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#WEBTUBE : Si les Israéliens avaient un leader comme Macron, ils n’existeraient plus. D’ailleurs, Netanyahou le méprise au plus haut point et on comprend pourquoi. Non seulement notre Président clame que la décapitation du régime iranien ne fera que semer le chaos, mais la France a annoncé qu’elle n’aidera pas à abattre les drones et les missiles iraniens, comme elle l’avait fait lors des attaques contre Israël de l’an dernier.
Le peuple perse peut bien continuer de souffrir sous le joug des mollahs, Macron s’en lave les mains. Quant à Israël, c’est SA guerre et pas la nôtre.
Vous remarquerez que l’Europe soutient à bouts de bras un pays mafieux et corrompu comme l’Ukraine, mais laisse tomber Israël, seule démocratie du Moyen-Orient, menacée en permanence par 300 millions de musulmans qui veulent sa perte.
Autrement dit Israël est seul, malgré les soutiens hypocrites de l’Europe. Mais cela, Netanyahou le savait déjà avant de lancer son aviation à l’assaut de l’Iran, à 2000 km de distance. Des pays de 9 millions d’habitants capables d’un tel exploit, je n’en connais pas d’autres.
« Israël a le droit de se défendre » ! Oui, mais sans le soutien des armes européennes.
Telle est la lâche politique de l’Europe, qui ne voit que le côté négatif de cette offensive israélienne. De vrais losers, qui ne peuvent comprendre l’âme du peuple d’Israël, en guerre depuis 1948.
Laisser l’Iran acquérir la bombe, c’est d’une part livrer Israël au feu nucléaire et d’autre part, c’est encourager la prolifération de l’arme atomique. Nous ne sommes plus dans la dissuasion nucléaire du type Russie/Etats-Unis ou Inde/Pakistan. Le régime iranien a juré de détruire Israël et une seule bombe suffirait pour effacer à jamais un pays plus petit que la Bretagne.
En Europe, ce ne sont pas les frileux qui manquent pour défiler sur les plateaux TV et nous dire que les deux objectifs de Netanyahou, à savoir anéantir le programme nucléaire de Téhéran et renverser le régime des mollahs, sont inatteignables. Quel optimisme !
Ces « experts » de haut niveau pensent-ils que les généraux israéliens, qui ont gagné toutes leurs guerres depuis 1948, n’ont pas évalué les risques potentiels et les chances de succès ? Un peu de sérieux !
Rien n’est facile, certes, et les guerres apportent toujours leur lot d’imprévus, mais ce n’est pas à Israël qu’on va donner des leçons de stratégie dans son propre environnement de menaces historiques.
Il est certain que de nombreux objectifs majeurs sont profondément enterrés. Les bombes anti-bunkers de 15 tonnes que portent les bombardiers B2 en viendront-elles à bout ? Nul ne sait, puisque la décision de Trump d’engager les B2 de la base de Diégo Garcia n’est pas encore prise, même si elle est attendue selon des sources israélienne et russe.
Quant aux mollahs, ils ont bien évidemment verrouillé le pouvoir à tous les niveaux, mais quand un peuple se révolte en masse, aucun régime ne peut lui résister. L’histoire est un long chapelet de révolutions et de coups d’Etat.
Ce qui est acquis à ce jour, c’est un coup sévère porté au programme nucléaire iranien, qui sera repoussé de plusieurs années. Même l’aide du Pakistan ou de la Corée du Nord ne permettra pas de combler ce retard.
Alors que l’offensive israélienne a un indéniable caractère existentiel compte tenu de l’imminence de l’acquisition de l’arme nucléaire par les mollahs, y voir une cascade de cataclysmes potentiels est totalement irresponsable. Nul n’a intérêt à un embrasement régional. Ni les Américains, ni les Chinois, ni les Russes, ni le monde arabe.
Beaucoup d’aboyeurs menacent Israël, mais de loin. En Ukraine, les légions américaines et européennes ne se sont pas précipitées pour braver l’armée russe, qu’on disait pourtant au dessous de tout, mal équipée et sans munitions. Des experts qui annoncent l’Apocalypse, on ne voit que cela sur les plateaux TV. Des bonimenteurs d’estrade.
Bloquer le détroit d’Ormuz ? La situation géopolitique a largement évolué. Le Sud global en pleine croissance a besoin du pétrole du Moyen-Orient. 2400 pétroliers y passent, transportant 30% du pétrole mondial.
Ce n’est pas l’intérêt de l’Iran de jouer cette carte. Son principal ennemi, l’Amérique, a son propre pétrole. C’est l’Asie qui en pâtirait le plus, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud et le Japon.
La conclusion de tout cela est que Netanyahou ne pouvait se permettre d’attendre éternellement des négociations bidon, avec un régime qui mène une guerre par procuration contre Israël, en armant des entités terroristes comme le Hezbollah libanais, le Hamas, les Houthis yéménites, les milices chiites irakiennes et syriennes.
Netanyahou a crevé l’abcès et souhaitons au peuple juif que cette guerre leur apporte la paix que le monde arabo-musulman leur refuse depuis trop longtemps. De nombreux pays musulmans ont fait la paix avec Tel-Aviv, l’Egypte, la Jordanie, le Maroc, le Soudan, Bahreïn, les EAU. L’Arabie devrait suivre. Mais le chemin pour la paix durable est encore long.
Et n’oublions pas que chiites et sunnites sont en guerre depuis 14 siècles. Sous leurs molles protestations anti-Israël, les pays arabes se réjouissent de ce coup porté à la théocratie chiite honnie.
Tout le Moyen-Orient, ainsi que tout l’Occident, ont intérêt à voir un jour la dynastie Pahlavi revenir à Téhéran. La chute du Chah en 1979 a bien été le premier désastre de la région, suivi des printemps arabes qui ont ouvert un boulevard aux islamistes et donc au terrorisme.
Netanyahou fait le sale boulot que les Européens n’ont pas le courage de faire, par peur d’un embrasement des cités. Toute la politique de Macron est sous l’influence de nos musulmans.
C’est pour cette raison que la voix de la France est devenue inaudible.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque