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#webtube : Le fossoyeur de la France, c’est bien Macron. Un troisième gouvernement ou une nouvelle dissolution de l’Assemblée ne résoudront rien. Le mal profond se situe à l’Elysée. Le départ de Bayrou ne fait qu’apporter un peu plus de chaos institutionnel, tout en compliquant la vie de nos entrepreneurs, créateurs de richesses et d’emplois. Depuis la dissolution, l’incertitude du lendemain plombe durement les investissements et les embauches.
Ce vote de confiance décidé par Bayrou à la surprise générale ressemble beaucoup à la dissolution kamikaze de Macron en 2024. Dans les deux cas, il s’agit de reprendre la main face à une opposition récalcitrante.
En 2024, Macron a perdu son pari. Sans majorité, le pays est devenu ingouvernable. Et le 8 septembre ne devrait qu’ajouter un peu plus de confusion au chaos institutionnel actuel.
Lors de la dissolution, un familier de l’Élysée aurait demandé au Président : « Ça va, pas trop dures ces journées ? ». Ce à quoi le chef de l’État aurait répondu :
« Mais pas du tout ! Je prépare ça depuis des semaines, et je suis ravi. Je leur ai balancé ma grenade dégoupillée dans les jambes. Maintenant on va voir comment ils s’en sortent. » En effet, on a vu !
La France, une fois de plus, se retrouve dans la tourmente politique et financière par la faute de Macron. Tout ce qu’il touche, en politique intérieure comme à l’étranger, se transforme en désastre absolu. C’est pire que sous la IVe République.
Bayrou espère-t-il vraiment s’en sortir avec ce vote de confiance, ou bien est-ce une façon de démissionner qui l’exonère de toute responsabilité ? Sur le papier, il n’a aucune chance.
Mais son départ ne résout rien
Beaucoup jugent qu’il est temps de crever l’abcès car ce gouvernement attise toutes les rancœurs. Il faut dire que sa caractéristique principale est une inaction assez sidérante. Son bilan est strictement nul en neuf mois de présence. Or, on juge un gouvernement sur ses 100 premiers jours à Matignon, avant que l’opposition ne se réveille…
A gauche, ce sont LFI et ses supplétifs qui veulent prendre le pouvoir par le chaos. Rien de bien nouveau et le 10 septembre, le blocage du pays ne fera que servir les intérêts de Mélenchon. Barré dans les urnes, il joue la rue.
A droite, c’est le RN, éternelle victime des magouilles électorales alors qu’il est le premier parti de France, qui annonce qu’il ne votera pas la confiance.
On peut comprendre Marine. Non seulement elle a raflé la mise lors des élections européennes, mais le RN était largement en tête du 1er tour des législatives de 2024.
Sans la sordide tambouille électorale des autres partis, LR en tête, la France aurait eu une majorité à l’Assemblée, avec les patriotes au pouvoir. C’est le front républicain qui a plongé la France dans un bourbier inextricable.
https://www.bvoltaire.fr/decouvrez-lassemblee-de-lunion-des-droites-et-des-patriotes

Sans front républicain, le PS obtenait 1 seul siège contre 66 aujourd’hui
LR, avec le vaniteux Wauquiez ennemi des patriotes, aurait obtenu 18 sièges, contre 47 aujourd’hui. Merci LFI !
Marine et son allié Ciotti auraient obtenu 319 sièges sur 577. La France avait donc une majorité plus que confortable. Le parti qui n’a jamais gouverné et n’est nullement responsable du naufrage du pays, aurait pu s’activer au redressement.
Mais tous les antidémocrates du Parlement, qui ont pourtant détruit le pays, ne pensant qu’à leur gamelle, ont rejeté le choix du peuple pour imposer le chaos constitutionnel que nous connaissons.
De plus, Bayrou n’ayant pris aucune mesure contre la submersion migratoire et ayant mis de côté la proportionnelle réclamée de longue date par le RN, il s’est mis à dos le seul vrai parti d’opposition qui le soutenait malgré tout.
Tout comme Barnier, Bayrou n’a tenu aucun compte des souhaits du premier parti de France, celui des patriotes qui refusent de voir notre pays disparaitre dans le tourbillon mondialiste.
Conséquences immédiates du départ de Bayrou
Nous allons revoir la gauche se ressouder pour nous présenter un premier ministre de son choix. Verrons-nous Julie Castet envahir les médias et Mélenchon nous rappeler que la République, c’est lui ? Avons nous besoin d’une nouvelle mascarade pour la désignation d’un troisième gouvernement qui n’aura pas plus de majorité qu’aujourd’hui ?
Il est indéniable que le plan Bayrou pour économiser 44 milliards sur les 1720 du budget de l’Etat est insatisfaisant et injuste. Bayrou n’a pas osé s’attaquer aux trois principaux boulets de notre économie, l’immigration de masse de déshérités qui coûtent plus cher en social que leur maigre contribution au PIB, la gigantesque fraude sociale, devenue sujet tabou car elle touche aussi en grande partie à l’immigration et l’énorme budget social qui approche les 1000 milliards. Un gigantesque gâteau que nous partageons avec toute la planète sans le moindre contrôle. Oui, Bayrou n’a pas traité les vrais problèmes.
Il a avoué à Ciotti qu’il ne toucherait pas à l’immigration qui nous ruine, ni aux scandaleuses dérives de l’AME. Bayrou ne s’attaquera jamais à ce qui plombe nos finances. Il préfère taper sur les retraités que sur les fraudeurs.
Cela dit, non seulement il sera remplacé par un troisième homme qui n’aura pas plus de majorité, mais dans l’immédiat, sa démission va se traduire par la hausse des taux d’intérêt qui peut mener à une crise financière majeure. Les marchés peuvent perdre confiance avec cette instabilité chronique.
Quand les entreprises s’alarment car l’incertitude de l’avenir domine, l’économie s’arrête. Investissements et embauches sont bloqués. Un patron a besoin d’y voir clair.
75 milliards d’intérêts en 2026 et 107 milliards en 2029, ce n’est pas tenable quand la croissance est quasi nulle. Nos 3400 milliards de dettes sont notre tombeau car personne ne semble décidé à les résorber. Tous les pays d’Europe l’ont fait après la crise du Covid, sauf la France qui continue de s’enfoncer au rythme de 140 milliards de dettes supplémentaire par an, 12 milliards par mois.
En 2017, la dette atteignait 2250 mds, elle dépasse les 3400 mds aujourd’hui.
La gestion de cigale de la France s’ajoute à la guerre en Ukraine, la crise énergétique, les taxes américaines et autres défi qui plombent notre compétitivité et notre croissance.
Le départ de Macron, seule solution crédible mais improbable
Il est évident que notre Président n’a nullement l’intention de démissionner. Les institutions le protègent . Il nous dit également qu’il n’est pas question d’une nouvelle dissolution, qui ne ferait d’ailleurs que confirmer l’absence de majorité avec les magouilles institutionnelles habituelles. Le RN ferait encore mieux qu’en 2024 mais il serait barré par tous les partis antidémocrates. Pas question de partager le gâteau avec le camp patriote, jugé infréquentable.
Mais je ne crois pas à la procédure de destitution. Trop complexe et la majorité des 2/3 dans chaque chambre du Parlement sera difficilement atteignable.
Par conséquent, seul le peuple peut prendre son destin en mains. Un retour des Gilets jaunes n’est pas impossible, mais si le chaos s’installe durablement, il est clair que Macron n’hésitera pas à user de l’article 16 pour s’octroyer les pleins pouvoirs.
Ecarter le Président est beaucoup plus compliqué que censurer un gouvernement.
En conclusion, avec Bayrou ou un autre candidat à Matignon, rien n’empêchera pas Macron d’achever son mandat.
Faire pression jusqu’à son départ, comme le clame Philippot, je n’y crois guère.
Au risque de paraitre pessimiste, je crains que le chaos institutionnel dure jusqu’en 2027. Et j’ajoute que le fait de virer Bayrou n’apporte rien au pays et ne fait que décourager un peu plus nos créateurs de richesses et d’emplois. Voilà où mène le refus du verdict des urnes. Ceux qui ont ruiné le pays pendant 40 ans veulent garder le pouvoir en diabolisant le seul parti qui n’a jamais gouverné. Mais le peuple, tôt ou tard, finit toujours par avoir raison.
Le 8 septembre devrait confirmer la chute du gouvernement. Quant au 10 septembre, nul ne sait où cela va mener.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque