. « Raise the colours » : la réponse des nationalistes anglais à l’immigration

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#webtube : Éric Zemmour participera à la manifestation du 13 septembre à Londres. Depuis quelques jours, les rues de plusieurs villes britanniques voient flotter les couleurs de l’Union Jack et de la croix de saint Georges, symboles du Royaume-Uni et de l’Angleterre. « Montrer à ce pays d’où viennent nos racines et lui dire que nous sommes en train de le récupérer », explique Nick Tenconi, chef de l’organisation politique TPUK, qui s’est rallié à l’opération baptisée « Raise the colours ».

Un mouvement né d’une colère

Né il y a plusieurs semaines, le mouvement s’est poursuivi tout l’été, notamment lors de manifestations contre des centres d’hébergement pour migrants, dont l’un accueillait un délinquant sexuel. L’initiative a ensuite pris de l’ampleur après que des municipalités comme Birmingham ou Tower Hamlets ont décidé de faire retirer les drapeaux anglais hissés sur des lampadaires, des ronds-points ou des ponts, tout en laissant flotter les couleurs palestiniennes dans l’espace public. Une décision qu’une partie de la droite britannique a jugée insupportable, voyant à travers ces décisions le symbole d’une Angleterre honteuse d’elle-même, et décidant d’y opposer l’affirmation de la fierté nationale.

Depuis plusieurs années, déjà, le sujet crispe une partie de l’opinion chez nos voisins d’outre-Manche. La résurgence de l’affaire des grooming gangs, ces derniers mois, a encore accentué la colère, tandis qu’en janvier, le gouvernement britannique annonçait l’arrivée de près de 37.000 migrants clandestins en 2024 – un chiffre en forte hausse par rapport à l’année précédente. Face à cette situation, le camp des nationalistes et patriotes redouble de détermination pour faire entendre son mécontentement contre la politique migratoire du gouvernement travailliste de Keir Starmer.

Reprise par le lanceur d’alerte et activiste Tommy Robinson, plusieurs fois condamné par la Justice britannique pour diffamation, trouble à l’ordre public, outrages au tribunal, hooliganisme ou agression, l’opération, malgré la visée indubitablement politique, semble exprimer la lassitude d’une partie de la population, excédée par des politiques migratoires imposées depuis des années.

Elle a sans surprise atteint les sommets politiques, puisque Robert Jenrick, député de Newark, a témoigné de son soutien et de sa participation en hissant un drapeau, avant de déclarer : « Tandis que les conseils municipaux qui détestent la Grande-Bretagne retirent nos propres drapeaux, nous les hissons haut. » Il a aussi appelé à n’être « qu’un seul pays, sous le drapeau de l’Union ».

Le drapeau national, un symbole du fascisme ?

Non mécontents de compter dans leurs rangs Elon Musk, qui a démontré son soutien en publiant, sur X, une photo du drapeau anglais, les Britanniques ont cru à une nouvelle belle surprise lorsqu’il a été demandé au Premier ministre Keir Starmer, du Parti travailliste, son avis sur le mouvement, et que le porte-parole de ce dernier a répondu qu’il était « un patriote » et que les Britanniques devaient « absolument » arborer les drapeaux britanniques et anglais… avant de rétropédaler et de préciser, par la suite, qu’il n’était pas au courant des événements à Birmingham ou à Tower Hamlets lorsqu’il avait tenu ces propos.

De fait, au Royaume-Uni comme en France, la tendance semble plutôt à la diabolisation de ces démonstrations de patriotisme. En France, la presse de gauche s’est empressée d’appuyer ce discours en dénonçant une utilisation « fasciste » des couleurs britanniques et cet « étalage de “fierté nationale” », comme l’a exprimé Libération, ce mardi 26 août.

Rendez-vous le 13 septembre

Ces critiques ne dissuaderont pas Éric Zemmour de se rendre à Londres, le 13 septembre, pour la prochaine manifestation anti-immigration organisée par Tommy Robinson. L’événement vise à rassembler le plus de patriotes possible et promet d’être « le plus grand festival de liberté d’expression du Royaume-Uni », selon le fondateur de l’English Defence League.

Alienor de Pompignan, dans BV