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#webtube : Amertume des Ukrainiens, frustration des Européens. Mais pouvait-il en être autrement ? Trump veut la paix quand d’autres, refusant leur défaite, veulent augmenter la pression sur Moscou. Les Européens, Macron en tête, refusent de comprendre qu’il ne peut en aucun cas y avoir de paix durable, aussi longtemps qu’on évacue les causes historiques de la guerre, que ce soit en Ukraine ou en Palestine.
Or, les causes du conflit israélo-palestinien remontent à 1947, tandis que celles de la guerre en Ukraine datent de 1990. Le narratif mensonger rabâché par les perroquets otaniens, qui mettent sous le tapis toutes les turpitudes occidentales à l’adresse de Moscou depuis la fin de la guerre froide, n’amèneront pas la paix, bien au contraire.
La russophobie ambiante ne fait que conforter le Kremlin et le peuple russe dans leurs convictions, persuadés de mener un combat existentiel face à un Occident qui veut toujours la peau de l’Ours, comme au temps de l’URSS.
La rencontre entre Trump et Poutine n’a donné aucun résultat concret, du moins annoncé publiquement, mais nous avons vu les deux chefs des armées les plus puissants de la ,planète échanger dans une ambiance cordiale et chaleureuse, ce qui est primordial pour la paix du monde.
Je ne partage pas l’avis des médias qui jugent Poutine vainqueur de la rencontre. Il n’y a ni gagnant, ni perdant. Trump a tout simplement compris le point de vue du Kremlin, mis sous le tapis depuis le début de l’offensive russe.
Il faut simplement se réjouir de cette rencontre qui ouvre la voie à des relations cordiales entre les deux premières puissances atomiques du monde, qui totalisent à elles deux près de 12 000 têtes nucléaires, soit près de 90% de l’arsenal atomique mondial.
Alors que Zelensky et quelques illuminés totalement inconscients en Europe, rêvent d’un engagement de l’Otan dans cette guerre, voir Poutine et Trump afficher leur bonne entente a quelque chose de rassurant. C’est surtout cela la bonne nouvelle, à défaut de mesures concrètes. Les deux hommes ont appris à mieux se connaitre.
Je pense que pour la première fois, la Maison-Blanche a pu écouter l’argumentation russe. Une argumentation qui n’autorise apparemment pas de cessez-le-feu immédiat, mais qui permet d’espérer une paix durable, avec des garanties de sécurité pour tous en Europe.
Zelensky rencontrera Trump le 18 août pour écouter les conditions de Poutine. A priori, le Tsar n’a pas changé ses objectifs depuis 2022. La seule inconnue reste l’étendue des territoires qui seront annexés à la Russie. Pour le reste, neutralité de l’Ukraine, démilitarisation, changement de régime à Kiev, je ne pense pas que le Kremlin revienne là dessus.
Rappelons quand même que si les Ukrainiens, les Allemands et les Français avaient appliqué les accords de Minsk en 2015 au lieu de les saboter, et si les Occidentaux avaient accepté les négociations de paix en mars 2022, au lieu de promettre une victoire impossible à Zelensky, nous n’en serions pas là.
Les conséquences de cette guerre, il fallait y penser avant, pas maintenant qu’elle est perdue.
C’est finalement Medvedev qui résume le mieux et le plus simplement la rencontre à Anchorage. Ce sont bien Kiev et l’Europe qui refusent la paix.
1. Un mécanisme complet de rencontres entre la Russie et les États-Unis au plus haut niveau a été rétabli. Calme, sans ultimatums ni menaces.
2. Le président russe a personnellement et en détail exposé au président américain ses conditions pour mettre fin au conflit en Ukraine.
3. À l’issue d’une conversation de près de trois heures, le chef de la Maison Blanche a renoncé à intensifier la pression sur la Russie. Du moins pour l’instant.
4. Important : la rencontre a prouvé que des négociations sont possibles sans conditions préalables et en même temps que la poursuite de l’opération militaire spéciale.
5. Principal : les deux parties ont directement attribué la responsabilité d’atteindre des résultats futurs dans les négociations pour mettre fin aux hostilités, à Kiev et à l’Europe
On notera en effet que depuis l’arrivée de Trump à la Maison-Blanche, ce sont les Européens qui ont redoublé d’agressivité envers Moscou, vidant leurs entrepôts d’armements et de munitions et préparant leur 19e train de sanctions au lieu d’oeuvrer à la paix. Mais leur politique est un fiasco absolu.
Ils refusent leur défaite pourtant inéluctable et prolongent le calvaire du peuple ukrainien, saigné à blanc pendant que les dirigeants détournent les milliards de l’aide occidentale.
L’histoire jugera les véritables responsables de cette tragédie largement évitable.
En attendant, espérons que Trump n’écoutera pas les têtes brûlées de son camp et qu’une prochaine rencontre à Moscou avec Poutine, permettra de faire un pas de plus vers la paix.
L’Ukraine ne survit qu’avec les armes occidentales, le renseignement américain et les conseillers de l’Otan. Que tout cela cesse et la guerre s’arrêtera en 24h.
Rappelons à tous ceux qui soutiennent le saltimbanque mafieux et corrompu de Kiev, que celui-ci a été élu en 2019 sur deux promesses de campagne : ramener la paix dans le Donbass, en guerre depuis 2014, et éradiquer la corruption généralisée en Ukraine. Un beau conte de fée auquel a cru le peuple ukrainien, à tort. C’est cette trahison de Zelensky qui a provoqué l’offensive russe. Et l’Otan a tout aggravé.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque