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°° WEBTUBE : Si le bilan de Macron, aussi ondoyant qu’irrésolu, est une catastrophe absolue pour la France, celui de Netanyahou est réellement impressionnant. Parfois seul contre tous, mais toujours déterminé et convaincu du succès final, le Premier ministre israélien n’a pas hésité à engager son pays et son armée sur plusieurs fronts simultanés. Le résultat est à la hauteur de la réputation de Tsahal et du Mossad : la victoire est totale.
Après 15 mois d’une guerre difficile, les observateurs les plus honnêtes reconnaissent aujourd’hui que « Bibi » a été le seul à avoir eu une vision stratégique payante. Seuls les indécrottables antisémites et analystes de mauvaise foi diront le contraire. Le bilan est bien là :
– Le Hamas est anéanti, ne conservant qu’une maigre force résiduelle de 1000 combattants soumis au feu continu de Tsahal. Il y a peu de chance pour que le mouvement terroriste renaisse de ses cendres.
– Le Hezbollah a été décapité et n’est plus cet arrogant Etat dans l’Etat, qui imposait sa loi au Liban. Le leader Hassan Nasrallah a été éliminé avec la plupart des chefs terroristes.
– Assad ayant été chassé du pouvoir, Tsahal a mis en œuvre un vaste programme de destruction de tout l’arsenal militaire syrien, afin qu’il ne tombe pas aux mains des milices chiites soutenues par Téhéran ou des jihadistes venant de prendre les rênes à Damas.
– Les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l’Iran, sont également sous le feu de Tsahal et nul doute que leur sort sera celui du Hamas ou du Hezbollah, avec la destruction de leur outil militaire menaçant Israël.
« Nous allons traquer les dirigeants houthistes, les frapper comme nous l’avons fait ailleurs. Personne ne pourra nous échapper », a déclaré le ministre israélien de la Défense.
« Il faut couper cette branche terroriste de l’axe du mal iranien », ajoute Netanyahou.
Quel citoyen n’aimerait pas avoir un tel chef d’Etat à poigne pour le protéger ? Les Netanyahou se comptent sur les doigts d’une seule main à travers le monde. Mais les pleutres qui ne savent que subir face aux menaces sont légion.
Les grincheux, c’est-à-dire les mêmes antisémites qui ont relayé la propagande du Hamas sans discontinuer et surtout sans jamais relativiser les chiffres surévalués des pertes civiles fournis par Gaza, nous diront que rien n’est réglé au Moyen-Orient.
Certes, les problèmes demeurent, mais la sécurité aux frontières de l’Etat hébreu est rétablie et nous ne reverrons plus de sitôt un massacre comme celui du 7 octobre 2023, que la communauté internationale s’est lâchement empressée d’oublier, huit jours seulement après les scènes d’épouvante qui ont traumatisé le peuple juif.
L’important pour Israël est que l’arc chiite, de Téhéran à Beyrouth en passant par Bagdad et Damas, n’existe plus en tant que menace armée harcelant Israël. Jamais un tel coup n’a été porté au régime des mollahs qui perd ses supplétifs et son influence face au monde sunnite.
Les armes vont bientôt céder la place à la diplomatie afin de normaliser les relations entre Etats. Mais dans cette poudrière du Moyen-Orient, nul ne peut dire de quoi demain sera fait.
– Je ne crois pas qu’Israël, après sa flamboyante démonstration de force face aux entités terroristes, accepte la création d’un Etat palestinien à ses côtés, lequel pourrait tomber sous la coupe des islamistes les plus fanatiques et les plus revanchards.
– Nul ne sait ce que Netanyahou veut faire de Gaza. Rappelons que Sharon à largué le territoire en 2005. Deux ans plus tard, les combattants du Hamas en chassaient le Fatah pour préparer leur guerre de harcèlement et d’actions terroristes contre Israël, qui s’est terminée par la barbarie du 7 octobre. Leçon que les Israéliens n’oublieront pas.
– Le nucléaire iranien reste évidemment le souci majeur d’Israël. Faut-il bombarder les installations nucléaires de Téhéran au risque d’embraser la région ? La vraie solution pour une paix durable serait un changement de régime en Iran. Mais parier sur l’éviction des mollahs, en place depuis 1979, c’est un calcul des plus incertains.
– Reste aussi le douloureux problème des otages encore aux mains de leurs geôliers. Souhaitons que les négociations de Doha aboutissent.
La conclusion de tout cela est que seule la force a permis à Israël de survivre depuis 1948 dans cet environnement éminemment hostile. Ceux qui n’ont cessé de diaboliser Netanyahou qui défend les frontières et protège son peuple, refusent de reconnaître qu’Israël veut la paix mais que ce sont bien les entités terroristes qui veulent rayer l’Etat hébreu de la carte.
Ceux qui condamnent Israël à longueur d’année se gardent bien d’évoquer la Charte du Hamas qui prône l’éradication du peuple juif du Jourdain à la mer.
Enfin, ceux qui accusent Netanyahou d’être responsable d’un génocide à Gaza et entendent le traduire devant la CPI oublient que l’ONU ne reconnait que trois génocides : le génocide arménien perpétré par les Turcs en 1915, la Shoah par les nazis et celui des Tutsis au Rwanda en 1994. Les trois étaient des entreprises d’extermination planifiées.
Assimiler les victimes collatérales à Gaza avec ces trois génocides, dont les victimes se comptent par millions, est une ignominie sans nom. Jamais Israël n’a programmé l’extermination du peuple de Gaza. Mais quand le Hamas utilise les civils comme boucliers humains, les victimes collatérales sont malheureusement inévitables. Par conséquent, un minimum de décence ne serait pas de trop.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque