. Après « Raise the Colours en GB », #OpérationTricolore chez nous ?

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#webtube : En période de crise, nos trois couleurs ont toujours été un acte de défi jeté à la face de l’occupant. BV a parlé, la semaine dernière, de l’opération « Raise the colours », lancée par nos voisins britanniques. On rappelle qu’il s’agit d’un mouvement de fierté nationale qui consiste, pour de simples sujets britanniques, à hisser leur drapeau national (l’Union Jack du Royaume-Uni ou la croix de saint Georges de l’Angleterre) au balcon de leur domicile, mais aussi dans l’espace public, quitte à le peindre sur des lieux que l’on pourrait juger incongrus (passages piétons, ronds-points). Pour les militants qui se sont joints à ce mouvement, le message est clair : les Britanniques sont fiers de leur pays et sont prêts à le défendre, voire à le reprendre… y compris contre les pouvoirs publics. Il semble que la France soit sur le point de leur emboîter le pas avec l’#OpérationTricolore qui fleurit sur le réseau social X.

Le drapeau, instrument de division ?

Outre-Manche, la complaisance des pouvoirs publics atteint des profondeurs abyssales que l’on ne trouve même pas chez nous. Face à ce mouvement, par exemple, notre amie Aliénor de Pompignan rappelait que les mairies de Birmingham et Tower Hamlets avaient ôté le drapeau national de leur fronton… tout en y laissant le drapeau palestinien. Tout un symbole… Le Premier ministre Keir Starmer s’est exprimé sur « Raise the Colours », le 1er septembre sur X, en ces termes : « Je suis fier de notre drapeau en tant que symbole patriotique de notre nation. Comme beaucoup de gens, je suis fier d’en avoir un à la maison. Utiliser notre drapeau pour diviser lui ôte de sa valeur. » Sommet d’hypocrisie : l’utilisation d’un drapeau national ne divise l’opinion qu’entre ceux qui aiment leur pays et ceux qui le détestent. De fait, les Britanniques qui affichent ou peignent leur emblème se prononcent seulement contre l’invasion de leur pays par des immigrés illégaux, en même temps qu’ils dénoncent l’atroce soumission de la police au phénomène sociétal des « grooming gangs », ces bandes de violeurs, souvent pakistanais, qui ont abusé de jeunes filles fragiles pendant des années, couverts par la police qui ne voulait pas les stigmatiser.

L’#OpérationTricolore est lancée

Éric Zemmour a annoncé sa participation, le 13 septembre prochain, à la manifestation organisée par l’activiste identitaire Tommy Robinson. Il risque d’avoir un agenda chargé, de notre côté du Channel également, puisque l’#OpérationTricolore, réplique française du « Raise the Colours » britannique, prend de l’ampleur, ces jours-ci, sur X. Il se pourrait que les Français, à leur tour, décident d’en finir avec la culpabilisation, avec le génocide silencieux de leur peuple à coups de couteau, avec l’incurie et l’indifférence d’un pouvoir à la dérive – ce que la pitoyable interview du Premier ministre n’a fait que confirmer, le week-end dernier. Cette bonne initiative connaîtra-t-elle le succès qu’elle mérite ? Il est permis de l’espérer, même si les bonnes consciences de gauche seront promptes à dénoncer une supposée instrumentalisation (forcément « nauséabonde », comptons là-dessus) de notre emblème national.

À ce sujet — « Raise the colours » : la réponse des nationalistes anglais à l’immigration

Nous sommes habitués à ce mouvement de balancier émotionnel, entre l’espoir et la résignation. Le fait qu’un drapeau, qu’un attachement à son pays, qu’une tristesse de le voir foulé aux pieds par des Français qui le détestent et des étrangers qui le méprisent (ou est-ce le contraire ?) soient considérés comme de la rébellion nous désespère. Mais le fait que ces initiatives se multiplient et que le peuple des gens honnêtes, las de se faire piétiner et insulter, se lève un peu partout ne peut que nous donner des raisons d’espérer. En attendant, vive l’opération Tricolore ! On espère qu’un peu partout, nos trois couleurs flotteront, reconnues pour ce qu’elles n’ont jamais cessé d’être, en période de crise : un acte de défi jeté à la face de l’occupant.

Arnaud Florac, dans BV