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°° WEBTUBE : Précisons tout d’abord d’abord l’aspect polytechnique : la saturation du réseau serait à l’heure actuelle (mardi 29 avril 2025 au matin) l’hypothèse la plus vraisemblable comme le suggère Le Point : “(…) À 12 h 30, au moment de la panne, la production espagnole d’électricité dépassait 28 gigawatts, dont 60 % générés par le solaire, selon les données compilées par Electricity Maps. Or l’Espagne est mal équipée, en cas de pic de production, pour gérer les excédents. Ses capacités de stockage restent limitées. Et la péninsule, sorte « d’îlot énergétique », a des interconnexions limitées avec l’Europe : le pays peut exporter quelque 3 000 mégawatts vers la France, autant vers le Portugal, et 1 400 mégawatts vers le Maroc. Que faire, à l’instant T, si ses voisins n’ont pas besoin de surplus d’électricité ? « La dépendance aux renouvelables expose à des pointes imprévisibles », avance un expert. (…)”
Le Figaro parle de “12H33” l’heure de la panne (faut-il y voir aussi un “signe” ? 12 apôtres et 33 âge supposé de la mort du Christ ?) mais ce second média ne va pas aussi loin dans l’analyse que le premier tant celle-ci peut générer beaucoup de points de friction quant à l’utilité de produire autant d’électricité sans avoir les moyens de la distribuer ; surtout lorsqu’elle s’avère très difficile (pour l’instant) à stocker, en particulier s’il s’avère impossible d’installer des “bassines” permettant entre autres de “jouer” avec plusieurs d’entre elles dans une sorte de système permanent de vases communicants (STEP) mais elles sont attaquées par les fanatiques de la deep ecology parce que leur but n’est pas de chercher des “alternatives” mais de toutes les empêcher…
Ce problème de saturation (loop flows) qui fragilise le réseau se pose aussi en France comme le répète à l’envi Fabien Bouglé ; pourquoi en effet surmultiplier les champs d’éoliennes si le réseau n’est pas au niveau et surtout s’il s’agit de le faire au détriment du nucléaire, alors que nous avons bien plus besoin de micro-réacteurs nucléaires permettant de délocaliser une énergie par ailleurs “propre” afin d’alimenter les circuits courts (surtout en cas de réindustrialisation, mais il nous faudrait un Musk ou un Mileï…) ?
Enfin remarquons que comme toujours les politiques soi-disant écologiques mettent toujours la charrue avant les bœufs (qu’elles veulent d’ailleurs supprimer) en lançant à coup de centaines de milliards affairistes non seulement des installations inutiles mais également en inadéquation avec les capacités de distribution, semblables en cela avec ces constructions à vive allure de pistes cyclables, de ZFE et de ZFL, sans mettre à niveau des transports en commun par ailleurs fragilisés par leur saturation et l’insécurité à certaines heures et endroits, elle-mêmes liées au nihilisme du sans-frontiérisme et du laxisme judiciaire.…
Concernant maintenant le “vécu” de ce black out prolongé, disons que selon l’endroit où l’on était (c’est-à-dire ni dans un ascenseur ou métro) les choses ont montré comme prévu la fragilité de notre dépendance aux réseaux, surtout lorsque les machines à cash sont en panne, empêchant de pouvoir se nourrir pour les touristes, une famille française en pleurs à Cordoue, heureusement renflouée contre chèque par une autre famille qui avait eu la bonne idée d’avoir des billets en bonne et due forme… En tout cas, l’importance d’avoir du cash sur soi a été amplement démontrée ici, d’où une méfiance à maintenir en cas d’euro numérique imposé à terme…
Où l’on assista aussi à un début de panique lorsqu’il s’agissait d’acheter des lots de bougies, les vendeurs de bric-à-brac s’en donnaient à cœur joie voulant même monter les prix devant l’afflux mais reculant à le faire face aux rouspétances… Mais dans l’ensemble peu de panique, surtout le soir, l’absence de lumière permettant de mieux voir les étoiles, incapables cependant de nous éclairer en externe…
Lucien Samir Oulahbib, Riposte Laïque