. Le programme économique NFP, c’est celui qui a saigné à blanc le Venezuela  

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Articles    : Juil. 2024Juin 2024Mai 2024Avr. 2024 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : À l’heure où Nicolas Maduro vient d’être “réélu” à la tête du Venezuela et alors que Lucie Castets ne cesse de faire le forcing en réclamant Matignon, il est bon de rappeler ce qu’est devenu ce pays d’Amérique latine, immensément riche avant de connaître les bonnes vieilles recettes du socialisme imposées par Hugo Chavez, l’idole de Mélenchon. https://www.lepoint.fr/editos-du-point/le-venezuela-ruine-melenchoniste-23-07-2024-2566205_32.php Il n’y a aucun doute à avoir sur la descente aux enfers que connaîtra la France si le programme NFP est mis en oeuvre par la clique LFI, dont les recettes économiques simplistes consistent essentiellement à plumer les riches pour financer l’assistanat généralisé. La gauche n’a toujours pas compris qu’il faut travailler plus pour créer des richesses, avant de les redistribuer.

Plutôt que de vous expliquer pourquoi un tel programme fera fuir tous les créateurs de richesses et d’emplois en quelques semaines, je vous livre les chiffres effarants qui montrent comment Caracas, paradis des années 1960, a sombré dans le chaos et la misère extrême. Les chiffres, c’est du concret, loin des théories fumeuses des bonimenteurs.

Je reprends ceux de Nicolas Baverez, parus dans une chronique du Figaro :

Alors qu’il possède les premières réserves pétrolières du monde (300 milliards de barils), ainsi que d’immenses ressources de gaz, d’or, de bauxite, de fer ou de nickel, le Venezuela a vu son PIB chuter de 80 % depuis 2013 et ne représente plus que 10 % du PIB français.

L’inflation est de 360 %. La monnaie, le bolivar, ne vaut plus rien.

La grande pauvreté touche 90 % de la population.

Famine, absence de produits de première nécessité, effondrement du système de santé entraînant des épidémies sont le lot quotidien du peuple.

Ajoutons la corruption généralisée et la violence extrême, qui ont poussé le 1/4 de la population à l’exil. Et comme toujours quand le chaos s’installe, ce sont les plus diplômés qui fuient, accélérant ainsi le naufrage du pays.

La ruine du Venezuela est la conséquence tragique de la révolution bolivarienne imposée par Hugo Chavez, le modèle de Mélenchon.

Nicolas Baverez énonce les trois stades de cette folie économique :

– la collectivisation des moyens de production

– le contrôle des prix et des changes afin de financer les aides sociales

– l’instauration d’une dictature féroce par Nicolas Maduro

Chacun aura compris qu’avec ses 3 200 milliards de dettes, la France serait bien incapable de supporter le choc du programme économique LFI.

Les taux d’emprunt exploseraient, alors que la charge de la dette est déjà de 50 milliards par an, soit le double de la croissance. Les investisseurs fuiraient en masse, tout comme les grosses fortunes et les diplômés, aussitôt remplacés par des légions de déshérités attirés par le paradis du tout gratuit, qui n’expulse plus et régularise à tout va.

En 1981, les apprentis sorciers du mitterandisme qui promettaient eux aussi de raser gratis, avaient rapidement opéré un virage à 180 % pour éviter la tutelle du FMI. Mais à l’époque, la France sortant des Trente Glorieuses était encore suffisamment riche pour encaisser le choc.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Notre pays déjà exsangue, subirait cette fois un coup mortel qui signerait le terminus de l’Histoire pour notre nation millénaire.

À bon entendeur…

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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