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°° WEBTUBE : Poutine a annoncé une évolution majeure de la doctrine nucléaire de la Russie. Jusqu’à présent, il était inutile d’évoquer l’utilisation de l’arme nucléaire contre un état non-nucléaire. Il allait de soi qu’aucun état non-nucléaire ne pouvait espérer remporter une guerre dans cette configuration. Mais la complète absence de scrupules de Kiev et de Washington change la donne. Zelensky explique partout que sa nouvelle solution pour gagner est de bombarder tous les points stratégiques de la Fédération de Russie.
Ils ont d’ailleurs fait une démonstration la semaine dernière.
Mise à jour Russie
** L’Ukraine vise la région de Tver **
L’Ukraine aurait lancé un projectile qui a touché un dépôt d’armes à Toropets, dans l’oblast russe de Tver. Ce site se trouve à environ 400 miles de la frontière ukrainienne la plus proche. Il s’agit de la quatrième frappe enregistrée s’étendant sur plus de 300 miles à l’intérieur du territoire russe.
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BFMTV :
Le Kremlin a déclaré ce jeudi 26 septembre que le changement de doctrine russe concernant le recours à l’arme nucléaire, annoncé la veille par Vladimir Poutine, devait être considéré comme un « signal » pour les Occidentaux, avec qui les tensions sont au plus haut depuis l’offensive en Ukraine en février 2022.
Le président russe Vladimir Poutine a prévenu mercredi que son pays pourrait utiliser l’arme nucléaire en cas de « lancement massif » d’attaques aériennes et que tout assaut mené par un pays non-nucléaire mais soutenu par une puissance disposant de l’arme atomique pourrait être considéré comme une agression « conjointe ».
⚡️🇷🇺 Update Russia
— Veritas Global News (@Veritas_Nexus) September 18, 2024
** Ukraine Targets Tver Region **
Ukraine reportedly launched a projectile that struck a weapons depot in Toropets, located in Russia's Tver Oblast. This site is about 400 miles from the nearest Ukrainian border. This incident is the fourth recorded strike… pic.twitter.com/jS9hiPEFxB
Il faut désormais annoncer aux gens de la Maison Blanche qu’ils ne pourront pas se cacher derrière les Ukrainiens en cas d’attaque généralisée du territoire russe.
C’est la nouvelle situation stratégique.
Cela intervient au moment où l’Ukraine tente de convaincre ses alliés de la laisser utiliser des missiles de longue portée contre le territoire russe, une perspective qui a déjà conduit des responsables russes à menacer l’Occident de frappes nucléaires.
Le changement « doit être considéré comme un signal spécifique« , a déclaré le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. « C’est un signal qui met en garde ces pays contre les conséquences d’une participation à une attaque contre notre pays avec divers moyens, pas nécessairement nucléaires« , a-t-il ajouté.
Mercredi, Vladimir Poutine avait lui justifié ce potentiel recours à l’arme nucléaire par « l’émergence de nouvelles sources de menaces et de risques militaires pour la Russie et ses alliés ». Le président russe a fait cette annonce durant une réunion du Conseil de sécurité sur la dissuasion nucléaire retransmise à la télévision, qui ne sont habituellement pas publiques. L’adoption de cette nouvelle doctrine n’a pas été encore formalisée.
Selon Vladimir Poutine, la Russie pourrait envisager un recours à l’arme nucléaire « si nous recevons des informations fiables sur le lancement massif de moyens d’attaque aérospatiaux et leur franchissement de la frontière de notre État », a-t-il mis en garde. Vladimir Poutine a souligné que cela comprenait notamment l’aviation « stratégique et tactique », les missiles ou même les drones.
« Nous nous réservons le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’agression contre la Russie ou la Biélorussie », son très proche allié, a ajouté le président russe.
Pour des raisons évidentes, les Russes ne veulent pas se servir de l’arme nucléaire pour régler un problème qui peut être résolu par des moyens conventionnels.
Mais si l’OTAN entame des bombardements stratégiques en passant par l’Ukraine, la donne change considérablement. L’effort de guerre russe souffrirait significativement, la pression politique intérieure grimperait considérablement et la crédibilité de la dissuasion russe serait remise en cause.
Poutine ne peut pas rester assis sans réagir.
Dmitri Peskov a en revanche affirmé que la réunion de mercredi ne portait pas sur l’expansion de l’arsenal nucléaire russe. « Non, il n’y a eu aucune mention de tels plans », a-t-il déclaré.
En réponse à la Russie, l’Union européenne a rejeté ce jeudi « avec force » les nouvelles menaces nucléaires russes, dénonçant le comportement « irresponsable et inacceptable » du président russe Vladimir Poutine.
« Ce n’est pas la première fois que (Vladimir) Poutine joue avec son arsenal nucléaire. Il ne s’agit donc que de la poursuite du comportement irresponsable et inacceptable » du président russe, a déclaré Peter Stano, porte-parole du service diplomatique de l’UE.
Qui est-ce ?
Je n’ai jamais entendu parler de lui.
D.P.