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°° WEBTUBE : Maroc : une fois de plus, Macron salit la fonction présidentielle. L’habit de la Magistrature suprême est décidément beaucoup trop large pour notre petit président, totalement dépassé par la fonction, qui exige une dignité et une exemplarité de chaque instant. Pour paraphraser Donald Trump, dans un langage moins fleuri que celui du milliardaire américain, tout ce que touche Macron se transforme en désastre.
Avec lui, la diplomatie française n’est qu’un chapelet de fiascos, desquels la France ressort systématiquement humiliée. Et ce n’est pas avec sa visite d’Etat au Maroc que l’hôte de l’Elysée va reprendre un peu de hauteur, après le naufrage de sa dissolution kamikaze.
Quand il n’accuse pas la France de crime contre l’humanité, quand il ne salit pas notre armée en l’accusant d’avoir pratiqué la torture, quand il n’insulte pas le peuple français à la tribune de l’ONU, quand il ne se cuite pas dans un bouge africain, quand il ne fait pas d’ingérence au Liban en copinant avec le Hezbollah classé mouvement terroriste, quand il ne mène pas sa guerre personnelle contre Poutine en armant l’Ukraine, ou contre Netanyahou en désarmant Israël, Macron se comporte de façon indigne et offensante vis-à-vis du roi du Maroc et du peuple marocain.
A l’heure où la France et le Maroc tentent de renouer le dialogue après la période glaciaire de ces dernières années, Macron ne trouve rien de mieux que de se faire accompagner par trois repris de justice, dont, le Franco-Marocain Yassine Bellatar, connu pour ses sympathies envers la mouvance islamiste.
Une véritable insulte au commandeur des croyants Mohammed VI, leader spirituel du monde musulman qui a toujours combattu les dérives extrémistes de l’islam.
Comme l’a dit fort justement Marine Le Pen :
« Rarement un chef d’Etat n’avait autant dégradé l’image de la France, abimé sa diplomatie et piétiné les principes qu’il prétend défendre, à savoir une lutte déterminée contre l’idéologie islamiste. »
Cela dit, je donne raison à Macron dans sa récente prise de position en faveur du Maroc, dans le différend qui oppose Rabat et Alger sur la question du Sahara occidental.
« Je considère que le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. »
Comme je l’écrivais récemment, il n’y a rien à attendre des Algériens, qui entretiennent la haine de la France pour masquer le naufrage de leur indépendance depuis 1962. Malgré son pétrole et son gaz, l’Algérie n’est qu’un champ de ruines, alors qu’elle était aussi riche que l’Afrique du Sud quand elle a gagné sa liberté. Aussi longtemps que les généraux algériens feront la pluie et le beau temps, aucune réconciliation ne sera possible.
La haine de la France est d’ailleurs inscrite dans leur hymne national. La francophobie, c’est l’assurance-vie d’un régime incompétent et corrompu qui trompe son peuple.
En 1962, ce pays était exportateur net de denrées agricoles. En 2024, il importe les 2/3 de sa nourriture. Le coupable ? La France encore et toujours, responsable de tous les maux 62 ans après l’indépendance.
A titre de comparaison, en 1962, la Chine de Mao en était encore au Moyen Âge. Aujourd’hui, elle est la première puissance économique en PPA.
Quant au Maroc, ses élites regardent vers le futur, contrairement à l’Algérie qui ne cesse de se lamenter sur son passé colonial. Et que dire du Vietnam, qui a connu lui aussi la colonisation et la guerre, mais ne crache jamais sur la France.
Culture de l’échec d’un côté, magie du confucianisme de l’autre…
Rabat et Paris ont tout à gagner dans une relation apaisée, avec un partenariat économique gagnant-gagnant.
Et faisons confiance à Bruno Retailleau pour obtenir une coopération sincère et fructueuse de la part de son homologue marocain, pour régler le problème des OQTF et des laissez-passer consulaires.
Et laissons donc Alger ruminer sa haine, aussi longtemps que les jeunes générations, qui n’ont pas connu la guerre, ne balaieront pas les vieilles rengaines rancunières du FLN.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque