. Nantes. Menacé, harcelé, agressé : le calvaire d’un étudiant de droite dans une université sous la terreur de la gauche

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Articles    : Avril 2025Mar 2025Fev 2025Jan 2025 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : À Nantes, un étudiant de droite, que nous appellerons Julien, a accepté de témoigner anonymement pour Breizh-info.com. À 22 ans, il a décidé de quitter l’université après des mois de violences physiques et psychologiques liées à ses convictions politiques. Un récit glaçant d’une réalité trop souvent passée sous silence dans les milieux universitaires, mais également dans un monde politique totalement inféodé au gauchisme, ces dernières semaines en sont des témoignages. Un témoignage qui rappelle les violences que subissent les étudiants dans les facultés marquées à gauche, à Rennes comme à Nantes, pour ne citer que la Bretagne.

Breizh-info.com : Que vous est-il arrivé exactement à l’université de Nantes ?

Julien : Je suis en troisième année d’Histoire sur le Campus du Tertre à Nantes. Je suis arrivé à la fac avec tout d’abord l’envie d’étudier, mais étant également attaché à la vie politique, avec l’envie de débattre, de m’investir dans la vie étudiante. La première année, j’ai étudié uniquement. Puis la seconde,  j’ai commencé à distribuer quelques tracts pour un syndicat de droite et à  coller quelques autocollants ici ou là sans toutefois prendre ma carte ou militer activement. Rien d’extrême, je ne me reconnais pas particulièrement dans les mouvances radicales. J’apprécie aussi bien un Retailleau, qu’un Wauquiez ou que Philippe de Villiers. Mais cela a suffi pour que je sois rapidement ciblé.

Les premières semaines, j’ai reçu des insultes. Ensuite, des tracts que je distribuais ont été arrachés de mes mains, jetés par terre, piétinés. Puis sont venues les intimidations plus directes. Une tape violente sur la nuque dans le hall, un croche-pied dans un couloir. Une fois, je me suis retrouvé au sol, sous les rires d’un petit groupe. Et personne n’a bougé.

Breizh-info.com : Vous avez aussi été victime d’atteintes à votre domicile ?

Julien : Oui. J’ai manifestement déjà été suivi. Mon appartement a été tagué à deux reprises. Une fois, on a écrit « FAF » sur ma porte. Une autre fois, de la mousse expansive dans ma serrure J’ai porté plainte, photos à l’appui (NDLR : nous avons pu consulter une des plaintes déposées). Aucune suite pour le moment. On m’a même demandé si ce n’était pas un « canular entre étudiants ». Comme si c’était une blague.

Breizh-info.com : Avez-vous alerté les responsables de l’université ?

Julien : Non. C’est peine perdue. Vous avez vu ce que pense la directrice de l’Université de la droite ? J’en ai surtout discuté avec d’autres étudiants, pour le coup pas du tout politisés. On m’a écouté, on m’a conseillé de ne pas « envenimer les choses ». En clair : tais-toi. J’ai tenté d’alerter quelques élus locaux. Aucun n’a répondu. Ni la mairie, ni la région, ni même les parlementaires. Je pense qu’ils ont peur. Peur d’être taxés de complicité avec « l’extrême droite » s’ils défendent un étudiant simplement de droite.

Breizh-info.com : Avez-vous identifié vos agresseurs ?

Julien : Pas pour mon domicile. Pour les coups de pression à la faculté, oui, bien sûr. Ils font ce qu’ils veulent dans cette université. Il y a aussi des étudiantes, militantes féministes, qui viennent vous menacer, vous insulter. Et si vous réagissez, vous êtes aussitôt accusé de « violence sexistes » ou « patriarcales ». On vous piège, on vous pousse à bout.

C’est un climat toxique. Il suffit qu’un visage ne plaise pas, qu’un look ne plaise pas, qu’un propos soit mal interprété, et vous êtes catalogué, ostracisé, harcelé. Finalement ceux qui prônent la tolérance au quotidien sont les personnes les plus intolérantes que je connaisse, aucun dialogue n’est possible.

« J’ai perdu confiance en mon avenir universitaire »

Breizh-info.com : Quel impact cela a-t-il eu sur vous ?

Julien : J’ai commencé à faire des crises d’angoisse. Je n’arrivais plus à dormir, je redoutais d’aller en cours. Je regardais partout, tout le temps. Et puis je me suis mis à faire des malaises, à perdre pied. Mon médecin a diagnostiqué un burn-out. À 22 ans… Alors j’ai décidé d’arrêter. De quitter la fac prochainement, de toute façon, j’ai l’impression d’être dans une voie de garage. Je vais chercher du travail, dans le bâtiment peut-être. Travailler, voir des gens normaux, loin de cet entre-soi militant et délétère. J’ai perdu confiance en mon avenir universitaire. Je n’ai pas envie de me battre seul face à ces gens qui ont tous les droits. Je n’en ai pas la force, ni les moyens.

Breizh-info.com : Que voudriez-vous dire aux responsables politiques et universitaires ?

Julien : Il faut que ça cesse. Que chacun puisse s’exprimer, militer, débattre, sans peur. Aujourd’hui, si vous êtes de gauche, vous êtes célébré. Si vous êtes de droite, vous êtes ciblé. Ce n’est pas ça, la démocratie.

Je lance un appel : qu’on protège tous les étudiants. Qu’on respecte toutes les opinions. Et qu’on fasse enfin la lumière sur ce qui se passe dans les universités comme celle de Nantes. J’ai des amis à Rennes 2, ils voient la même chose sans la subir. Ce n’est pas juste mon histoire. Beaucoup d’autres n’osent pas parler.

Propos recueillis par la rédaction de Breizh-info.com

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