme « catch and release » (attraper et relâcher) et coopération renforcée avec le Mexique.

Une politique de fermeté sans précédent

Dès le début de son mandat, en janvier 2025, l’administration Trump a mis en œuvre une série de mesures draconiennes. Les agents frontaliers ont reçu des directives claires pour expulser rapidement les migrants sans traitement prolongé des demandes d’asile. En février, les appréhensions à la frontière sud-ouest sont tombées à 8.347, soit une baisse de 94 % par rapport à février 2024. Le déploiement de 3.000 militaires supplémentaires et l’arrêt des programmes d’asile de l’ère Biden, comme CBP One (application permettant aux migrants de prendre rendez-vous avec l’administration pour demander une protection humanitaire), ont amplifié cet effet. La coopération avec le Mexique, qui a intercepté 622 migrants en février, a également joué un rôle clef.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : en juillet 2025, les appréhensions ont encore diminué, atteignant 4.598 – un record absolu. Le 28 juin, seulement 136 migrants illégaux ont été interceptés, une journée historique selon le Département de la Sécurité intérieure. Cette chute s’accompagne d’une réduction des « gotaways » (fugitifs non détectés) de 90 % par rapport à l’année précédente. Cependant, ces mesures suscitent des critiques et rencontrent une vive résistance desdites « villes sanctuaires » démocrates.

Une politique plébiscitée par les républicains

Aux États-Unis, la capacité de détention de l’ICE est saturée, à 117 %, avec 45.000 migrants détenus, posant des défis logistiques. Malgré ces obstacles, l’administration Trump vise un million d’expulsions par an, un objectif ambitieux mais coûteux. Exemple frappant : CBP One a laissé place à CBP Home, qui encourage les auto-expulsions et offre un bonus de départ de 1.000 dollars et un transport gratuit à chaque illégal.

Pour les républicains, Trump a transformé une crise en succès, redorant son image de leader inflexible. Les sondages montrent que 85 % d’entre eux soutiennent sa gestion, contre seulement 19 % des démocrates, révélant une fracture politique profonde. Si la baisse des traversées illégales est indéniable, les critiques soulignent que des facteurs externes, comme les efforts du Mexique dès 2024, ont contribué à la tendance. Trump, lui, martèle que la frontière est « fermée », un message qui contente largement ses partisans. Malgré les débats, Trump semble avoir tenu sa promesse : rétablir l’ordre à la frontière. Peut-on blâmer un président qui applique strictement son programme ?

Julien Tellier, dans BV