. L’indifférence des autorités face au massacre de jeunes Français : le tragique assasinat de Nicolas, 22 ans.

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Articles    : Nov 2024Oct 2024Sept 2024Aout 2024 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Une nouvelle tragédie frappe la jeunesse française, cette fois en Ardèche, où Nicolas, un rugbyman de 22 ans, a perdu la vie après avoir été grièvement blessé par balle devant une discothèque à Saint-Péray. Cet acte de violence gratuite vient s’ajouter à une longue série de drames similaires, tous témoins d’une insécurité galopante que les autorités semblent incapables de freiner. Pire encore, elles cherchent à réprimer les voix qui tentent de rendre hommage à ces victimes, laissant un sentiment d’indifférence s’installer face au chaos ambiant.

Une violence qui frappe de plein fouet

La nuit du 1er novembre 2024, aux abords de la discothèque « Le Seven » de Saint-Péray, a viré au cauchemar. Vers 2h30, alors que l’établissement accueillait des centaines de fêtards venus célébrer Halloween, un homme cagoulé a ouvert le feu, blessant trois personnes. Nicolas, touché d’une balle en pleine tête, a succombé à ses blessures quelques heures plus tard. La violence aveugle qui frappe au hasard n’a épargné ni lui, ni ses amis, qui ont dû se mettre à l’abri pour échapper à la pluie de balles.

Ce drame résonne douloureusement avec celui de Thomas, un autre jeune rugbyman tué dans des circonstances tout aussi brutales l’an dernier lors d’un bal à Crépol. Les deux jeunes hommes, qui appartenaient au même club, le Rugby Club Romans-Péage (RCRP), sont devenus malgré eux les symboles d’une jeunesse sacrifiée, confrontée à une montée inexorable de la violence.

La gestion des hommages, un silence assourdissant des autorités

Face à cette série de tragédies, l’indignation gronde. Les autorités, pourtant attendues pour rassurer et agir, paraissent étrangement silencieuses, voire hostiles à l’idée de permettre des manifestations d’hommage. Récemment, des tentatives pour organiser des rassemblements commémoratifs ont même été entravées, créant une incompréhension et un sentiment d’abandon parmi les familles et proches des victimes. Cette inertie institutionnelle est interprétée par beaucoup comme une approbation tacite de l’anarchie régnante, un message alarmant pour ceux qui voient leur sécurité se détériorer.

L’inaction face à l’ultraviolence

Les appels à renforcer les dispositifs de sécurité et à imposer un cadre législatif plus strict n’ont cessé d’émaner des élus locaux et des familles endeuillées, mais en vain. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a lui-même reconnu « la nécessité d’un réarmement législatif » face à cette « ultraviolence » qui gangrène le quotidien. Toutefois, ces paroles, sans répercussions tangibles, se vident de leur sens à mesure que les crimes violents se multiplient. Le spectre d’un manque de volonté politique se profile, laissant les citoyens démunis face à la prolifération des armes et des règlements de comptes, souvent liés au trafic de stupéfiants.

Comme l’a souligné Denis Iglesias, secrétaire national adjoint du syndicat Alliance dans la Drôme, « il y a désormais des armes à feu à tous les coins de rue ». Cette présence accrue d’armes, bien souvent issues du narcotrafic, ajoute un niveau de dangerosité supplémentaire à une société déjà fragilisée par une criminalité en hausse. Dans ce climat où l’insécurité devient la norme, des jeunes comme Nicolas et Thomas en paient le prix fort, tandis que les responsables peinent à déployer les moyens nécessaires pour enrayer cette spirale infernale.

Devant l’inaction, les appels à une justice renforcée et à une responsabilité accrue des dirigeants politiques se font pressants. La population ne demande rien d’autre que de vivre en paix, de pouvoir profiter de sorties nocturnes sans craindre de ne pas rentrer. Les familles de ces jeunes disparus attendent des réponses, des actions et une réelle prise en compte de leur désarroi. Un simple hommage ne suffit plus : il est temps que ceux qui nous gouvernent rendent des comptes sur la protection des citoyens. Sinon demain, si plus rien ne lie l’Etat aux citoyens dont il n’assure plus la sécurité, alors ils se mettront à faire justice eux mêmes, c’est irrémédiable, car aucun père de famille, aucune mère, aucun ami, ne peut accepter très longtemps de voir les siens mourir devant la passivité des autorités, sans riposter.

YV
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