. Une partie de l’Espagne se révolte contre ses dirigeants : notre reportage exclusif sur place

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : L’article que vous vous apprêtez à lire a été réalisé à l’occasion d’un reportage de trois jours à Madrid, du Dimanche 12 Novembre au Mardi 14, où j’ai pu suivre au plus proche des manifestations et en immersion dans la société madrilène les bouleversements politiques que l’Espagne est entrain de vivre. Le ton de celui-ci se veut évidemment analytique, mais ne vous étonnez pas d’y trouver aussi des passages psychologisants. La démarche qui est la mienne est celle de vous présenter un portrait politique et humain d’une Espagne qui traverse une fracture historique, qui conditionnera les lendemains de la Péninsule Ibérique. L’article complet ci-dessous :

Contextualisation

Il y a une semaine, Breizh-Info consacrait un article au décryptage des monstrueuses manifestations de droite chez nos voisins ibériques. Nous allons quand même contextualiser ici un résumé de la situation, avec que le lecteur néophyte puisse s’y retrouver.

Depuis 2019, l’Espagne est gouverné par la gauche, après presque une décennie de règne de Mariano Rajoy (PP, droite libérale). La tête du gouvernement s’incarne en la personne de Pedro Sanchez, premier ministre et figure populaire du PSOE, le Parti Socialiste Ouvrier Espagnol, équivalent local du PS français. Le système électoral espagnol fonctionne de la manière suivante : les élections générales déterminent la composition du Congrès, chambre basse du système parlementaire, où siègent les députés, qui investissent ensuite un Premier Ministre. Cette investiture est un enjeu primordial, puisque l’Espagne, sorti de son bipartidisme depuis l’apparition de Podemos (extrême-gauche) en 2012 (mouvements des Indignés) et de Vox (droite radicale d’inspiration national-libérale) ne peut investir des gouvernements qu’en passant par des coalitions et des alliances. Cette configuration s’est traduite en 2020 par un accès au pouvoir des socialistes en alliance avec l’extrême-gauche espagnole, Podemos et Izquierda Unida (héritier du Parti Communiste). Ces premiers et seconds gouvernements espagnols d’alliance ont déjà clivés la société espagnole en deux pôles, notamment avec l’application d’un agenda ultra-progressiste (Loi Trans, loi mémorielle exhumant Franco de son mausolée) ayant réanimés les fractures sociales et sociétales du pays. En 2023, le PSOE, suite à une défaite de la gauche aux municipales, convoque des élections anticipées : le 23 juillet 2023, les Espagnols retournent aux urnes. Les scores sont les suivants :

– Parti Populaire (33,6%) – droite libérale

– Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (31,68%) – gauche socialiste

– Vox (12,38%) – droite radicale

– Sumar (12,33%) – extrême-gauche, héritière de Podemos

– Gauche Républicaine de Catalogne (1,89%) – gauche indépendantiste catalane

– Junts (1,60%) – droite indépendantiste catalane

– Euskal Herria Bildu (1,36%) – indépendantistes basques

– Parti Nationaliste Basque (1,12%) – indépendantistes basques

Puis plusieurs petites formations en-dessous d’1 %, comme les indépendantistes galiciens, des Canaries, ou encore, les animalistes.

Les résultats sont une reconfiguration du paysage politique du pays. L’effondrement électoral de l’extrême-gauche, perdant 3 % entre 2019 et 2023, oblige la gauche socialiste à chercher de nouveaux alliés. Et il n’y a pas d’autres solutions que d’organiser un pacte pour l’investiture avec les différentes formations indépendantistes.

Or, Puidgemont, l’organisateur du référendum illégal de 2017 sur l’autodétermination de la Catalogne, est en exil politique en Belgique, condamné par la justice espagnole. C’est le cas de nombre d’autres indépendantistes catalans. Logiquement, pour une alliance, la revendication principale des catalans passe par l’obtention de garantis politiques en faveur de l’agenda catalaniste. Garanties que les socialistes vont proposer en échange d’un vote des indépendantistes à l’investiture : l’amnistie des prisonniers et exilés politiques catalans, l’annulation de la dette de l’autonomie catalane, et enfin, la promesse de négociations autour de l’organisation d’un autre référendum.

Ce qui est essentiel dans cette alliance, c’est qu’elle créerait de facto une dépendance du gouvernement espagnol aux indépendantistes, pour maintenir une majorité, notamment au Congrès. C’est-à-dire : l’agenda catalaniste prévaudra. Cette situation ne peut augurer alors qu’une indépendance à moyen ou long terme du pays, ce qui est interprété par la droite unioniste espagnole comme une catastrophe à venir : la Catalogne représentant 20 % du PIB du pays.

L’annonce de cette alliance, alors que l’investiture doit se dérouler jeudi 16 novembre, a fait sortir l’Espagne de droite dans la rue. C’est le début de manifestations massives, notamment à Ferraz, siège du Parti Socialiste à Madrid, mais aussi devant toutes les permanences du PSOE en Espagne. Les responsables politiques des formations de droite soutiennent les manifestants. Pourtant, la configuration est explosive : après une violente répression policière mardi 7 novembre, ayant choqué l’Espagne (personnes âgées gazés, charges, usage excessif de la violence) ; l’Espagne de droite, plutôt habitué à soutenir sa police, change de ton. C’est à partir de là que les manifestations redoublent d’intensité et de participants. Des scènes d’émeutes nous arrivent, avec des affrontements entre le cortège et les policiers. Le mercredi, le cortège, bardé de drapeaux espagnols ou carlistes (symbole de l’Empire) fait reculer le cordon policier.

La situation est explosive. Nous avons donc tenus à nous rendre sur place.

Dans le feu de l’action

Notre avion atterri à Madrid le Dimanche 12, tôt dans la matinée. Notre logement se situe à Chamberi, un quartier du nord de la capitale, celui des ambassades internationales. Plutôt bourgeois, il est représentatif d’une partie conséquente de la sociologie madrilène, que l’on retrouve dans les rangs de la droite espagnole : catholique, conservateur, unioniste, déjà dans les rues, on peut observer que l’espace public a muté. Les traditionnels drapeaux rouge et or, frappés de l’écusson monarchiste, que les unionistes déploient sur leurs balcons depuis la crise de 2017 semblent s’être multipliés aux fenêtres, et ci et là apparaissent des affiches : « Amnistie, NON » ; « Vive l’unité de l’Espagne ! » (une référence à un drapeau signé de ce slogan brandi par les phalangistes en 1936). Au sol, on aperçoit même un graffiti : deux NN frappés d’une croix catholique, symbole du « Noviembre Nacional », un mot d’ordre particulièrement reprit par les manifestants, qui veulent mettre les manifestations sur un plan similaire à celle que la gauche a connu en 2012, pendant un mois (voir mouvement des Indignés).

L’ambiance est donnée. Après un bref passage pour poser nos affaires, nous nous rendons au centre de Madrid.

Direction Sol : le PP, droite libérale espagnole, vestige du bipartidisme qui a gouverné le pays depuis la transition démocratique de 78, a convoqué à midi un rassemblement en face de la mairie. Prise de température téléphonique auprès d’un contact chez les jeunes de Vox : « Tu vas au rassemblement de Sol ? » « Non, hors de question de me mélanger avec les peperos (une expression péjorative pour désigner un électeur du PP, un « droitard ») ».

A peine descendu du métro que nous apercevons déjà des groupes d’espagnols, plutôt âgés, drapeaux de la monarchie sur les épaules, se diriger vers la place principale de la capitale. Quelques policiers, aussi. Commence à se dessiner devant nous, au fur et à mesure que nous nous approchons de la place, une véritable marée humaine. Notre contact chez Vox avait prévenu « Le PP utilise la mobilisation contre l’amnistie comme un meeting, attention ». Et en effet, l’ambiance est au meeting : marée de drapeaux espagnols, quelques drapeaux du PP, au centre de la place, une estrade. Plus de 35.000 personnes sont réunis. Plus étonnant, au milieu des rojigualdas, des drapeaux de l’Union Européenne sont frénétiquement distribués par de jeunes militants du PP. Et pour cause : la rumeur vient d’arriver aux oreilles des organisateurs du rassemblement. Santiago Abascal, le candidat-vedette de Vox, a prévu de se rendre à la manifestation après les discours pour faire bifurquer une partie des auditeurs du meeting (les deux partis se disputant le monopole de la droite espagnole) à la concentration que son parti a prévu à 13h devant la permanence madrilène du PSOE, Ferraz.

Les discours ici sont modérés. Pas chez les manifestants, mais chez les personnalités politiques qui prennent la parole : Feijoo, le dernier candidat du PP aux élections, condamne les violences des manifestations de Ferraz et appelle au respect de la Constitution (critiqué par une partie des manifestants, car sanctifiant le statut des autonomies). Comme annoncé, Santiago Abascal apparaît avec une escorte juste après la fin des prises de paroles. Une partie conséquente de la manifestation abandonne ses drapeaux européens et commence à suivre le candidat de Vox, qui descend la Gran Via (artère principale de Madrid, comparable aux Champs-Elysées) vers le local du parti socialiste. Quasiment 20 minutes à pied de marche triomphante, où le candidat de Vox, entouré par des partisans survoltés, se dirige d’un pas ferme vers sa propre manifestation. Piratage réussi.

Nous arrivons à Ferraz. Ici, pas de musique ni de DJ, comme c’était le cas à Sol. En lieu et place, un cordon policier qui barre l’entrée de la rue menant jusqu’au local du Parti Socialiste, cantonnant les manifestants devant le parvis d’une église : Église du Cœur Immaculée de Marie. Symbolique.

Ici aussi, on est dans des beaux quartiers, même si la sociologie des manifestants est plus hétérogène : aux fenêtres, des soutiens agitent des drapeaux rouge et or. Parmi les manifestants, nous remarquons un drapeau français qui s’agite. C’est des militants identitaires d’Argos, venus de l’autre côté des Pyrénées (Toulouse et Albi, en voiture) pour soutenir les démonstrations.

Au milieu de la place, une jeune militante s’agite au haut-parleur, croix autour du cou et robe de Printemps. Elle chante : « Novembre national, révolte nationale ! », slogans repris en cœur par ses camarades. Au-dessus d’eux, le drapeau violet de Revuelta, une structure juvénile gravitant dans l’orbite de Vox, qui a connu une percée en popularité fulgurante pendant les manifestations, étant la principale à convoquer les rassemblements. Vox est habitué à fonctionner ainsi, avec des « paravents » politiques : des structures comme Solidaridad (son « syndicat ») qui ne sont pas officiellement pilotés par elles mais qui agissent comme des plateformes pour s’aventurer sur des terrains où le parti ne peut pas nécessairement s’aventurer.

Le ton est bon enfant, même si le cordon policier se dresse froidement entre les manifestants et le local de Ferraz. La manifestation se vide vers 15h/16h, horaire espagnol pour le déjeuner « le temps de reprendre des forces pour ce soir » nous souffle un jeune aux cheveux gominés avec un drapeau carliste sur les épaules. Il reste effectivement une troisième manifestation, celle qui dure depuis déjà une dizaine de jours : à 20h, les manifestants se rassemblement de nouveau devant le parvis de l’Église. C’est celle où ont lieu la quasi-totalité des débordements.

Quelques raciones plus tard, dans un restaurant assailli par des manifestants en rouge et or, nous revenons sur la place de l’Église. La nuit est tombée. Nous sommes accueillis par un groupe de fidèles, sortant de la messe (nous sommes un dimanche), et qui organisent un rosaire sur les escaliers de l’Église. La sociologie de l’après-midi est restée : jeunes bourgeois, personnes âgés, mais de nouveaux personnages viennent de faire leur apparition. En noir, dénotant avec le reste du cortège, des militants identitaires et nationalistes, de la droite « hors les murs » espagnole. Un requete (traditionalistes espagnols) a fait son apparition, un béret rouge sur la tête, porté par les troupes carlistes lors de la guerre civile contre les isabelistes (monarchie traditionnelle vs monarchie libérale, essentielle dans le processus d’entrée dans la modernité de l’Espagne). Un manifestant porte un pull « Europa Patria Nostra », frappé d’un lambda, symbole des identitaires européens. Il accompagne un petit groupe qui brandit un drapeau de l’Union Européenne barré de rouge : ce sont des militants d’Hacer Nacion, un mouvement social-patriote s’envisageant comme une alternative populiste à Vox, plutôt sur une ligne national-libérale.

Les militants en noirs froncent les sourcils. Nous les interrogeons. Ils ne sont pas contents de voir que certains groupes de « cayetanos » (expression péjorative désignant des bourgeois de droite) prennent la manifestation pour une fête. Ils font référence à quelques groupes de jeunes, les hommes en barbour, les femmes en robes, propres sur eux, qui ont achetés quelques bouteilles d’alcool et boivent entre deux slogans. Témoin d’un clivage classique au sein de la droite espagnole entre les héritiers du national-syndicalisme, doctrine ouvriériste et en faveur d’une république sociale, et la droite bourgeoise traditionnelle national-catholique. Une cohabitation que l’on voit d’ailleurs dans les drapeaux utilisés au sein de la manif’ : d’un côté, des drapeaux avec l’écusson monarchiste (constitutionnels) et d’autres sans, ou carrément avec le blason découpé, anti ou préconstitutionnels. Mais tout cet écosystème fait face au cordon policier ensemble, quoique, pas en accord sur les slogans : on alterne entre ceux plutôt amicaux « Policier, rejoins-nous ! » et franchement hostile « Si tu as un fils trisomique, fais le policier » « Policier, qu’est-ce que ta femme fait ce soir ? »

Mais l’avancée de la soirée va changer la donne. Toutes les composantes du cortège le savent : aux alentours de dix heures, la police a pour ordre d’évacuer la place. Et c’est en général là que les disturbios commencent. Des cayetanos commentent : « Les ultras de l’Atletico sont là ? ». Un militant d’Hacer Nacion nous renseigne : « Sans les ultras du foot, aucun d’entre nous n’aurait osé montar jaleo (= foutre le bordel) avec la police ».

Au fur et à mesure que la perspective de la charge policière pour dégager la place se dessine, les slogans changent et se font homogènement anti-police. Les garçons de bonnes familles s’encanaillent même, passant devant leurs homologues féminines, barbour autour de la taille. Une manifestante brandit un chapelet face à la police. Soudain, un chant « Il est dix heures, c’est l’heure de nous gazer ! ». Les policiers enfilent leurs casques anti-émeutes et sortent l’équivalent espagnol des LBD. L’un d’entre eux prend la parole à un mégaphone : à peine un mot sorti de sa bouche pour annoncer l’évacuation, qu’il est immédiatement couvert par le cortège vociférant d’une seule voix. Puis viennent les premiers projectiles. Les bières et bouteilles bu plus tôt (peut-être pour se donner du courage) éclatent sur les boucliers et casques des anti-émeutes. Les visages se masquent. Les dissensions entre les différentes écoles de la droite espagnole cités plus haut n’ont plus vraiment d’importance : un bourgeois, un hooligan et un militant identitaire partagent la même ligne, bras sous bras. « Ni un paso atras ! » : « Pas un pas en arrière ! ». Un drapeau de Vox, encore en première ligne, fait presque tâche au milieu de ce mélange hétérogène de manifestants remontés.

