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°° WEBTUBE : On attendait la vérité, comme promis, mais on a droit une fois de plus aux mensonges, aux non-dits, aux dissimulations. Le budget de Barnier est un non-sens absolu, qui va nous envoyer deux fois plus vite dans le mur. C’est de la politique de gauche au cri de « faire payer les riches ».Comme si les riches étaient des voleurs et des parasites ne méritant pas leur argent.
Comment peut-on sauver de la faillite le pays le plus écrasé d’impôts de l’OCDE, en augmentant la fiscalité ? C’est irresponsable et anti-économique au possible. Pas besoin de sortir des grandes écoles pour comprendre ça. N’importe quelle ménagère pourrait en remontrer aux guignols de Bercy, en gérant son budget au centime près.
1° Macron se targue d’avoir baissé les impôts, mais il a compensé le trou financier par l’emprunt perpétuel, sans toucher aux dépenses. Le résultat, c’est 1 000 milliards de dettes supplémentaires et 50 milliards d’intérêts par an qu’il faut payer à nos créanciers. C’est le montant du budget de la Défense, alors que notre armée squelettique manque de tout. Et surtout, c’est 2 points de croissance du PIB alors que celui-ci n’augmente que de 1%. On s’enfonce d’année en année.
2° Barnier veut maitriser dette et déficit, ce qui est une mesure élémentaire de bon sens, mais il le fait par l’impôt, ce qui est une absurdité sans nom.
En prétendant faire supporter la hausse d’impôts de 20 milliards par les seuls riches et les grosses entreprises, Barnier surfe sur l’habituel discours anti-riches et anti-patrons de la gauche française, pour faire avaler la pilule. Mais il ment doublement.
1° C’est la classe moyenne qui va encaisser l’essentiel de l’effort budgétaire, par la hausse des taxes, le gel des retraites ou la baisse des remboursements de la sécu.
2° Il n’y aura pas 20 milliards de hausse d’impôts pour 40 milliards de baisse des dépenses, mais l’inverse ! Le Haut Conseil aux finances publiques a refait les comptes.
En fait, il ne s’agit pas de dépenser moins. Il s’agit de dépenser plus, mais moins que prévu. Pas de miracle à attendre donc.
Et cerise sur le gâteau, ceux qui vont nous saigner un peu plus, vont s’exonérer de tout effort. L’Elysée, le Sénat et l’Assemblée voient leur budget respectif augmenter.
Quant à Zelensky, il a droit à 4 milliards d’aide bilatérale + les 8 milliards correspondant à la quote-part française de l’aide de Bruxelles accordée à Kiev.
Ce n’est pas à l’armée de participer à l’effort de la nation, mais à Zelensky
Ce qu’on attend, c’est la guerre contre la gabegie et la fraude
- On attend des grands coups de hache dans les effectifs pléthoriques de la fonction publique
- On attend le démantèlement du mille-feuille administratif
- On attend la fin des subventions aux associations inutiles, dont certains dirigeants mènent un train de vie de ministre sur le dos du contribuable. Sur 23 milliards annuels, combien sont injustifiés ?
- On attend la chasse aux fraudeurs, notamment étrangers, qui plombent les comptes sociaux de la nation de plusieurs dizaines de milliards chaque année
- On attend la fin des hébergements à l’hôtel pour les clandestins ( 650 hôtels pour 50 000 hébergements d’urgence chaque nuit, dont une grande partie au profit d’étrangers ), alors que 4 millions de Français sont mal logés
- On attend une autre politique pour les 50 000 mineurs isolés qui coûtent chacun 50 000 euros par an au contribuable, alors que 50% des familles ne partent plus en vacances
- On attend la fin de l’AME, qui soigne les sans papiers mieux que les Français, dont la moitié diffèrent leurs soins faute de moyens
- On attend la fin du tourisme médical et de toutes les usurpations d’identité qui coulent notre système de santé
Le fardeau de l’immigration est devenu insupportable, car des légions d’immigrés non qualifiés, voire illettrés pour certains, émargent au guichet social avant de contribuer au PIB. La vérité sur le coût réel de l’immigration, les Français l’attendent depuis quarante ans.
Voici le classement des pays de la zone euro, selon les trois agences de notation habituelles. On notera la clémence des agences envers la France, mieux notée que certains pays européens beaucoup plus sérieux que nous. Car dégrader la France, c’est nuire à l’euro.
En effet, la France n’est pas la Grèce. Sa faillite serait cataclysmique pour la zone euro. Nous bénéficions donc d’une protection artificielle dont nos dirigeants abusent, en menant une politique de cigale.
Sans l’euro, nous aurions dévalué plusieurs fois, mais nous aurions des finances saines, obtenues sous la contrainte du FMI.
La conclusion de tout cela est que Barnier n’est pas le sage plein d’expérience qu’on attendait. Il nous fait une politique de gauche, laquelle n’aime ni les riches, ni les patrons, ni les propriétaires, ni les épargnants, ni les investisseurs, ni les boursicoteurs, ni les rentiers, ni les héritiers.
La gauche n’aime que les assistés. Et c’est bien l’assistanat qui nous a ruinés.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque