. Pour eux, « LFI, en 2027, c’est fini ! » : Mélenchon boycotté par des Algériens !

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#webtube : Le chef des Insoumis a provoqué un tollé, sur les réseaux, en réclamant la libération du journaliste français en Algérie. À trop vouloir jouer les équilibristes, Jean-Luc Mélenchon ulcère un public qu’il s’était pourtant acharné à séduire. En prenant la défense d’un journaliste français emprisonné en Algérie, le leader insoumis s’est attiré les foudres d’une partie de la diaspora algérienne. Un retournement brutal, pour celui qui n’a cessé de flatter cette communauté dans le but de construire un socle électoral.

La gifle d’une communauté qu’il chérissait

Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Jean-Luc Mélenchon dénonce un « silence français à géométrie variable » et s’indigne du sort de Christophe Gleizes, journaliste français emprisonné en Algérie depuis un an. Pour discréditer la droite, il cite au passage Boualem Sansal, dont la cause est portée depuis des mois par le camp conservateur. Sauf qu’ici, la ficelle est un peu grosse. Quelques mois plus tôt, LFI avait voté contre la résolution européenne exigeant la libération de Sansal.

À ce sujet — S. Delogu désavoué par son parti : LFI provoque la rage de son électorat sur les réseaux

Manque de chance, cette fois, la manœuvre se retourne contre lui. Il suffit de lire les réactions sur les réseaux. « Allez, hop désabo ! », écrit l’un. « Vous n’avez pas à ordonner quoi que ce soit à l’Algérie, c’est un pays souverain », réplique un autre. La charge est assez crue et nombreux sont ceux qui actent déjà une rupture : « Vous montrez votre vrai visage de colon »« Je regrette d’avoir voté pour vous à trois reprises. Plus jamais »« Les Algériens ne voteront plus pour vous »« LFI, en 2027, c’est fini ! »« La goutte de trop ! »

Cerise sur le gâteau, certains dressent déjà la statue de son remplaçant. À côté des messages de colère, les photos de Dominique de Villepin commencent à circuler : « Heureusement qu’il y a Villepin pour sauver le droit »« Il est temps de se réveiller, nous les Franco-Algériens » ou encore « Finalement, vous êtes pas bien différent de la classe politique française ». Certains électeurs maghrébins commencent à regarder ailleurs…

Une stratégie qui se retourne contre lui

Tout ça pour cela ? Depuis des années, Mélenchon cajole ce public. Il commémore les massacres de Sétif, attaque le colonialisme, accuse la droite d’attiser les tensions, dénonce les « provocations » de Retailleau, défend une vision apaisée des relations franco-algériennes, sans jamais remettre en cause les influenceurs qui se jouent du laxisme français. « Ce sont nos frères, nos sœurs, nos grands-parents, nos amis », disait-il.

Le timing n’arrange rien. Quelques jours avant la sortie de Mélenchon, son député Sébastien Delogu donnait une interview sur Canal Algérie, remettant en cause la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. Tollé, côté marocain. LFI désavoue Delogu dès le 1er juillet. Dans un essai de rééquilibrage, il perd ses deux soutiens ! Comme le résume cruellement un internaute arborant un drapeau marocain : « Les pauvres, ils ne leur reste plus que les Tunisiens. »

À force d’oublier les siens…

À force de s’adresser à l’extérieur, Mélenchon en oublie ses propres électeurs, ceux qui vivent en France, qui subissent l’insécurité, le communautarisme, les tensions importées. Ceux-là, il ne les consulte pas. Ne parle pas en leur nom.

En croyant parler à une communauté acquise, Mélenchon semble avoir oublié que la fidélité politique ne se décrète pas. Et elle se perd, surtout, quand on court désespérément après des intérêts qui ne sont pas ceux de la France.

Alienor de Pompignan, dans BV