Réquisitoire au procès des attentats du 13 novembre 2015 : et après ?

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Articles  : Juin. 2022 – Mai 2022Avr. 2022 – Mar. 2022

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++ Webtube : Un procès qui aura duré beaucoup trop longtemps, coûté certainement très cher à l’Etat (et donc à nous tous, enfin à ceux qui paient des impôts) et qui finalement n’aura intéressé personne et qui aura accouché de pas grand chose. Contre des terroristes il aurait fallu une justice d’exception comme en temps de guerre. Les terroristes font la guerre à la France. On ne peut pas laisser la place au doute. Si on attaque la France, la France doit sévir rapidement et ne pas laisser les terroristes continuer à narguer les institutions. Le terrorisme c’est la guerre et en temps de guerre on n’est pas dans l’excuse ou les pseudo explications, on est dans l’action et le combat. Au final encore une guerre de perdue.

Vendredi, c’était l’heure du réquisitoire au procès des attentats du 13 novembre, devant la cour d’assises spéciale de Paris. Les peines réclamées contre les vingt accusés vont de cinq ans à la perpétuité incompressible, la plus lourde à l’encontre de Salah Abdesdam, « au regard de l’immense gravité des faits qui lui sont reprochés ». C’est le moins qu’on puisse dire. Viendront ensuite les plaidoiries de la défense et le verdict. Et après, que restera-t-il de ce procès historique ?

Comme l’a reconnu Camille Hennetier, avocat général, il en restera surtout « le nom des disparus égrenés en septembre dernier »« les récits des victimes »« l’horreur des faits bruts et des scènes de crimes »« la présence du sang et de la poudre »« la cruauté des terroristes qui achèvent coup par coup » et « l’enfer dantesque du Bataclan ». On ne connaîtra sans doute jamais toute la vérité sur cette horrible tragédie, car l’unique membre encore vivant du commando a pratiquement gardé le silence sur ce qu’il savait.

Difficile de croire que l’accusé ait, le soir du 13 novembre, comme il l’a confié lors de l’un de ses interrogatoires, renoncé « par humanité » à se faire exploser dans un café du 18e arrondissement de Paris, même si son avocat, à l’émission « Quotidien » du 6 juin, a estimé que « c’est quelqu’un de très humain, c’est quelqu’un avec lequel on peut discuter et c’est quelqu’un avec lequel on peut construire quelque chose ». Si tout homme a le droit d’être défendu, il y a des limites à l’indécence. On peut espérer que le verdict suivra les réquisitions et souhaiter que Salah Abdeslam finisse ses jours en prison.

Mais quelle que soit la sévérité des peines prononcées, fussent-elles exemplaires, elles resteraient symboliques si le pouvoir ne tirait pas toutes les conséquences de cet attentat programmé par les islamistes. Leur terrorisme n’est pas une guerre ordinaire : par nature, il s’attaque aveuglément à toute la population, sans le moindre scrupule. Ses acteurs sont des fanatiques, qui tirent gloire de leurs massacres, fût-ce au prix de leur propre vie. Ce procès ne servira à rien si l’on ne décide pas de combattre ce fanatisme à la racine.

Le pouvoir, s’il cherche à déjouer les attentats, ne semble guère s’attaquer aux sources de cette idéologie totalitaire et conquérante. La situation imposerait pourtant de mener contre elle un combat de salut public en amont, partout où elle prospère. Il faudrait faire peser une pression diplomatique sur les pays qui soutiennent financièrement le terrorisme, dissoudre les mouvements et associations qui se font complices de l’islamo-gauchisme, dénoncer les municipalités qui, par clientélisme, font preuve d’une indulgence coupable à l’égard de revendications islamiques…

Au lieu de cela, par lâcheté ou par inconscience, voire par une connivence irresponsable, sous le prétexte de respecter scrupuleusement l’État de droit, on cède aux exigences de ceux qui s’en réclament pour pouvoir imposer leur propre loi et n’aspirent qu’à détruire la France, sa culture et ses valeurs. Paradoxalement, on a tendance à condamner les dénonciateurs de ce mal plus que le mal lui-même. S’il ne prend pas à temps quelques mesures efficaces de protection contre l’islamisme, le pouvoir risque fort d’être bientôt confronté à la guerre civile qu’il prétend vouloir éviter.

Philippe Kerlouan, Boulevard Voltaire

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