. Macron totalement ignoré par Trump sur le dossier ukrainien

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#webtube : Faut-il s’en étonner ? Il indispose tout le monde. Rappelons que notre Mozart national s’est d’abord mis à dos Poutine, avec son incessant double jeu sur l’Ukraine, parlant de paix avec le Tsar tout en livrant nos canons Caesar à Zelensky. Ce sont des armes françaises qui sèment la mort chez un peuple ami, alors que nous ne sommes pas en guerre avec la Russie. Et cela, sans l’aval du parlement ni l’accord du peuple. Une ignominie absolue.

La France avait un rôle historique à jouer dans cette guerre, en oeuvrant à la paix sans relâche et sans se lancer dans une escalade insensée contre ce grand pays qui nous a sauvés du nazisme. Mais Macron a tout saccagé, comme toujours.

Ensuite, notre lumière élyséenne, persuadée de maitriser toutes les situations, a voulu jouer au plus fin en reconnaissant un Etat palestinien, alors qu’il avait proposé une coalition anti-Hamas au début du conflit !

Tsahal est en pleine guerre, les derniers otages ne sont pas libérés, mais Macron ne trouve rien de mieux que de donner raison aux terroristes qui ont programmé la barbarie du 7 octobre. Difficile de faire plus irresponsable sur le timing, dans le seul but d’accaparer la lumière.

Il n’en fallait pas plus pour mettre Trump dans une colère noire, à juste titre.

La diplomatie des volte-face à tout propos est un désastre monumental pour la France, que plus personne n’écoute. Notre déclassement général est effrayant.

La France gaullienne était admirée et enviée, celle de Macron, ruinée, fait pitié.

Hier, après  l’entretien entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff, Donald Trump a parlé au téléphone avec Volodymyr Zelensky. Le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier allemand Friedrich Merz, le président finlandais Alexander Stubb, et le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte ont participé à cette conversation.

https://www.courrierinternational.com/reveil/2025-08-07#article-1

Avec un absent de taille, le promoteur de la « coalition des volontaires », Macron.

Cet épisode montre une fois de plus que les habits de la magistrature suprême sont bien trop grands pour le chouchou des mondialistes, catapulté à l’Elysée alors qu’il n’a aucunement l’étoffe d’un homme d’Etat. Il va nous laisser une France avec vingt ans de retard, ruinée et au bord de la guerre civile.

Ce qui semble se préciser, c’est une rencontre entre Trump et Poutine dans des délais très proches. Où ? On parle des Emirats arabes unis. Quid de l’ultimatum qui expire demain ? Aux oubliettes à priori.

« Poutine et Trump ne se sont pas rencontrés depuis la réélection du président américain, au grand regret de ce dernier. Les deux hommes ont tenu un sommet russo-américain en juillet 2018 à Helsinki, lors du premier mandat de Trump. De l’avis général, le président américain avait été dominé par son homologue russe. Le dernier sommet russo-américain s’est tenu en juin 2021 à Genève, entre Poutine et Biden. Les deux dirigeants avaient fait le constat de leurs désaccords sur l’élargissement de l’OTAN aux frontières de la Russie. En décembre, les Russes avaient adressé aux Américains, aux Européens et à l’OTAN, des propositions de traité et d’accords sur une nouvelle architecture de sécurité en Europe. Ces propositions, qui reposaient sur la neutralité de l’Ukraine, avaient été balayées par les Américains et leurs supplétifs européens. Deux mois plus tard, en février 2022, Poutine lançait sa guerre contre l’Ukraine… » (blog de Marc Legrand, historien)

Voilà maintenant plus de quarante mois que je pense que les Occidentaux ont bien de la chance d’avoir Poutine en face d’eux. Je ne crois pas que Medvedev ou Patrushev auraient supporté les provocations incessantes des va-t-en-guerre, ni l’escalade sans fin dans les armements livrés à Kiev, ainsi que la participation de « conseillers » de l’Otan sur le terrain. Nous sommes passés de la livraison de gilets pare-balles en 2022, à la fourniture d’avions de combat et de missiles longue portée, avec le soutien du renseignement satellitaire américain, le tout sans la moindre réaction de Poutine, autre que verbale.

C’est incompréhensible, mais c’est ainsi. Jamais cette guerre n’aurait dû s’éterniser autant si Poutine avait lancé un ultimatum à l’Occident dès la première ligne rouge franchie.

A mon avis, aucun responsable occidental n’aurait pris le risque d’un embrasement pour sauver l’Ukraine qui n’intéresse personne. Nous en serions restés à la livraison de gilets pare-balles et de l’aide humanitaire, écourtant la guerre et évitant un carnage qui a fait plus de deux millions de morts et blessés, sans oublier les innombrables veuves et orphelins.

Poutine va gagner cette guerre, c’est évident, mais a-t-il eu tort de laisser franchir toutes les lignes rouges sans réagir ? L’histoire jugera. Sans doute avait-il ses raisons.

Quand cette guerre s’achèvera, il appartiendra aux historiens de nous livrer la vérité sur cette tragédie, d’autant plus insupportable qu’elle était évitable en écoutant tout simplement Poutine, qui réclamait des garanties de sécurité pour toute l’Europe.

Mais l’Otan a choisi de le pousser à l’offensive, pour justifier sa guerre contre la Russie. Mauvaise pioche.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque