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°° WEBTUBE : C’est très motivant, la France soviétique. Non, je plaisante, l’URSS traitait ses fonctionnaires plus dignement que l’État français. Qui n’a pas envie de travailler 60 heures payées 35 avec des plateaux repas yaourts/tomates ?
T'es là, tu bosses 24h de suite un dimanche, t'es le seul médecin sur place pour les 300 patients de l'hôpital.. T'attends qu'une chose c'est d'enfin te poser pour manger un bon repas..
— L 🌞 (@lolafl0) August 18, 2024
Et là t'as ça comme plateau : pic.twitter.com/3R6wAcIZ8j
1617e brut par mois, pour 50 à 60h semaine environ
— L 🌞 (@lolafl0) August 19, 2024
L’argent n’est pas perdu pour tout le monde. La France c’est le paradis des assistés de tout poil et des bureaucrates.
On peut admirer l’expertise de l’État français en matière de contrôle du bétail.
Bien des peuples exploités aussi férocement se seraient révoltés depuis longtemps.
Si le régime tient debout, c’est grâce à une seule chose : la meilleure police anti-émeute du monde développé.
Le CRS et son compagne le gendarme mobile.
Le CRS évolue en marge de la police nationale, gratifié comme garde prétorien de privilèges divers. Conscient de sa fonction unique, le CRS n’aime guère les autres flics.
Quel est le secret du CRS ?
Réprimer physiquement ses victimes jusqu’à la limite du meurtre.
Cette fine ligne de crête nécessite une maîtrise hors du commun des foules que seule une police anti-émeute très expérimentée peut acquérir. Les CRS parviennent toujours à faire usage d’une violence débridée en s’arrêtant à la frontière de l’assassinat de manifestants.
Bien des trous à rats du tiers-monde rêveraient de disposer du CRS français pour leurs besoins domestiques.
C’est cette dextérité unique qu’il monnaye auprès de la classe dirigeante qui sait à quel point son pouvoir dépend de ce talent dans l’éclatement de crânes de paysans.
Il faut dire qu’ils suivent un entraînement spécifique, proche de celui des chiens d’attaque, qui en fait des machines aussi efficaces qu’inaccessibles à la moindre forme de moralité élémentaire. Ils accepteraient sans broncher de passer à tabac des nourrissons si leur officier leur en donnait l’ordre.
Ainsi, grâce au CRS, la France peut tranquillement glisser dans l’abîme de la déchéance sans qu’un incident malheureux – une révolution – ne vienne entraver le convoi funéraire.
Et du coup, la plèbe tenue à bonne distance consent à manger docilement ses yaourts et à se faire harceler par des hordes d’envahisseurs hyper agressifs.
Le CRS de base est bien entendu totalement raciste à force de devoir pacifier les masses basanées qui peuplent les villes françaises.
Mais le CRS de base ne pense pas.
Si on veut réfléchir sur les problèmes du monde, on ne fait pas CRS.
On fait CRS pour cogner et faire de l’argent en cognant.
Et de l’argent, les CRS en font. Admettons-le : ils sont prêts à verser sang et eau pour leur salaire et ils ne le volent pas.
Dans l’échantillon des manifestants que le CRS doit cogner, le seul qu’il redoute réellement est l’agriculteur. Lourdement équipé, ce dernier dispose de tous les moyens pour tuer du CRS en masse en cas de charge mécanisée.
Et comme on l’a vu plus haut, tout l’édifice repose sur une seule chose : éviter des morts, de part et d’autre.
Avec en tout et pour tout 24,000 CRS et gendarmes mobiles, jamais un pays n’a dû à si peu d’hommes sa propre disparition.
D. P.