. Victoire culturelle, et donc politique : Bardella et Villiers très largement en tête des ventes

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°° WEBTUBE : Le livre de Jordan Bardella, Ce que je cherche, arrive très largement en tête des ventes de l’année 2024, toutes catégories confondues, avec plus de 140.000 exemplaires vendus. Il devance les poids lourds de la littérature de gare, comme Guillaume Musso ou Marc Lévy. Saluons le professionnalisme des syndicats de cheminots qui, en interdisant toute publicité dans l’enceinte des gares de la SNCF pour le livre du jeune président du RN ont assuré la promotion d’icelui, outre naturellement le talent propre de son auteur.

Avec les 139.000 ventes de Mémoricide, Philippe de Villiers le talonne. On regrettera que M. de Villiers n’ait pas cru devoir souligner qu’il a emprunté le titre de son ouvrage à Reynald Sécher, le grand historien des guerres de Vendée, et l’expression « l’Europe est entrée en dormition » au talent visionnaire du regretté Dominique Venner.

Très loin derrière, on trouve l’avocat Gilles-William Goldnadel, 55.000 ventes pour le remarquable C’est l’Occident qu’on assassine ; Roselyne Bachelot, 25.500 exemplaires pour Sacrés monstres ! et Jean-Michel Blanquer, 16.000 exemplaires pour La Citadelle.

On descend ensuite au-dessous des 10 000 ventes : François Hollande, alias Monsieur ’tite blague, n’a écoulé que 7.800 exemplaires de son (drolatique ?) Défi de gouverner. On rappellera que Hollande est le seul président de la Ve République qui ne se soit pas représenté pour un second quinquennat. Pour l’homme au scooter, on s’en doutait, gouverner est effectivement un vrai défi. Moins cependant qu’avoir été l’époux d’une Trierweiler, notez bien. Cinglent ensuite l’écolo dissident  François Ruffin qui atteint les 7.200 exemplaires ric-rac avec Itinéraire, puis Élisabeth Borne, 4.700 exemplaires pour son palpitant Vingt mois à Matignon. Etant donné le charisme de l’autrice, on saluera le courage de ces 4700 inconditionnels de la macronosphère. La toute récente attribution à Mme Borne du maroquin de l’Education nationale devrait assurer à l’intéressée une petite resucée des ventes. Elle peut dépasser les 5000 avec quelques bonnes petites interviews idoines sur France Inter. Courage.

Sandrine Rousseau, alias Sardine Ruisseau, ferme douloureusement la marche. Ce qui nous porte n’a trouvé preneur qu’auprès de 1000 militants pastèques. Pourquoi un aussi mauvais score ? Sans doute la faute à Rousseau, dont les X-tweets n’ont pas convaincu les potentiels lecteurs de la dame de se plonger dans Ce qui nous (trans ?)porte.

Henri Dubost, Riposte Laïque