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°° WEBTUBE : Parallèlement à l’éclatante victoire de Donald Trump, il convient de souligner la belle performance des gros médias français durant toute la campagne : pas un seul qui ait publié le moindre article favorable au candidat républicain. Tous, sans exception, avaient les yeux de Chimène pour la candidate démocrate, comme ils les ont eus pour Biden ou Obama en leur temps.
Avant que Harris ne reçoive en catastrophe l’investiture du parti à l’âne en août dernier, quiconque émettait le moindre doute sur les capacités cognitives de Joe Biden était ipso facto cataloguer de complotiste. Est arrivé le calamiteux face-à-face de Senility Joe avec le flamboyant Donald qui n’en a fait qu’une bouchée. Lesdits gros médias ont fini par admettre que le président n’avait plus toute sa tête, mais ils continuaient à parler de ses « gaffes », alors qu’il s’agissait évidemment de bien autre chose. Quand en 2020, le président présente l’une de ses petites-filles comme son propre fils, Beau Biden, mort cinq ans plus tôt, peut-on décemment parler de « gaffe » ?
Et sur Harris, gare à vous si vous rappeliez comme Éric Zemmour qu’elle avait été totalement absente pendant ses quatre années de vice-présidence. Pas la moindre interview donnée à un journaliste de la presse nationale ni même la moindre exposition de chrysanthèmes. Et il ne fallait pas vous aviser à dire qu’elle n’a pas fait le poids face à ce vieux retors de Trump lors de leur débat : conspirationniste…
Sitôt actée l’élection de Donald Trump, France Info a pondu un article plein de fiel sur le 47e président, rappelant ses démêlés avec les juges du pays, un article sobrement titré « Le républicain est-il débarrassé de ses affaires judiciaires ? » – on notera la forme interrogative – et perfidement illustré par la photo d’identité judiciaire de Donald Trump, prise à la prison du comté de Fulton en Georgie, le 24 août 2023 :
Le journaliste du service « public » constate que « l’étau des procédures pénales autour du milliardaire s’était spectaculairement relâché ces derniers mois. Ses ennuis avec la justice ne l’ont pas empêché d’être de nouveau élu président des Etats-Unis ». Vous avez dit complotisme ?
Pire que ça : « Donald Trump se retrouve désormais à l’abri des poursuites judiciaires dont il fait l’objet car il peut se gracier lui-même. Tous ses procès vont être effacés du calendrier politique ». C’est vraiment pô juste… Avec ce début d’aveu : « On peut se demander si ses multiples procès n’ont pas contribué à augmenter la popularité de Donald Trump. Car il est apparu comme une sorte de victime de la volonté des démocrates d’abaisser le principal rival de leur candidate. »
Pas le moindre mot sur la double tentative d’assassinat essuyée par le candidat républicain. Donald Trump est apparu à beaucoup d’Américains comme l’homme de la Providence :
Il faut dire que les antitrumpistes rabiques ont bien cru que les démêlés de leur bête noire avec les juges du pays allaient finir par en avoir raison. Le palmarès de « The » Donald est en l’espèce impressionnant puisque il a été visé par pas moins de 88 chefs d’accusation. Qui ont fait pschitt, pour quasiment tous. On comparera cet acharnement avec la mansuétude dont les juges font preuve à l’égard de Biden au sujet des affaires auxquelles le 46e président est mêlé avec son fils Hunter dans le cadre des liens commerciaux que ce dernier a entretenu – et entretient toujours – avec l’Ukraine et la Chine.
Un ultime obstacle l’attend néanmoins le 26 novembre à New York avant son retour officiel à la Maison-Blanche le 20 janvier : le prononcé de sa peine dans le seul des quatre procès au pénal que ses avocats n’ont pas réussi à retarder au-delà de 2024. Reconnu coupable le 30 mai par la justice de l’Etat de New York de « falsification comptable aggravée pour dissimuler un complot visant à pervertir l’élection de 2016 », il encourt en théorie jusqu’à quatre ans de prison. Cette affaire concerne le paiement de 130 000 dollars, maquillé en frais juridiques – accusent les juges – à l’ex-star de films pornographiques Stormy Daniels, pour taire une relation sexuelle en 2006, ce que Donald Trump dément. Il est peu probable que le magistrat opte pour de la prison ferme. Non seulement parce qu’il s’agirait de la première condamnation pénale pour Donald Trump, mais surtout parce que l’incarcération d’un président en exercice soulèverait des difficultés pratiques insurmontables…
Concernant les deux procédures fédérales qui visent Donald Trump (dans le cadre de l’assaut du Capitole en janvier 2021 et pour les documents classifiés emportés dans sa résidence floridienne après son premier mandat), il est probable qu’elles vont être enterrées dès son arrivée au pouvoir le 20 janvier. Donald Trump va ordonner à son ministre de la Justice de limoger le procureur spécial chargé de ces dossiers et il n’y aura plus de crédits alloués pour ces enquêtes. « Je le virerai en deux secondes », a lancé Trump lors d’une interview au cours de la campagne. La juge du dossier a d’ailleurs pris acte de l’impossibilité de fixer une nouvelle date pour la tenue d’un procès.
Dans le second dossier, en Floride, la juge a annulé la procédure le 15 juillet au motif que la nomination du procureur spécial était illégale. Elle suivait en cela l’avis des avocats de Donald Trump, qui avaient mis en lumière que le cabinet du juge était en partie financé par le département de la Justice et que la nomination de ce juge contrevenait donc à la législation. Cette décision fait actuellement l’objet d’un appel. Des juristes font valoir que ces procédures fédérales ne peuvent toutefois pas être annulées puisqu’elles ont été engagées avant le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Trump ne pourrait être jugé qu’après avoir quitté le pouvoir, en 2028.
Restent les poursuites dans l’Etat-clé de Géorgie, où Donald Trump est poursuivi avec 14 autres personnes pour des faits similaires à ceux de son dossier fédéral à Washington, à savoir des tentatives d’inverser les résultats de l’élection de 2020. L’enquête a été déclenchée par un appel téléphonique en janvier 2021 du président sortant, demandant à un haut responsable de Géorgie de « trouver » les quelque 12 000 bulletins de vote à son nom qui lui manquaient pour remporter cet Etat-clé.
Inculpé, Donald Trump avait été contraint de se présenter dans une prison d’Atlanta pour une prise de photo d’identité judiciaire, une première humiliante pour un ancien président américain. Mais l’avancée des poursuites a subi un gros coup de frein quand la presse a dévoilé que la procureure de Géorgie entretenait une relation intime avec un des enquêteurs. A la demande de dessaisissement déposée par les avocats de Donald Trump se sont ajoutées les conséquences de la décision favorable de la Cour suprême sur l’immunité présidentielle. Résultat : l’ouverture du procès, un temps envisagée pour le 5 août 2024, a été repoussée sans nouvel agenda.
En 2020, le républicain avait accusé les démocrates de lui avoir volé l’élection, ce qui avait mené des milliers de ses partisans à prendre d’assaut le Capitole. Des faits troublants – des images montrent les policiers, curieusement en sous-effectifs patents alors qu’une manifestation des partisans de Trump était attendue à Washington, laisser entrer les manifestants sans autre forme de procès – laissent penser à une instrumentalisation de l’Etat profond. Lors de la campagne qui vient de s’achever, Donald Trump et ses alliés – dont Elon Musk – ont une nouvelle fois accusé les démocrates de tricherie. Les Américains sont 58% à partager l’avis du nouveau locataire de la Maison-Blanche. 86% des électeurs républicains ont déclaré redouter des fraudes massives, contre « seulement » 33% de démocrates.
« Il y a beaucoup de rumeurs sur des fraudes massives à Philadelphie« , a écrit Donald Trump ce mardi 5 novembre, alors que les élections battaient leur plein, à propos de ce bastion démocrate de l’État de Pennsylvanie.
Il n’y a pas que sur ses affaires personnelles que Trump a été harcelé par les juges. Sur ses décisions politiques, le 45e président a dû également faire face à la vindicte de l’establishment judiciaire :
Espérons que Trump fera ressortir des oubliettes les dossiers enterrés par les juges sur les fraudes de 2020. Nos bons médias nient la réalité de ces fraudes massives et qualifient ceux qui en font état de complotistes. La vérité, c’est que l’Amérique est malade de la fraude électorale. Hans Anatol von Spakovsky, avocat américain et ancien membre de la Commission électorale fédérale, directeur de l’initiative de réforme de la loi électorale de la Heritage Foundation et juriste principal au Meese Center for Legal and Judicial Studies de la Heritage Foundation, milite avec beaucoup d’autres juristes pour une réforme en profondeur du droit électoral et pour le renforcement de la sécurité. Il constatait en 2012 : « La fraude électorale, qu’il s’agisse d’inscriptions frauduleuses sur les listes électorales, de bulletins de vote par correspondance illégaux, d’achats de voix, de recomptes douteux ou de bourrage des urnes à l’ancienne, peut être constatée dans toutes les régions des États-Unis. » En 2021, Spakovsky publiait une liste de mesures à mettre d’urgence en œuvre, pour contrer les fraudes électorales :
– tenir à jour des listes électorales exactes ;
– exiger une pièce d’identité avec photo pour voter en personne ou par correspondance ;
– permettre aux observateurs électoraux d’avoir accès au dépouillement des bulletins, sans restriction ;
– interdire le dépouillement des bulletins de vote anticipé avant le jour du scrutin ;
– interdire que les machines à voter électroniques soient connectées à Internet et qu’elles soit dotées d’un modem ;
– empêcher les responsables électoraux et les élus de l’exécutif de modifier les lois électorales juste avant un scrutin ;
– interdire aux responsables électoraux de recevoir des fonds privés pour financer l’organisation d’une élection.
Parmi les dossiers emportés par Trump dans sa résidence privée de Mar a Lago, pourraient se trouver quelques croquignolettes archives sur notre cher président Macron et son « épouse » Brigitte. Là aussi, espérons que la vérité éclate. « Manu » a semble-t-il pris ses précautions en adressant ses « félicitations » au « président Donald Trump » avant même que son élection soit officielle. Le président français s’est dit prêt à travailler avec le républicain. « Avec vos convictions et avec les miennes. Avec respect et ambition. Pour plus de paix et de prospérité », a écrit le président français sur le réseau social X à l’endroit du candidat républicain, en français et en anglais…
Merci, cher Donald, pour cette magnifique victoire – quels que soient vos défauts, que l’on ne peut nier… – et ce suspens hors du commun. Merci pour toutes les pépites que vous voudrez bien publier sur les coups tordus de l’Etat profond américain et ses laquais européens.
Henri Dubost, Riposte Laïque