La soirée se termine avec quelques affrontements, mais la police finit par avoir gain de cause et évacuer la place. Vers une heure du matin, nous rentrons à nos quartiers. La journée a été chargée.

Portraits d’une jeunesse nationale espagnole

Le lendemain matin, nous nous rendons à Moncloa, quartier universitaire. Notre prise de contact de la veille avec les identitaires de Hacer Nacion nous a permit d’obtenir un entretien avec leur porte-parole local, Fede Campanero. Doudoune pour résister à l’hiver madrilène et moustache, ce brun est coach sportif dans le civil. Il nous présente Hacer Nacion : un mouvement nationaliste, « qui défend principalement les droits sociaux et l’identité ». Une alternative illibérale à Vox, donc. Ils ont plusieurs locaux dans toutes l’Espagne, qu’ils appellent des « Casernes ». Ils participent depuis le début au « Noviembre Nacional ». Fede enchaîne, « il faut participer ! Ils sont entrain de vendre l’Espagne ! ».

Nous l’interrogeons sur la constitution de la Nation espagnole : il nous explique que la décentralisation avancée de l’Espagne est un résultat direct de la Reconquista, complexe. C’est historiquement vrai : l’Espagne porte en elle d’être une nation constituée de deux couronnes, l’Aragon et la Castille, déjà une racine des séparatismes que la péninsule porte en elle : « […] nous n’avons pas eu un processus de centralisation similaire à la Révolution Française »

Il fustige le système d’autonomies espagnol, qui lègue des pouvoirs importants aux communautés autonomes. Il y perçoit une racine de l’indépendantisme catalan. Sur ce thème, il attaque les manifestants constitutionnalistes : « […] l’article de la Constitution espagnole décrit l’Espagne comme une Nation de nationalités. La constitution n’est pas la solution, c’est la cause. »

Une franche démarcation avec le reste de la droite institutionnelle. Sur ce point, il décrit le PP comme « […] une patte de plus du système. ». Sur Vox, il est plus nuancé, mais il leur reproche de ne pas remettre en question de la constitution. Cette fracture divise la droite institutionnelle de sa périphérie : l’acceptation du statu-quo établi après le franquisme, avec la constitution de 78, séparant les militants entre préconstitutionnalistes et constitutionnalistes.

Mais Fede n’est pas hostile aux sympathisants de Vox et du PP, marqués sociologiquement, dans les manifestations : « Nous sommes pour l’unité dans les manifestations. La droite sociologique, c’est beaucoup de jeunes qui se trompent. On doit les attirer à nous. Faire nation (le nom de leur mouvement). »

Fede est donc un bon représentant de cette partie là des manifestants, sa frange la plus radicale, mais que l’on ne saurait caricaturer. Hacer Nacion possède d’ailleurs une représentation municipale, avec des conseillers municipaux dans la ville de 40.000 habitants de San Fernando de Henares, où leur mouvement est particulièrement implanté.

Après l’entretien avec Fede, direction la faculté de droit de Madrid. Un ensemble d’associations estudiantines ont convoqués un rassemblement devant le parvis de celle-ci. L’initiative est soutenu par l’équivalent local de l’UNI, mais aussi par des initiatives associatives unionistes et même des BDE. Une vingtaine de groupes en tout ont convoqués au rassemblement. En arrivant, nous tombons sur des députés et cadres de Vox venus soutenir la manifestation. Trois cent jeunes bloquent l’entrée de la fac, appelant à la « grève étudiante ». Sur place, nous rencontrons notre premier contact : Diego Fernandez, le président d’Alternativa Estudiantil (un jeune syndicat allié à la Cocarde Étudiante française).

Diego se présente d’abord comme « essentiellement espagnol » et décrit son militantisme comme une opposition à « la légende noire espagnole, culpabilisatrice » et au discours « mondialiste dans les universités ». Comme la Cocarde Étudiante en France, il rajoute à son discours un ton illibéral. Il nous explique que le système universitaire espagnol et la sociologie bourgeoise de la droite locale sont des obstacles à la mobilisation des jeunes, mais nuance en nous disant que les étudiants ont un rôle clé dans les manifestations anti-gouvernementales. « A Ferraz, c’est des jeunes de 16 à 24 ans en première ligne face à la police ! Les manifestations sont un point de rupture avec notre histoire politique. C’est la première fois qu’on fait sortir autant de jeunes […] »

Il décrit 2017, les émeutes suivant le référendum d’indépendance sur la Catalogne, comme un « choc » pour la jeunesse espagnole, qui a vu Barcelone prendre feu pendant trois jours consécutifs. « (Sanchez) pardonne tout (aux indépendantistes), et ça, on peut pas laisser passer. Nous sommes incapables de concevoir qu’un président vende l’unité d’un pays pour un mandat de plus. »

Ses propos rejoignent ceux de Fatima Gredilla, la présidente de l’association Adelante (d’apparence moins politisé que d’autres organisations), implanté à la faculté de droit de Madrid. C’est elle qui a organisée le rassemblement étudiant et prononcé la majorité des discours, ce qui lui a valu d’être assailli par la télévision espagnole à la fin de la manifestation. Assaut auquel nous nous sommes joins aussi : « L’idée de la manif’ est venue d’un ami, votant du PSOE en plus ! Il me disait : il faut ABSOLUMENT qu’on organise une manifestation. ». Elle rajoute : « […] le mouvement étudiant a toujours été le monopole d’adversaires idéologiques. » puis elle charge « […] l’indifférence qui laisse au gouvernement les mains libres », justifiant l’organisation de sa manifestation. Nous lui demandons ce qu’elle pense de l’action des partis institutionnels : « Vox et le PP travaille dans les institutions. Mais c’est la mobilisation de la société civile qui a fait bouger les lignes. »

Un propos qui revenait souvent était par rapport à l’apathie politique du peuple espagnol. Ce « complexe » politique semble brisé depuis peu, signant ce que nous disions déjà dans notre précédent article : la jeunesse nationale d’Espagne fait mentir la malédiction de la sortie de l’Histoire.

Perspectives en Espagne

La venue du journaliste vedette de la Fox soutien de Donald Trump et impliqué dans les événements de la prise du Capitole auprès de Santiago Abascal à la dernière manifestation de Ferraz a résonné comme un écho d’une Amérique lointaine mais qui s’identifie à la crise politique que traverse l’Espagne. Une nation polarisée, tiraillée entre deux jeunesses, deux capitales, deux bourgeoisies et deux visions du monde antagonistes s’apprête à livrer bataille dans les chemins de l’Histoire pour savoir quel sera son avenir. Nos considérations personnelles sur l’indépendantisme catalan ne sommes en réalité, pas vraiment le centre du débat ici. Les manifestations ont servis de plateformes à un antagonisme idéologique, sur une fracture sur la vision du futur de l’Espagne. A l’heure où nous écrivons, les députés espagnols s’apprêtent à voter l’investiture de Pedro Sanchez, alors même que l’opposition a convoqué des manifestations autour du Congrès, dont le mot d’ordre est d’aller « dormir sur les bancs » des députés.

Il faudra suivre avec assiduité la suite des événements.

Quel que soit l’issue, l’Espagne aura décidé d’emprunter un ou un autre chemin de l’Histoire.

Raphaël Ayma (https://twitter.com/raphael_ayma)


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. Saccage de la basilique de Rouen : pas un mot de Darmanin

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Deux poids deux mesures. Un tag sur une mosquée mobilise donc davantage le ministre de l’Intérieur et des Cultes que le saccage d’une basilique. À Rouen, la basilique du Sacré-Cœur faisait l’objet, dans la nuit du 14 au 15 novembre 2023, d’une effraction suivie d’un pillage en règle et d’un saccage particulièrement sauvage. Les vandales se seraient introduits par les toits, selon un policier cité par Paris-Normandie, avant de s’en donner à cœur joie : destruction de statues, tabernacle (qui contient le ciboire et les hosties consacrées) renversé au sol, vases et objets volés. « Ils cherchaient à voler, ils ont tout fouillé, forcé toutes les portes qu’ils ont pu, ont été dans la sacristie, sont même allés jusqu’à renverser le contenu d’une boîte à chaussures recueillant les intentions de prière pour trouver de l’argent », constate le curé, qui évoque « un véritable carnage ». Qui a fait le coup ? Contactée par BV, la gendarmerie de Rouen n’a pour l’instant pas donné suite. L’article coplet ci-dessous :

Deux poids deux mesures. Un tag sur une mosquée mobilise donc davantage le ministre de l’Intérieur et des Cultes que le saccage d’une basilique.

À Rouen, la basilique du Sacré-Cœur faisait l’objet, dans la nuit du 14 au 15 novembre 2023, d’une effraction suivie d’un pillage en règle et d’un saccage particulièrement sauvage. Les vandales se seraient introduits par les toits, selon un policier cité par Paris-Normandie, avant de s’en donner à cœur joie : destruction de statues, tabernacle (qui contient le ciboire et les hosties consacrées) renversé au sol, vases et objets volés. « Ils cherchaient à voler, ils ont tout fouillé, forcé toutes les portes qu’ils ont pu, ont été dans la sacristie, sont même allés jusqu’à renverser le contenu d’une boîte à chaussures recueillant les intentions de prière pour trouver de l’argent », constate le curé, qui évoque « un véritable carnage ». Qui a fait le coup ? Contactée par BV, la gendarmerie de Rouen n’a pour l’instant pas donné suite.

60 % des atteintes aux lieux de culte sont antichrétiennes

Cette destruction n’est pas isolée. Les saccages de lieux de culte catholiques se répètent et accélèrent partout en France. Huit églises parisiennes auraient été dégradées depuis le 1er janvier. Et combien de lieux de culte catholiques, de chapelles, de calvaires, de cimetières ? Dans une réponse écrite à la question de la sénatrice Catherine Dumas (LR), le ministère de l’Intérieur a donné, le 24 août 2023, des chiffres sans ambiguïté : « S’agissant du culte chrétien, 923 faits ont été recensés en 2022, contre 857 en 2021, soit une augmentation de 7,7 %. » L’équivalent de près de trois saccages par jour de l’année, samedi, dimanche et jours de fête compris ! Ces manifestations antichrétiennes représentent 60 % des atteintes aux religions (contre 52 % en 2021). « À titre de comparaison, la part des faits antisémites a représenté 28 % des faits antireligieux et celle des faits antimusulmans 12 % », précise cette réponse officielle. On ne fait pas plus clair, n’en déplaise à Mélenchon. Qui s’en inquiète ? Qui le dit ? Ce patrimoine appartient pourtant, au-delà des seuls catholiques, à tous les Français.

Darmanin attentif aux mosquées

La répétition de ces destructions aveugles évoque les périodes noires de l’Histoire de France.

Mais le saccage de la basilique de Rouen éclaire surtout d’une lumière crue une triple lâcheté avec laquelle la France doit encore rompre. Lâcheté politique d’abord, éclatante. Le 16 novembre, soit le lendemain des faits, Gérald Darmanin s’émeut bien des dégradations de lieux de culte : « Deux mosquées, à Lyon et Pessac, ont subi des dégradations inadmissibles ces derniers jours, écrit-il sur X, plein de compassion. J’apporte tout mon soutien aux fidèles. » Les deux mosquées ont été taguées de slogans antimusulmans. Le ministre de l’Intérieur a aussitôt pris les choses en main. « Des enquêtes sont en cours pour interpeller les auteurs et les présenter devant la justice : aucune impunité pour les porteurs de haine à l’encontre de nos compatriotes musulmans », écrit-il en tapant du poing sur la table. Mais voilà, sur le compte X du ministre des Cultes, rien, pas un mot, pas un cri, pas un souffle, pas une larme sur l’ampleur des dégradations de Rouen. Pourquoi ? Parce que le pouvoir sait que les banlieues sont proches de l’embrasement, la Palestine n’ayant rien arrangé, et qu’il cherche à les ménager. Par peur des « quartiers pauvres », comme dit LFI, cette peur qui pousse Macron à ne pas se rendre à la manifestation parisienne contre l’antisémitisme. Si la cause est évidente, la décision n’est pas acceptable. Comme Macron, Darmanin est l’otage des banlieues.

Les auteurs des faits n’en veulent pas aux chrétiens !

Cette démission du politique ne durerait pas sans la lâcheté des médias, aidées en cela par les représentants de l’Église. Avant de relater les faits, Paris-Normandie consacre ainsi un long paragraphe à expliquer que ces dégradations sont « vraisemblablement » motivées par « l’appât du gain ». Les auteurs des faits n’en veulent pas aux chrétiens, assure le journal, confirmé par le curé. « Il n’y a eu aucun message de laissé, aucun tag, alors – et la police en convient –, c’est ce genre de chose qui est systématiquement retrouvé s’il y a une volonté christianophobe », assure le curé, le père Geoffroy de La Tousche. Une conclusion très rapide de l’enquête. Mais alors, on peine à comprendre comment des statues de plâtre ont pu être saccagées ? Des marches cassées ? Des vitraux brisés ? « Les aveugles voient », dit l’Évangile. Pour l’heure, les aveugles ne voient pas.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

. Avant que les flammes ne s’éteignent, une hagiographie d’Adama Traoré

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : C’est un de ces films dont Télérama ou Les Inrocks disent généralement qu’il est « courageux » ou « nécessaire ». Essayons de rendre compte, à leur manière, de ce nouveau long-métrage français, sorti mercredi et librement inspiré de l’affaire Traoré. Ça pourrait donner : « Avec Avant que les flammes ne s’éteignent, Mehdi Fikri signe une œuvre juste, poignante qui met en lumière les failles d’un système policier raciste, à l’occasion inhumain, solidaire dans le silence malgré des failles évidentes. Camélia Jordana est impeccable, Antigone moderne parmi les tours de béton. Un film qui vous reste en tête longtemps après et qui nous rappelle le devoir salutaire que nous avons toutes et tous : bâtir un monde plus juste. Se révolter, toujours. » Ou quelque chose comme ça. Chez BV, on se bornera à aller dans le détail de la conception et de la réalisation de ce film. L’homme de droite est prosaïque. L’article complet ci-dessous :

C’est un de ces films dont Télérama ou Les Inrocks disent généralement qu’il est « courageux » ou « nécessaire ». Essayons de rendre compte, à leur manière, de ce nouveau long-métrage français, sorti mercredi et librement inspiré de l’affaire Traoré. Ça pourrait donner : « Avec Avant que les flammes ne s’éteignent, Mehdi Fikri signe une œuvre juste, poignante qui met en lumière les failles d’un système policier raciste, à l’occasion inhumain, solidaire dans le silence malgré des failles évidentes. Camélia Jordana est impeccable, Antigone moderne parmi les tours de béton. Un film qui vous reste en tête longtemps après et qui nous rappelle le devoir salutaire que nous avons toutes et tous : bâtir un monde plus juste. Se révolter, toujours. » Ou quelque chose comme ça. Chez BV, on se bornera à aller dans le détail de la conception et de la réalisation de ce film. L’homme de droite est prosaïque.

Mehdi Fikri, le réalisateur, est un ancien journaliste du service police-justice de L’HumanitéL’Huma est un journal aux ordres depuis 1940 : quand on a la soumission dans le sang, on n’a rien contre le fait de changer de maître. Ici, le maître est donc la culture racaille, qui désigne par le vocable de « violences policières » tout ce que les forces de l’ordre mettent en œuvre pour rendre les territoires perdus un petit peu moins invivables. Mehdi Fikri a donc eu l’idée d’adapter l’histoire d’Adama Traoré, décédé pendant un contrôle auquel il a (selon la trop célèbre formule) refusé d’obtempérer.

Le « racisé », nouveau bon sauvage

Les gendarmes ont été innocentés par la Justice mais, dans ce cas précis, les fameux conseils d’Oswald Baudot aux magistrats sont lettre morte et ne s’appliquent pas aux cinéastes : ici, on ne prend pas parti pour l’accusé contre la victime – même quand on est un journaliste rouge, de la même couleur politique que nombre de juges. Car Adama Traoré a davantage de quartiers de noblesse que les accusés : il est « racisé », délinquant, et sa famille a généreusement profité des allocs grâce à une manip administrative. C’est donc lui le gentil, et non le coupable, comme c’est le cas d’habitude.

Pour le rôle inspiré d’Assa Traoré, Mehdi Fikri a donc choisi, on l’a dit, Camélia Jordana, chanteuse de variétés assez connue, qui se plaignait naguère à la télévision que des gens se faisaient contrôler par la police « pour nulle autre raison que leur couleur de peau ». On se croirait dans un de ces poèmes antiracistes de ravi de la crèche, qui étaient à la mode à l’école il y a quarante ans : « Mon frère blanc […] tu as le toupet de m’appeler homme de couleur. » Vous vous souvenez ? Bref, choix conforme aux attentes du public supposé.

Un film anti-français financé par… nos impôts

Pour financer son projet, le réalisateur a demandé (et obtenu !) des fonds publics, qui constituent plus du tiers du budget : 900 000 euros sur 2,5 millions. France Télévisions, la région Grand Est, l’eurométropole de Strasbourg et le CNC (évidemment) ont mis la main au portefeuille, notre portefeuille, pour produire cette œuvre. Parmi les subventions du CNC, on trouve une ligne budgétaire consacrée à « l’aide à la diversité ». Plus facile à faire que l’aide au talent, vous me direz.

Y a-t-il une ligne dans ce scénario sur la famille d’Adama Traoré ? Les casiers judiciaires de ses frères ? De sa sœur ? Le sien, à ce petit ange : notamment menaces de mort, outrage, vols, recel, conduite sans permis et… viols multiples d’un codétenu sous la menace d’une fourchette (la prétendue virilité des cités, un sujet, ça aussi) ? Non, bien sûr, rien. Vous pensez. Il faut que ce soit une hagiographie. Il faut que la police apparaisse comme raciste. C’est inévitable.

On dit, dans les médias, que le démarrage de ce film est un monstrueux flop. Tant mieux, mais trop tard : le chèque est déjà fait. L’argent qu’on nous a pris pour que ce film insulte la France a déjà été versé.

Dans les années 60, les cinéastes se moquaient des films de « qualité française » (Denys de La Patellière, par exemple), trop académiques et trop « vieille école » pour eux. Nous avons aujourd’hui notre nouvelle qualité française, nos nouveaux films ringards et déjà vus cent fois. Avant que les flammes ne s’éteignent fait partie d’une longue liste de bides gauchistes. Et il n’est pas prévu que ça s’arrête.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

. [Mieux vaut en rire] Sandrine Rousseau recalée à The Voice

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Cette semaine, Sandrine Rousseau candidate à The Voice, Macron prend la température auprès de Yassine Belattar et Moundir réécrit l’Histoire de France ! Retrouvez, chaque vendredi, les perles politiques de la semaine !

