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°° WEBTUBE : On les savait dangereuses et fragiles, vite obsolètes et irréparables. Avec des batteries qui s’enflamment toutes seules, et des accus tellement liés au châssis qu’il faut tout jeter en cas d’incident ou d’accident. Sans parler de la mauvaise volonté des fabricants pour révéler leurs critères techniques et former des réparateurs. On les savait de faible autonomie, lentes à la recharge, très en dessous des chiffres annoncés par les prospectus. Carrément handicapées en dehors des routes plates, et lors de l’utilisation du chauffage ou de la clim. Et on préférait oublier leur coût excessif, comparé à celui d’une vraie voiture, même avec les cadeaux faits par le gouvernement désireux de capter les bulletins de vote écolos. Quant au coût de la recharge sur autoroute, l’Automobile-magazine affirme que pour une même distance à vitesse comparable, il peut être supérieur à celui du carburant liquide. Oubliées les belles promesses !
En physique, on apprend que l’électricité passe mal avec les mauvais conducteurs
Le chauffard électrifié appartient au camp du bien. C’est un bobo qui vote majoritairement à gauche. On a tellement glorifié sa morale citoyenne à la télé qu’il ne se sent plus pisser. Il va sauver le monde. Et prendre Greta en stop. Ça lui donne tous les droits.
Seulement voilà, un édito de la newsletter Watt Else du 25 juillet, abondée par Numerama, accable les preux chevaliers de l’électron qui rime si bien avec étron. Ils vont même jusqu’à fustiger la multiplication des comportements détestables au moment de la recharge des batteries. Les sauveurs de la planète se révèlent particulièrement odieux lors des grands chassés-croisés des vacances d’été. L’eusses-tu cru ?
Le fond du bocal à gogos est atteint quand des thuriféraires du tout électrique observent, pour une fois sans œillères, que s’il y a toujours eu quelques malotrus chez les conducteurs de véhicules thermiques, les incivilités concernent essentiellement les possesseurs de voitures électriques.
Quoi, les parangons du bien-penser et de la juste cause se comporteraient en gougnafiers ? Pour les rédacteurs de l’article, c’est tout bonnement incompréhensible ! Mais ils se rattrapent aux branches in extremis en attribuant les comportement égocentriques aux novices de l’électro-mobile. C’est comme au tribunal. Les voleurs, les dealers, les violeurs, les assassins ne connaissent pas les codes. De la route ou autres. Ce n’est pas de leur faute. Excusés d’office, Votre Honneur !
S’en suit une liste de préconisations banales, révélatrices de l’emprise de la société d’assistés sur les suivistes
Le point stratégique, c’est la station de recharge. Pas besoin d’avoir fait Polytechnique pour comparer le nombre de pompes des stations service avec celui des prises électriques, rapportés à la flotte des cacugnes. Et le temps pour faire un plein, par rapport à la réanimation d’une batterie.
La France officielle, celle des macronards et des bobos qui peuvent installer une prise maxi dans leur garage, vante la bonne couverture du territoire en capacités de recharge, en particulier sur les autoroutes. Sans dire qu’en poussant à l’achat de ces bagnoles, tout en fermant les centrales nucléaires, on n’a fait qu’aggraver une situation de pénurie.
La récente chute des ventes de ces guimbardes annonce une début de prise de conscience chez les Français. Mais il est déjà trop tard. Tant que des pannes irréparables ne condamneront pas l’espèce par sélection naturelle… De nombreuses stations ne proposent que 4 ou 6 points de charge, pour dix ou douze véhicules qui attendent leur tour. Le double pendant les week-ends et les vacances. Temps réel moyen de charge une heure sauf abus.
Dans ces stations sur-sollicitées, avec un peu de sens civique, chacun essaierait de libérer sa place de recharge au plus vite. On n’en attendrait pas moins de ces gens admirables qui veulent sauver le monde. Or il y a un fossé énorme entre leurs bonnes intentions et leurs pratiques égoïstes. Je veux bien sauver la planète. Mais je me goinfre d’abord. Les écolo-progressistes ont toujours été des hypocrites donneurs de leçons.
Les reporters de Numerama ont souvent observé plusieurs voitures branchées, dépassant les 90 % et pas décidées à dégager. Ces électromobilistes n’en ont rien à cirer que 4 voitures et plus attendent leur tour pour une borne. J’y suis, j’y reste, et je vous emmerde, jusqu’à atteindre 99 % de charge.
