. Manif contre le racisme… et le fascisme : LFI dans ses pompes et ses oeuvres

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Articles    : Mar 2025Fev 2025Jan 2025Dec 2024 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Ce samedi 22 mars, était donc organisée à Paris et dans plusieurs grandes villes de France (Avignon, Bordeaux, Marseille, Montpellier, Nantes, Rennes, Toulouse), la manifestation « contre le racisme et l’antisémitisme » à l’appel de partis, syndicats et associations de gauche et d’extrême gauche... Au fait, combien étaient-ils à manifester ? Quelques milliers tout au plus dans tout le pays. Pas de quoi en tout cas transformer cette après-midi grisâtre de début de printemps en grand soir estival révolutionnaire.

Évidemment, le parti de Jean-Luc Mélenchon a accaparé l’événement en le transformant en manifestation « contre le racisme et le fascisme », selon le site de LFI qui, curieusement, ne mentionne pas la lutte contre l’antisémitisme. On imagine que cela va sans dire et donc sans l’écrire. Après la polémique sur le visuel à caractère antisémite représentant Cyril Hanouna cela peut surprendre. Ou pas…

Juste un extrait de cette invitation de LFI à manifester : « En France, Le Pen et Bardella surfent sur le racisme pour fracturer l’unité du peuple et assurer la domination des puissants. Leurs idées contaminent le gouvernement Bayrou/Retailleau et s’appuient sur une offensive médiatique impulsée par les médias du groupe Bolloré. » Une manifestation « pour l’unité du peuple contre le racisme ; pour stopper l’extrême droite et ses idées ; pour dégager Macron, Bayrou et Retailleau ». Voilà pour les « buts de guerre » de cette manifestation. Mais il n’y avait pas que LFI à défiler : les partis socialiste et communiste en étaient, troupes faméliques qui semblent assumer ainsi leur rôle de supplétif de LFI.

Évidemment, la plupart des grands chefs et cheftaines à plumes de LFI étaient présents à Paris : Éric Coquerel, Rima Hassan, Clémence Guetté, Mathilde Panot, Danièle Obono, Ersilia Soudais. Avantage : comme tous les députés nationaux portaient leur écharpe de parlementaire, cela faisait un peu de tricolore dans le paysage. Le grand patron, Jean-Luc Mélenchon, avait fait le déplacement à Marseille où il a marché aux côtés de Manuel Bompard et Sébastien Delogu, régionaux de l’étape.

Mathilde Panot, au mieux de sa forme, a harangué la foule en appelant aux mannes de 1793 : «… Et comme les révolutionnaires de la grande révolution française, nous redisons… “Liberté, Egalité, Fraternité” ou la mort ! » La mort pour qui ?

Danièle Obono, elle aussi, y est allée de son discours contre les « racistes et les fascistes qui sont à l’Élysée, à Matignon ou dans les médias ». On notera cette phrase très intéressante : « La question de l’antiracisme n’est pas une question morale, la question de l’antiracisme n’est pas une question esthétique . elle est une question vitale pour des millions d’entre nous ! C’est une question stratégique ! » « Stratégique » ? C’est-à-dire électorale ?

À ce sujet — Avec LFI, l’imagerie antisémite connaît un curieux regain

Évidemment, les causes LGBTQ et palestinienne, la défense de l’immigration clandestine (« les sans-papiers») marchaient quasiment main dans la main dans une sorte de convergence fantastique des luttes. On a même vu un groupe LGBT en appeler à la solidarité avec « les sans-papiers du monde entier ». Tant qu’à faire. Cela va sans dire que les drapeaux palestiniens et les keffiehs flottaient au vent.

Évidemment, sur le passage de la manif, on a pu voir un « MORT AUX KEUFS » gribouillé sur un mur. La routine.

Au fait, combien étaient-ils à manifester ? Quelques milliers tout au plus dans tout le pays. Pas de quoi en tout cas transformer cette après-midi grisâtre de début de printemps en grand soir estival révolutionnaire.

Boulevard Voltaire