. Fin du droit du sol à Mayotte : Baroin l’avait déjà proposé en… 2005 !

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++ WEBTUBE : Les journaleux ont décidément la mémoire courte. Dans un entretien qu’il avait accordé en septembre 2005 – il y a presque 20 ans donc – au Figaro Magazine, François Baroin (photo), qui était à l’époque « ministre de l’Outre-mer », avait envisagé la remise en question du droit du sol pour l’accession à la nationalité française dans « certaines collectivités d’outre-mer », entre autres Mayotte où le poids de l’immigration venant des Comores constituait déjà un problème pour les Mahorais de souche. Inutile de préciser que les déclarations du ministre sont restées lettres mortes. En 20 ans, les Mahorais ont vu s’effondrer leur cadre traditionnel de vie. Darmanin tente le remake, sachant fort bien que l’issue de sa gesticulation sera la même.

Dans son entretien au « Fig Mag », François Baroin estimait qu’il « faudrait l’envisager pour certaines collectivités d’outre-mer », car dans ces départements « le chantier le plus important, c’est l’immigration ».

Le ministre jugeait qu’il fallait « sortir des tabous » et que « le droit du sol ne doit plus en être un ».

« A Mayotte, j’étudie la possibilité de limiter à un délai d’un an après la naissance de l’enfant la période pendant laquelle un Français peut reconnaître un enfant naturel dont la mère est étrangèreOn peut également envisager de modifier ou de suspendre temporairement certaines règles relatives à l’acquisition de la nationalité française à Mayotte. Par exemple, poser la règle de régularité du séjour des parents comme condition pour l’accès ultérieur des enfants à la nationalité française.(…) Une loi viendra dans les tout prochains mois [procéder] à l’indispensable adaptation de notre droit à ces situations particulières »

En 2007, l’île comptait officiellement 186.000 habitants ; 212.000 en 2012 ; 256.000 en 2017. En 2023, l’Insee estime la population à 300.000 habitants, chiffre à prendre a minima puisque l’Insee ne tient pas compte du nombre croissant de clandestins.

Un rapport sénatorial d’octobre 2021, intitulé « Insécurité à Mayotte : conjurer le sentiment d’abandon des Mahorais », explique qu’« En 2017, le produit intérieur brut (PIB) des Comores était, en dollars courants, de 1 324 dollars par habitant. La même année, le PIB par habitant exprimé en dollars courants de Mayotte était de 11 245 dollars, soit environ 8,5 fois celui des Comores ». Les rapporteurs évoquent le risque de guerre civile, la délinquance endémique, l’absence de réponse judiciaire, l’effondrement des services publics, etc. Tous ces maux ont une cause commune : l’immigration de masse.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, Mayotte, c’est la France de demain.

Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur pour la métropole, le nombre de demandeurs d’asile bat des records avec 137.000 dossiers en 2022. Les titres de séjour ont explosé l’année dernière puisque 320.000 ont été délivrés pour la première fois, c’est 17 % de plus en un an. Plus de 108.000 étudiants étrangers ont bénéficié de titres de séjour. L’immigration familiale représente 90.000 demandes. Les motifs économiques sont en forte hausse avec plus de 45 %. Les régularisations de sans-papiers sont aussi en augmentation avec plus de 34.000 l’année dernière, c’est plus de 8 % de plus qu’en 2021.

C’est toute la classe politique du système qui, depuis Giscard et le regroupement familial (décret du 29 avril 1976), porte la responsabilité de cette situation cataclysmique. Ne comptons pas sur ceux qui ont créé le problème pour le résoudre.

Dans cette émission de 2018, Jean-Marie Le Pen rappelle à un Moussa à la mauvaise foi inoxydable le cas (déjà) dramatique de Mayotte, submergée par des flots migratoires venant des Comores (mais aussi de toute l’Afrique du sud-est : Kenya, Tanzanie, Mozambique…). Le patriarche souligne que le ministre prétend régler le problème de l’immigration au niveau de la France tout entière, alors qu’il est incapable de le résoudre dans un seul département, celui de Mayotte. Cinq ans plus tard, il n’y a pas un mot à changer dans les propos du fondateur du Front National.

Henri Dubost, Riposte Laïque

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