Sachant qu’il faut au moins deux fois plus de temps pour passer de 80 à 100 % que de 10 à 80 %, c’est un comportement irresponsable. On abîme sa propre batterie tout en pourrissant la vie des autres gogos qui ont trop regardé la télé eux aussi. D’autant qu’une recharge à 80 % est généralement considérée comme suffisante pour poursuivre sa route.
Squatter les places n’est que la partie visible de l’iceberg
L’excuse de la station vide au moment où l’on s’est branché, ainsi que l’ignorance des capacités de la prochaine prise ne sont plus recevables avec les applications mobiles qui indiquent la disponibilité des bornes en temps réel. Si tu as les moyens de te payer une caisse à 50.000 euros, tu peux bien t’offrir un Iphone. À moins d’être un grand parano revenu au bon vieux Nokia pour éviter d’être tracé par la webstapo.
À ma grande surprise, moi qui croyais à l’altruisme des écolos, comme on l’enseigne aux gosses à l’école, les places devant les bornes servent de plus en plus souvent de parking à des véhicules qui ont fini de recharger. Les proprios sont partis casser la croûte ou tirer un coup dans la nature.
Quand on les admoneste, tandis qu’il s’émiettent le plastron ou se reboutonnent la braguette, des sournois objectent que si le panneau indique une place réservée aux véhicules électriques, il ne mentionne nullement la recharge obligatoire. Plus jésuite, tu meurs !
Quant aux poursuites, en théorie ce serait une prune à 35 € pour stationnement gênant. Mais la hiérarchie policière est inerte sur ordre et la fourrière ne se déplace pas, car c’est exclu dans le cahier des charges de la plupart des exploitants afin de ne pas entraver le développement du tout-électrique.
Des fois, ça se termine par des pneus crevés. Déjà finie la belle solidarité des gens de gauche ? On va bien rigoler si la Castafiore prend Matignon à l’abordage.
Autres désagréments auxquels les énarques n’ont pas pensé
La plupart des stations de recharge rapide, et que dire des lentes, n’ont pas été conçues pour accueillir des véhicules longs. Comprendre une guimbarde électrique tractant une caravane ou une remorque. Là, il vont généralement bloquer deux places de stationnement standard… Cela n’empêche pas les sinistres du gouvernement de vous promettre pour demain le camion électrique, voire le semi-remorque sur batteries.
Enfin, il est intéressant de noter que la plupart des écolos qui se foutent pas mal de la nature sont de vrais gorets. Ils laissent leurs déchets sur place, même quand il y a des poubelles, et transforment les WC en porcheries.
La voiture électrique a-t-elle un avenir ?
Auto-infos pose une question pertinente. La publicité politico-commerciale pour l’électrique a beau se déchaîner, renforcée par les diktats de l’Eurocrature, les ventes de voitures électriques s’effondrent et les motorisations thermiques font un retour en force.
En Allemagne, après l’arrêt des subventions de l’État, les ventes ont chuté de plus de moitié. Comme ce fut le cas en Norvège. Et les véhicules envoyés à la casse sont remplacés par des thermiques. Et ne parlons pas des pays comme l’Italie et l’Espagne où les ventes pour fashion victims privilégiées n’ont jamais dépassé les 5 % de parts du marché.
En France aussi, malgré le leasing dit « social », les ventes dégringolent. Les campagnes de marketing n’y changent plus grand-chose. Carlos Tavares, PDG de Stellantis, doute publiquement de la caisse électrique comme solution universelle, invitant à sortir d’une pensée dogmatique.
Du début de la chaîne de fabrication avec ses batteries spéciales, à la fin du recyclage des épaves, il apparaît, sauf aux écolos-barjots, que la bagnole électrique pollue davantage que la thermique. Même en oubliant les microparticules de cobalt des éoliennes et les centrales au charbon pour produire du courant.
Et puis, combien de temps l’État va-t-il se priver d’une partie de son juteux racket sur le carburant pour capter le vote écolo ? Combien de temps avant qu’il ne compense ce manque à gagner par une taxation des électro-mobiles ? Comme déjà dans certains districts des USA. Avec la promesse de Trump, s’il revient, de doubler les taxes douanières sur ces bagnoles fabriquées en Chine.
La voiture électrique n’était pas l’avenir en 1890. Elle ne l’est toujours pas aujourd’hui. Si vous en avez une, gardez-la pour vos arrière-petits-enfants. Dans 100 ans, ils en tireront un bon prix auprès des collectionneurs.
Christian Navis, Riposte Laïque
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