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°° WEBTUBE : Il est des moments où les plaques tectoniques de l’Histoire se mettent à grincer avec une brutalité inédite. Des instants de bascule où ce qui semblait immuable vacille. Ce que nous vivons en ce moment est de cet ordre-là. Après les soubresauts géopolitiques – de la guerre en Ukraine à la contestation de l’ordre mondial par les BRICS – le séisme gagne désormais l’économie. Et ce n’est pas un frémissement. C’est un renversement de paradigme, un coup de hache porté au tronc pourri de la mondialisation dérégulée.
Par un geste aussi simple que symboliquement explosif – le rétablissement de barrières douanières – Donald Trump a brisé le tabou fondateur de l’ordre globalisé post-1991. L’Amérique, mère du libre-échange mondialisé, envoie valser les dogmes qu’elle avait imposés au reste du monde. Et avec eux, une élite technocratique transnationale qui n’a eu de cesse, depuis trente ans, de dissoudre les nations dans un bouillon marchand sans frontières, sans peuples, sans racines.
Le projet de Trump ? Réindustrialiser. Redonner du pouvoir aux travailleurs. Remettre la production au cœur de l’économie réelle. Redonner aux États leur souveraineté monétaire, énergétique, industrielle. Bref, reconstruire ce que le capitalisme financier – celui de BlackRock, des forums de Davos et des cercles de Bruxelles – avait méthodiquement démantelé.
Ce n’est pas un simple revirement politique. C’est un acte de guerre économique et idéologique contre un système dont l’Union européenne est aujourd’hui le dernier bastion politique.
Quand Trump coupe les financements de l’USAID, c’est toute une nébuleuse d’ONG, de fondations, de réseaux médiatiques “progressistes” qui voit sa perfusion s’interrompre. Car ces structures n’étaient pas des philanthropes : elles servaient à préparer les esprits, à formater les élites, à faire entrer les nations récalcitrantes dans le moule mondialisé par la petite porte des « valeurs universelles ». Trump referme cette porte. Et c’est un choc.
L’Europe, déjà fragilisée par sa perte de compétitivité, sa dépendance énergétique et sa crise démographique, se retrouve en première ligne. Le discours du sénateur J.D. Vance à Munich n’était pas une mise en garde. C’était un ultimatum. Adaptez-vous au monde qui vient. Ou disparaissez. Une phrase qui résonne comme une sentence pour une Union européenne qui répond par plus de centralisation, plus de censure, plus de fuite en avant fédéraliste.
Les signes sont là : annulation d’élections, suppression de médias dissidents, encadrement croissant de la parole publique. Le camp mondialiste, acculé, se cabre. Mais en agissant ainsi, il dévoile sa nature profonde : celle d’un pouvoir post-national qui, pour se maintenir, doit désormais piétiner les principes démocratiques qu’il prétend incarner.
La confrontation ne fait que commencer. Elle est inévitable. D’un côté, un modèle fondé sur les peuples, les frontières, le travail réel. De l’autre, un empire d’abstractions, de normes et de marchés. La tension entre ces deux visions du monde est désormais ouverte, frontale. Et la France, comme la Bretagne, devra tôt ou tard choisir son camp.
La mondialisation ne s’effondre pas en silence. Elle crie, elle griffe, elle accuse. Mais elle tombe. Et ceux qui auront su reconstruire sur ses ruines une économie enracinée, une souveraineté restaurée et un peuple debout, auront écrit l’acte de naissance du monde d’après.
L’effondrement est en cours. À nous d’en faire une renaissance.
David Prenvide (inspiré du tweet ci-dessous)
#Chronique_d_un_effondrement-Et soudain tout s’accélère
— Frédéric Aigouy (@frederic_RTfr) April 7, 2025
Jusqu’à présent cantonné à la sphère géopolitique, le grand bouleversement vient d’entrer avec fracas dans la sphère économique: en imposant ses tarifs douaniers, Donald Trump a pris le diable de la mondialisation débridée… pic.twitter.com/L9TgkOxsGc
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