. Notre-Dame des Landes : scandaleuse régularisation du repaire des blacks-blocks

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°° WEBTUBE : Après les lâchetés et les renoncements des gouvernements Hollande et Macron, la ZAD – « zone d’expérimentation anticapitaliste et anti-autoritaire » – de Notre-Dame des Landes, en Loire-Atlantique, se voit « régularisée » par le Conseil départemental. C’est le dernier coup fourré de l’assemblée écolo-socialiste contre les maires et les habitants de Notre-Dame des Landes et de Vigneux-de-Bretagne : jeudi 10 octobre, le Conseil départemental a ainsi décidé, contre l’avis des élus locaux, d’offrir aux zadistes occupants, et non agriculteurs, des baux emphytéotiques pour une durée de 25 ans et des loyers défiant toute concurrence (de 1.800 à 2.600 euros par an).

Faute de vouloir s’attaquer aux occupations illicites, rendons-les licites !

En septembre, sentant le coup venir, le maire de Notre-Dame des Landes s’indignait auprès du Figaro : « Le département ne respecte plus du tout nos plans locaux d’urbanisme (PLU) et cherche à nous mettre devant le fait accompli ». Comment ? En rachetant les « 1082 hectares aujourd’hui occupés par une grosse centaine de personnes – et au moins le double l’été », et que le département va maintenant louer à vil prix aux squatteurs historiques de la ZAD.

Fort discret, le vice-président du Conseil départemental chargé du dossier avait alors refusé de répondre aux questions. Un simple communiqué du département exposait l’objectif : plus question de « régularisation » ni de « pacification » mais de « sécuriser les situations » et « stabiliser la situation foncière » sur « les bâtis existants ». Des bâtiments squattés depuis quinze ans, rappelons-le. Et le quotidien de préciser alors : « Quant au reste des occupants de l’ancienne ZAD, dont des groupes de personnes errantes (sic), le département caresserait l’idée de les loger sur place, avec de l’habitat social agricole. »

Car les occupants ne cessent de se multiplier, ce que dénoncent les maires qui, depuis des mois, réclament « l’évacuation d’habitants n’ayant aucun projet agricole  ayant érigé des cabanes sans permis, squattant du bâti existant sans autorisation, ou vivant dans des caravanes ou yourtes ». Et de dénoncer les branchements illégaux au réseau électrique, à l’eau, les décharges sauvages, etc. Cela dans une zone humide que tout ce cirque était censé protéger…

À ce sujet — [L’ÉTÉ BV] Notre-Dame-des-Landes : six ans après, ces zadistes continuent le saccage

Mais voilà, on est en France, pays où, faute d’avoir le courage de s’attaquer aux occupations illicites, on préfère les rendre licites !

« On ne sait pas qui est derrière »

Interrogé par TV Nantes, Jean-Paul Naud, le maire (sans étiquette) de Notre-Dame-des-Landes, s’insurge : « Ils veulent régulariser les bâtis pour des non agriculteurs, et ensuite ils veulent nous demander des permis de construire pour des agriculteurs (le fameux habitat social agricole cité plus haut, NDLR). Ce que nous voulons, c’est que les bâtis existants soient rénovés bien sûr, et réservés aux agriculteurs qui ont des baux environnementaux. » Il poursuit : « On a beaucoup d’irrégularités dans ces bâtiments. J’ai même adressé le dossier à l’ARS des Pays-de-la Loire. » Gwënola Franco, maire de Vigneux-de-Bretagne, souligne quant à elle que les baux ont été signés avec des associations et non des particuliers comme ce fut le cas lors de la régularisation des agriculteurs, en 2019. Tous, alors, étaient tenus de présenter un projet viable. Rien de tout cela aujourd’hui, or, dit-elle, « on ne sait pas qui est derrière ».

On en a toutefois une petite idée. En effet, comme le rappelait ce mercredi matin Emmanuelle Ducros, sur Europe 1 : « Les services de renseignement s’accordent aussi à dire que cette ZAD est un lieu d’accueil et de repli pour des black blocks et des activistes violents venus de toute l’Europe. Ceux qu’on retrouve ensuite dans les manifestations interdites qui dégénèrent ». C’est d’ailleurs là le siège des Soulèvements de la Terre.

Alors, qu’en dit Monsieur Retailleau, notre nouveau ministre de l’Intérieur et ancien président de la région Pays de la Loire, qui, en 2018, déclarait : « C’est une erreur de la part du gouvernement d’avoir imaginé qu’il pouvait discuter avec les zadistes » ?

Marie Delarue, Boulevard Voltaire

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