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#webtube : La récente arrivée d’une nouvelle administration états-unienne est l’occasion de prendre les médias sur le fait. Les médias sont un des piliers de la démocratie. Apportant au bon peuple les faits certains et vérifiés dont il a besoin, ils lui permettent de se faire une opinion enracinée dans le réel et de décider de façon éclairée et vraiment démocratique vers qui il va porter ses suffrages. Telle est l’histoire que les médias nous racontent, qu’ils se racontent. La récente arrivée d’une nouvelle administration états-unienne est l’occasion de prendre les médias sur le fait.
Une première affaire nous est révélée par un article du Nouvel Obs du 27 mars 2025. Voici que cette nouvelle administration travaille à purger les documents gouvernementaux de certains mots désormais interdits. C’est, d’ailleurs, le titre de l’article : « Les mots interdits de l’Amérique ». Par exemple, il ne faut plus dire « mères », dans les documents officiels, mais « personnes qui accouchent », pour inclure les transgenres. Vous voyez le scandale inouï !
Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : cette obligation ne provient pas de la nouvelle administration, elle avait été imposée par Joe Biden. Mais, curieusement, Le Nouvel Obs n’avait jamais estimé nécessaire, jusqu’ici, de nous signaler ce changement administratif majeur réalisé par le précédent président démocrate.
Une deuxième affaire nous est révélée par un article du Monde du 4 avril 2025. Voici que cette nouvelle administration a décidé de façon arbitraire que le plus haut sommet des États-Unis, qui s’appelait jusqu’ici le « mont McKinley », sera désormais dénommé, dans les documents administratifs, le « mont Denali ». Vous voyez le scandale inouï !
Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : cette nouvelle dénomination avait, en fait, été imposée par Barack Obama et l’administration actuelle s’est contentée de restituer à ce sommet son nom historique, « mont McKinley ». Mais, curieusement, Le Monde n’a pas pris la peine de nous rappeler cette modification toponymique majeure décrétée par le président démocrate qui a précédé le premier mandat de Donald Trump.
Une troisième affaire nous est révélée par un article du Monde (toujours lui) en date du 10 avril 2025. La journaliste n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de Sylvie Kauffmann, officier de l’ordre des Arts et des Lettres, membre du groupe européen de la Commission trilatérale, directrice éditoriale du Monde, etc. (voir sa fiche Wikipédia).
Donc, notre journaliste nous parle d’un physicien de 39 ans, chinois de naissance devenu citoyen états-unien, qui avait décroché (grâce à ses compétences) une chaire à vie au département de physique du Boston College (Massachusetts). Mais la Fondation nationale scientifique américaine, une institution fédérale qui subventionnait ses recherches, a décidé de suspendre ce financement. Si bien que le docteur Ding Hong a été obligé de repartir pour la Chine, où il travaille désormais à l’institut de physique de l’Académie des sciences chinoises.
Comme le souligne avec horreur Le Monde, « du jour au lendemain, des budgets sont amputés ; les institutions les plus prestigieuses se trouvent menacées de perdre des subventions fédérales de centaines de millions de dollars ». Vous voyez le scandale inouï !
Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : ce chercheur d’origine chinoise a été victime de restrictions budgétaires en 2009, au début du premier mandat de Barack Obama. Mais Mme Kaufmann, qui connaissait ce chercheur depuis 2009, n’avait jamais pris la peine de nous faire savoir qu’il n’avait pas fallu attendre le méchant Trump pour voir des financements scientifiques supprimés brutalement.
Ces médias, qui se vantent de nous raconter tous les faits significatifs susceptibles de nous éclairer dans notre vie démocratique, se sont bien gardés de nous faire connaître à l’époque ces faits pourtant très caractéristiques et, à certains égards, inquiétants. Certains iraient même jusqu’à parler de désinformation propagée par ces médias, mais ce serait une expression très irrespectueuse à l’égard de ces « piliers de la démocratie » que sont les médias (officiels). Cependant, n’avons-nous pas un peu le droit d’être méfiants quand les mêmes médias s’insurgent devant des procédés que la nouvelle administration états-unienne a tout simplement repris aux administrations (démocrates) précédentes ? N’avons-nous pas la tentation de nous dire, in petto : « Que nous cachent aujourd’hui ces médias, comme ils nous l’ont caché hier ? »
Eh bien, c’est tout simple : un livre récent intitulé Le Péché originel, paru en mai 2025 aux États-Unis et rédigé par deux journalistes reconnus (dont un présentateur sur CNN), vient de révéler avec toutes les précisions et preuves nécessaires que le Parti démocrate et les médias ont dissimulé avec persévérance le fait que Joe Biden n’était, dès avant son élection en 2020, plus en mesure de réellement diriger le pays qu’il était censé gouverner, en raison de son déclin physique et mental (L’Express du 19 mai 2025 : « Le grand mensonge des démocrates »). Voilà où nous mènent ces médias qui, tout en prétendant nous informer avec exactitude en tant que « piliers de la démocratie », nous dissimulent en fait sciemment des informations capitales.
Alexandre Dumaine, dans BV