. Sahara occidental : rupture entre Paris et Alger ? Tant mieux !

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°° WEBTUBE : Sahara occidental : rupture entre Alger et Paris ? Tant mieux ! Si Alger veut couper les ponts avec Paris, comme avec Madrid, la France ne s’en portera que mieux. 62 ans de relations hypocrites et de haine anti-française, ça suffit ! Supprimons les visas, les liaisons aériennes et maritimes avec ce pays qui nous déteste. Que les élites algériennes aillent se faire soigner en Suisse et envoient leurs enfants étudier ailleurs qu’en France. On leur a tout cédé depuis des décennies, sans la moindre reconnaissance.

Ex-colonie espagnole, le Sahara occidental demeure sous un statut ambigu depuis 1976. Bien qu’abandonné par l’Espagne, il n’a jamais accédé à l’indépendance, l’ONU considérant qu’il s’agit toujours d’un territoire non autonome dont la décolonisation n’est pas terminée.

Moyennant quoi, les puissances régionales, Algérie, Maroc et Mauritanie, ont longtemps entretenu des relations rivales à propos de ce territoire, riche en phosphates et en ressources halieutiques.

Aujourd’hui, celui-ci est revendiqué par le Maroc et  par le Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, soutenu par Alger.

Rabat, qui contrôle déjà 80% du territoire, souhaite une autonomie du Sahara occidental sous souveraineté marocaine.

Alger en revanche, soutient l’indépendance du territoire réclamée par le Front Polisario.

En tournant le dos à Alger et en soutenant le plan marocain, Macron a bien entendu déclenché une nouvelle crise violente entre Paris et Alger. Une de plus depuis 1962 !

Le président algérien Tebboune vient de rappeler son ambassadeur à Paris et promet une riposte musclée. Rien de bien nouveau. Le rappel de leur ambassadeur à Paris, c’est une vieille habitude chez les présidents algériens, très sourcilleux de leur souveraineté. Se fritter avec Paris, quoi de meilleur pour rassembler le peuple et lui faire oublier le naufrage de la politique de la junte au pouvoir ?

Tebboune devrait remercier Macron. Grâce à lui, il sera réélu prochainement en tapant sur la France, l’éternelle coupable.

En croyant faire mieux que ses prédécesseurs, Macron n’a cessé de cirer les babouches des Algériens. Non content d’accuser la France de crime contre l’humanité devant les autorités algériennes, il a sali notre armée, la jugeant coupable de tortures durant la guerre d’Algérie.

Pour quel résultat ? Une haine anti-française viscérale qui anime Alger depuis 1962, sur laquelle le pouvoir surfe continuellement pour masquer le ratage absolu de son indépendance. Depuis 1962, l’Algérie s’est révélée incapable de monter dans le train du progrès, se contentant de vivre de la rente pétrolière.

Pourtant, ce pays était aussi riche que l’Afrique du Sud quand il a gagné sa liberté. Aucun pays d’Afrique ne possédait de telles infrastructures modernes, une agriculture exportatrice et une richesse fabuleuse dans le domaine énergétique. Six décennies plus tard, c’est la misère et le chômage.

Assez d’hypocrisie. Il n’y aura jamais de paix durable avec Alger. Leur hymne national suffit à définir les éternelles relations entre Paris et Alger :

« Ô France ! Voici venu le temps où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, notre révolution le rendra. »

Mais Alger a plus à perdre que la France. 

Les Algériens ne veulent plus reprendre leurs ressortissants expulsés de France ?

Supprimons les 250 000 visas accordés chaque année aux Algériens.

Supprimons les visas étudiants.

Supprimons les liaisons aériennes et maritimes, comme l’ont fait les Algériens avec Madrid.

Supprimons les accords de 1968 qui facilitent l’installation des Algériens en France.

Supprimons les accords de 2007 exonérant de visa les innombrables détenteurs de passeports diplomatiques.

Supprimons les accords de sécurité sociale entre Paris et Alger.

Les Algériens ne comprennent que les rapports de force et la réciprocité.

Une évidence que tous nos dirigeants ont toujours refusé de reconnaître.

Les Algériens ne sont pas des Vietnamiens. Les premiers ruminent le passé vieux de 60 ans, les seconds regardent l’avenir sans nous accabler de tous les maux.

On a accordé l’indépendance aux Algériens alors qu’ils avaient perdu la guerre, mais ils nous feront toujours porter le chapeau de leurs échecs et du naufrage de leurs 62 ans d’indépendance.

La junte algérienne nous a toujours détestés, alors que la jeunesse du pays rêve à 80% de venir chez l’ex-colonisateur honni. Cela n’a que trop duré.

Pour conclure, la France a fait le choix de Rabat dans le dossier du Sahara occidental, conflit vieux de 50 ans. C’est très bien, puisqu’il n’y aura jamais de réconciliation avec Alger.

Les États-Unis, l’Espagne et l’Allemagne ont déjà reconnu la souveraineté du Maroc sur le territoire. De son côté, Rabat a normalisé ses relations avec Israël.

D’autres pays européens suivront la France, que cela plaise ou non à Alger.

D’ailleurs, nous avons bien davantage d’intérêts au Maroc qu’en Algérie, où les divers clans se partageant le pouvoir interdisent toute coopération efficace et fiable.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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