Articles : Aout 2025 – Juil. 2025 – Juin 2025 – Mai 2025 –
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

#webtube : L’écrivain de 80 ans, atteint d’un cancer, a été condamné à 5 ans de prison par le régime d’Alger Dans une lettre publiée ce mercredi par Le Figaro, la fille de Boualem Sansal, Sabeha Sansal, souligne que le président Macron n’a jamais témoigné de sympathie ni répondu à l’appel à la libération de son père, malgré une lettre ouverte envoyée en avril par elle et sa sœur. Elle affirme que « quand un écrivain est bâillonné, c’est l’universel qui est atteint ».
Elle insiste sur le fait que l’enjeu de la détention de Boualem Sansal dépasse son cas personnel : il s’agit selon elle d’une question de liberté d’expression, de dignité humaine et de respect du droit international.
Sabeha Sansal appelle à une mobilisation internationale pour obtenir la libération de son père, et demande à la France et à ses partenaires de ne plus considérer cette affaire comme secondaire.
Elle dénonce également l’attitude du pouvoir algérien, qu’elle qualifie de « fermeture et d’opacité« , et rappelle que son père n’a jamais exercé d’autre mission que celle d’écrivain
Cette publication intervient dans le cadre d’une nouvelle dégradation des relations entre Paris et Alger, laissant craindre à terme la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
Mardi 26 août, l’ambassade de France à Alger publiait un communiqué annonçant que la Paris allait accorder moins de visas aux Algériens. Elle y explique que c’est une conséquence de la «dégradation de la relation bilatérale», puisque les agents expatriés qui devaient prendre leur poste à la rentrée ne sont pas arrivés. «Cette année, le ministère algérien des Affaires étrangères n’a pas donné suite à l’essentiel des demandes de visas d’accréditation sollicités pour ces personnels», précise le communiqué. «Cette situation aura pour conséquence une capacité limitée à instruire les demandes de visas pour la France.»
Alger a immédiatement répliqué en qualifiant ce communiqué d’«inacceptable». La diplomatie algérienne, qui reproche à l’ambassade de «s’adresser directement à l’opinion publique algérienne», estime que le gouvernement français continue de gérer la question des visas «par le chantage, le marchandage et l’intimidation». Elle rappelle que la non-accréditation d’agents français n’est qu’une mesure de réciprocité au refus de Paris, depuis plus de deux ans, de valider la nomination de diplomates algériens (trois consuls généraux, six consuls et quarante-six agents consulaires algériens).
En l’absence de l’ambassadeur de France, rappelé «pour consultations» en avril, le chargé d’affaires français a été convoqué, ce mercredi 27 août, au ministère algérien des Affaires étrangères.
Cette dernière séquence intervient surtout après la publication dans Le Figaro d’une lettre d’Emmanuel Macron appelant François Bayrou à «plus de fermeté» et de «détermination» envers Alger. Les autorités algériennes ont répondu en annonçant mettre fin à «la disposition, à titre gracieux» de biens immobiliers «appartenant à l’État algérien au profit de l’ambassade de France».
Cette atmosphère de défiance éloigne un peu plus la perspective d’une libération pour Boualem Sansal. L’écrivain franco-algérien de 80 ans, détenu en Algérie depuis novembre 2024, a été condamné en appel en juillet à cinq ans de prison ferme. Au-delà des motifs officiels de sa condamnation, le régime algérien ne lui pardonne pas sa condamnation de l’islam :
https://ripostelaique.com/boualem-sansal-lislam-est-le-mal-absolu-de-notre-temps.html
Henri Dubost, Riposte Laïque