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°° WEBTUBE : Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée ukrainienne a attaqué un dépôt de munitions dans la région russe de Briansk, utilisant des missiles américains ATACMS. Le ministère russe de la Défense a vivement dénoncé l’utilisation, pour la première fois, de ces armes « longue portée », tout en minimisant les dégâts : «Cette nuit, à 03h25, l’ennemi a frappé un objet sur le territoire de la région de Briansk avec six missiles balistiques […] Vladimir Poutine a signé ce mardi le décret portant sur la nouvelle doctrine nucléaire russe. Cette nouvelle doctrine prévoit la possibilité de frappes nucléaires en cas d’assaut aérien «massif» par un État non nucléaire mais soutenu par une puissance dotée de l’arme atomique. Parmi les alliés de l’Ukraine figurent trois puissances nucléaires : les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Dieu veuille que l’ex-comique troupier de Kiev ne puisse montrer ce qui lui reste de muscles que sur des dépôts de munitions…
Selon des données confirmées, des missiles tactiques ATACMS de fabrication américaine ont été utilisés. Les systèmes de défense aérienne S-400 et Pantsir ont intercepté cinq missiles et un autre a été endommagé». «Il n’y a eu aucune victime ni destruction».
Les missiles ATACMS ont visé un arsenal situé à Karatchev, déjà touché par une série d’explosions le 9 octobre dernier, causées par une attaque de drones de fabrication ukrainienne. Plusieurs vidéos d’une forte explosion et d’un incendie dans un dépôt de munitions dans la région de Briansk ont été publiées depuis ce matin sur les réseaux sociaux, sans garantie d’authenticité.
Ces ATACMS ne changeront pas l’issue prochaine de la guerre. D’autant que ce missile, qui n’est plus produit par les États-Unis, n’est pas disponible en suffisamment grande quantité pour menacer durablement le dispositif russe, qui s’est adapté à cette arme depuis qu’elle a été introduite dans l’armée ukrainienne en version « courte portée » il y a deux ans.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a néanmoins promis ce mardi une réponse «appropriée», évoquant une «nouvelle phase de la guerre occidentale contre la Russie». «Si des missiles de longue portée ATACMS sont utilisés depuis l’Ukraine vers le territoire russe, cela signifie qu’ils sont opérés par des experts militaires américains», a poursuivi le diplomate, qui considère que ce «signal» montre que Kiev et ses alliés «veulent l’escalade».
La réplique russe sera assez spectaculaire pour dissuader les Occidentaux d’autoriser Kiev à utiliser des missiles SCALP-Storm Shadow, d’une portée de 550 km qui pourraient frapper Moscou :
Portions du territoire russe sous le feu des GMLRS, ATACMS, et SCALP-Storm Shadow. Briansk est sur la flèche pointant vers Moscou depuis l’Ukraine
Vladimir Poutine a signé ce mardi le décret portant sur la nouvelle doctrine nucléaire russe. Cette nouvelle doctrine prévoit la possibilité de frappes nucléaires en cas d’assaut aérien «massif» par un État non nucléaire mais soutenu par une puissance dotée de l’arme atomique. Parmi les alliés de l’Ukraine figurent trois puissances nucléaires : les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. «Il était nécessaire d’adapter les fondements de notre doctrine nucléaire à la situation actuelle», a commenté le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov. Une réplique nucléaire ne s’entendrait donc qu’en cas d’attaque aérienne « massive » contre des intérêts stratégiques de la Russie. On en est encore loin. Dieu veuille que l’ex-comique troupier de Kiev ne puisse montrer ce qui lui reste de muscles que sur des dépôts de munitions…
Henri Dubost, Riposte Laïque