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°° WEBTUBE : Il y a tellement d’individus sous OQTF en circulation que l’on ne sait plus où donner de la tête ! A quand un vrai plan d’urgence pour régler ce problème d’OQTF non exécutés !
Les faits remontent au 10 janvier 2022. Ce soir-là, vers 22 heures, deux étudiantes d’une vingtaine d’années marchent le long de la fac de Droit, avenue Robert-Schumann. Elles croisent alors la route d’un individu de nationalité tunisienne, sous Obligation de quitter le territoire français (OQTF). L’homme de 29 ans les attaque. Une jeune femme sera violée et dépouillée, l’autre subira une tentative de vol avec violence.
Le Service local de police judiciaire (SLPJ) a été saisi à l’époque. Sur les jeunes femmes, l’ADN du violeur a été retrouvé. Et il a matché. Un rapprochement de l’ADN prélevé sur la victime de viol a été effectué avec succès avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). L’individu, interpellé, sera déféré aujourd’hui devant le parquet de Nice selon l’adjointe au procureur de la République, Maud Marty-Latina. Selon le parquet, une information judiciaire sera ouverte dans la journée. Des réquisitions de placement en détention provisoire ont été prises.
Cette affaire avait fait grand bruit à l’époque. Plusieurs agressions sexuelles et un viol près de la Fac de Droit avaient défrayé la chronique et inquiété toute la communauté estudiantine et éducative. Entre le 11 et le 15 janvier, la série d’agressions sexuelles avait donné lieu à quatre plaintes et deux interpellations. L’un des deux suspects avait été mis hors de cause. Le second serait l’auteur des agressions sexuelles, mais il était pénalement irresponsable et avait d’ailleurs été hospitalisé d’office. L’ADN avait permis de prouver qu’il n’était pas l’auteur du viol du 10 janvier.
Le SLPJ vient donc de résoudre cette affaire peu banale du fait de la présence de deux prédateurs au même moment, ou presque, près de la Fac de Droit. À l’époque, le bureau des étudiants avait mis les jeunes femmes en garde en publiant plusieurs messages de prévention. L’université avait de son côté organisé une réunion pour expliquer les moyens mis en place pour assurer la sécurité des étudiants.