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°° WEBTUBE : Journalistes, chercheurs et Défenseur des droits se retrouvent et s’unissent dans leur combat anti-police. Une diatribe anti-police, financée par nos impôts. Jeudi 10 avril dernier, le site web de la radio d’État RFI (Radio France International) a publié un article affirmant que, dans notre pays, des contrôles policiers ont pour but d’« évincer de l’espace public les jeunes issus de l’immigration ». Rien que ça. Le média public s’appuyait sur une étude pondue par le Défenseur des droits, autorité administrative indépendante, créée en 2008 et incarnée actuellement par Claire Hédon. Un véritable brûlot, déjà évoqué par BV, repris sans la moindre distance ni le début d’un regard critique par RFI. Il y est question d’une « politique institutionnelle » ciblant les « jeunes racisés issus de milieux populaires », considérés dans certains commissariats parisiens comme des « indésirables ». « Ceux qui sont qualifiés d’”indésirables” sont ici “majoritairement des hommes jeunes qui sont originaires de l’immigration postcoloniale, principalement subsaharienne et nord-africaine” », a confié la chercheuse Magda Boutros, co-auteur du rapport, au micro de RFI.
À écouter cette dernière, les pratiques policières actuelles conduiraient à un véritable « harcèlement » des « racisés ». La radio cite le cas du malheureux Amadou, 19 ans et déjà 32.000 euros d’amendes au compteur. Pour quels méfaits le jeune homme a-t-il été sanctionné ? La radio ne le précise pas. L’objectif est de nous faire croire que la « multi-verbalisation » dont il a été victime était parfaitement injuste, voire raciste.
France: des contrôles policiers pour évincer de l’espace public les jeunes issus de l’immigration
— RFI (@RFI) April 10, 2025
➡️ https://t.co/C6Tt1I1xyB pic.twitter.com/eERpTBkrhv
Avant d’être complaisamment repris par RFI, le sujet avait déjà été traité par Libération et Mediapart. Mais Mediapart, au moins, n’a pas laissé croire que les policiers verbalisent des gens par pure méchanceté. En dépit de son militantisme acharné, le site décolonial a admis que les motifs de verbalisation sont « multiples » et bien réels, allant du simple crachat à des infractions routières, en passant par le tapage nocturne ou diurne… Est-ce donc le destin de tout audiovisuel public de servir de courroie de transmission à l’extrême gauche la plus vindicative ?
Une « étude » pondue par des militantes d’extrême gauche
Par ailleurs, il est instructif de voir qui se cache derrière ladite « étude ». Il s’agit d’une petite équipe 100 % féminine composée de trois assistantes de recherche et de deux sociologues. La première des deux chercheuses, Aline Daillère, se présente comme une grande spécialiste des questions de police. Sur le site de référence Cairns, on nous dit qu’elle s’intéresse en particulier au « transfert du pouvoir de juger que l’amende forfaitaire représente ». Un sujet d’étude parfaitement ancré dans le réel, donc. Autre fait d’armes : elle écrit pour le site d’extrême gauche Streetpress.
Quant à l’autre moitié du binôme, Magda Boutros, son militantisme n’est guère mieux dissimulé. Dans ses entretiens accordés aux blogs proches des milieux antifa, elle n’hésite pas à parler d’un « racisme systémique » qui existerait au sein de l’institution policière. En 2023 déjà, elle avait dénoncé un « système de relégation des populations racisées issues d’une continuité de l’héritage colonial », lors d’un colloque anti-police organisé à l’Assemblée nationale par… la France Insoumise. CQFD.
La sociologue Magda Boutros fait état de ses recherches sur les discriminations systémiques dans la police et identifie quatre facteurs :
— Ugo Bernalicis φ (@Ugobernalicis) September 21, 2023
▶️ Le cadre légal de l'intervention policière : pouvoir discrétionnaire sans aucun contrôle judiciaire, le choix de retenir certaines… https://t.co/Z8UfGcFe36 pic.twitter.com/ExQHxDBAYX
À ce sujet — Mediapart pleurniche sur l’acharnement policier contre les « indésirables »
Bombardée Défenseur des droits en 2020, Claire Hédon s’en prend, elle aussi, régulièrement à la police. Peu après sa nomination par Emmanuel Macron, l’ex-journaliste de France Inter prit immédiatement fait et cause pour les jeunes de cités qui seraient, selon le prêt-à-penser, victimes d’incessants contrôlés « au faciès ». Elle suggéra alors de supprimer tout bonnement les fâcheux contrôles. « Au bout d’un moment dans certains quartiers, pour certains jeunes, cela devient insupportable. Est-ce qu’on ne peut pas expérimenter l’arrêt du contrôle d’identité ? », proposa-t-elle . Des zones de non-droit au nom de l’antiracisme, il fallait y penser.
Une méconnaissance du sujet
Si des contrôles abusifs peuvent sans doute survenir, les discours laissant croire que les pratiques discriminatoires sont le quotidien de la police relèvent au pire d’une hostilité à son égard, au mieux d’une méconnaissance de la réalité à laquelle elle est confrontée. La surreprésentation des jeunes hommes issus des minorités visibles dans les contrôles s’explique tout simplement par leur surreprésentation dans les quartiers à problèmes. Comment reprocher à nos gardiens de la paix de sécuriser en priorité les zones les plus touchées par la délinquance ?
Outre le critère géographique, ces contrôles d’identité – qui sont dans bien des cas exécutés suite à des plaintes de riverains ou sur réquisition judiciaire – ciblent des individus au comportement suspect, indépendamment de leur couleur de peau ou de leur religion supposée. « Je rappelle que les requérants sont souvent les habitants de ces quartiers qui n’en peuvent plus de ces comportements, affirme Abdoulaye Kanté, policier lui-même issu de l’immigration. Et ce n’est PAS une question de couleur de peau ! »
Voilà pourquoi on verbalise : pas d'incivilités, pas d'amendes. 🤷🏿♂️
— Abdoulaye Kanté👮🏿♂️🇨🇵🇲🇱 (@AbdoulayeK3) April 11, 2025
Je rappelle que les requérants sont souvent les habitants de ces quartiers qui n'en peuvent plus de ces comportements. Et ce n'est PAS une question de couleur de peau ! 😑 https://t.co/nP6hiwJNPB pic.twitter.com/2vPlhSNrkm
Dans un rapport sur la police et les minorités visibles, des chercheurs du CNRS mirent en évidence que les probabilités d’être contrôlé sont avant tout liées à l’âge, au sexe et au code vestimentaire. Une réalité qui déplaît aux tenants échevelés de l’antiracisme, à l’image de cette magistrate qui, fin juin 2020, remit en liberté un dealer pourtant attrapé en flagrant délit, estimant que son contrôle avait été motivé par sa couleur de peau… avant de s’apercevoir que le policier responsable de l’intervention était lui-même noir ! Penaud, le parquet plaida la « maladresse ». Il aurait cependant été plus honnête de plaider la haine du flic et l’aveuglement idéologique.
Jean Kast dans BV