. Tahiti via Auschwitz. Rien n’arrête Anne Hidalgo

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Anne Hidalgo n’est pas allée à Tahiti pour rien. Pressentant que l’opposition allait lui demander de justifier ce voyage, les autochtones lui ont enseigné l’art de patauger dans très peu d’explications. À défaut de fournir des éléments concrets sur son déplacement en terre polynésienne, le maire de Paris met ainsi en balance, lors du conseil municipal de ce 14 novembre, le voyage à Auschwitz qu’elle effectue chaque d’année. Depuis ce séjour dans le Pacifique sud, elle sait aussi noyer le poisson. Dans son tableau des équivalences, un recueillement sur un lieu de souffrance vaut une tournée des atolls paradisiaques. Ici, devoir de mémoire, là-bas, vacances j’oublie tout. C’est à une remise des compteurs à zéro que s’est livrée l’édile.L’article complet ci-dessous :

Anne Hidalgo n’est pas allée à Tahiti pour rien. Pressentant que l’opposition allait lui demander de justifier ce voyage, les autochtones lui ont enseigné l’art de patauger dans très peu d’explications. À défaut de fournir des éléments concrets sur son déplacement en terre polynésienne, le maire de Paris met ainsi en balance, lors du conseil municipal de ce 14 novembre, le voyage à Auschwitz qu’elle effectue chaque d’année. Depuis ce séjour dans le Pacifique sud, elle sait aussi noyer le poisson. Dans son tableau des équivalences, un recueillement sur un lieu de souffrance vaut une tournée des atolls paradisiaques. Ici, devoir de mémoire, là-bas, vacances j’oublie tout. C’est à une remise des compteurs à zéro que s’est livrée l’édile.

Choquée par l’indécence de l’argumentation, l’opposition quitte la salle du Conseil de Paris. Rachida Dati proposait un tee-shirt portant la mention « Hidalgo Tour » en référence à l’activité touristique d’Anne Hidalgo. Celle-ci fait remarquer qu’elle a omis d’indiquer son rendez-vous annuel avec Auschwitz. Ce mot qu’elle répète à quatre reprises est censé rembourser l’escapade tahitienne. Copié cent fois, il donne droit à huit jours en pension complète aux Bahamas. L’agence de voyage fonctionne ainsi. Deux Ave, un Pater noster et le voyage à Lourdes est offert. En d’autres termes, la grisaille polonaise se devait d’être compensée par quelques accords de ukulélé. Personne ne songerait à cumuler les deux univers. Dans la salle du Conseil de Paris, la dame de Paris n’hésite pas à les mettre en parallèle. Pour les élus d’opposition, la pataugeoire est pleine.

Bagdad ? Le Quai d’Orsay n’était pas au courant

Au cours de cette absence de près d’un mois, la globe-trotteuse se rendit également à Bagdad. « À la demande du quai d’Orsay. » C’est toujours aux mêmes qu’on demande de sauver le monde ! Anne Hidalgo dut ainsi courir auprès des populations pour participer « à la paix et à la reconstruction de Bagdad ». Rien de moins. Durant cette opération, elle a soutenu « les femmes qui sont des femmes extrêmement incroyables qui sont en train de reconstruire l’Irak ». (Pendant que les hommes sont au bistrot !)

Selon une source diplomatique citée par Le Parisien« le Quai d’Orsay n’a jamais confié de mission officielle à Anne Hidalgo », mais qu’importe… La mairie de Paris est une principauté autonome, autoproclamée et autophobique. Pas le temps de polémiquer, car durant cette grande tournée des popotes en difficulté, la mère Teresa de l’hôtel de ville accompagna aussi la livraison « d’un générateur pour aider la ville de Kiev à passer l’hiver ». Pendant que Rachida Dati passait son temps à lire les cartes postales envoyées de Bora-Bora, l’auteur distribuait chaleur et réconfort aux quatre coins du monde. Il y en a qui bossent !

Afin de ne pas trop humilier les contestataires, Anne Hidalgo passa sous silence sa dégustation de caviar iranien en signe de soutien aux femmes opprimées de ce pays et bien d’autres actions militantes, tel cet envoi d’une petite cuillère dans le Pas-de-Calais pour venir en aide aux populations sinistrées. Quelques jours à Tahiti et on est ailleurs… Anne Hidalgo l’était déjà avant de partir.

Jany Leroy, Boulevard Voltaire

. Avec Marion et Éric, devant le Bataclan, loin des corrompus et des traîtres

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Lundi, c’était le triste anniversaire des assassinats de Paris. Comme prévu, je suis allé me recueillir devant le Bataclan, mais pas avec toutes les ordures qui ont le sang des victimes sur les mains. Non, seul Éric Zemmour a souhaité me rejoindre et, surprise, Marion Maréchal s’est jointe à nous. Nous nous sommes recueillis loin des photographes et des journaleux de tout poil, pendant que les autres pourris étaient partis festoyer avec, je le devine, petits fours et champagne à la mairie du 11e, sur le compte des contribuables parisiens. Les pauvres ! Mais il faut dire qu’ils sont habitués puisqu’ils viennent de payer à leur maire un voyage à Tahiti pour qu’elle puisse aller voir sa fille ! Alors, surtout, qu’on ne me parle pas de récupération politique. Nous avons voulu faire cela avec des gens vrais et loin des merdias de tout poil ! La suite de l’article ci-dessous :

Mais dans quel pays vit-on ? En quelques jours, nous avons deux jeunes filles qui ont été violées par ce que, moi, j’appelle des malchances pour la France, et dans l’indifférence nationale ! Heureusement, la jeune fille atrocement violée avec un balai par un dégénéré africain a pu rentrer chez elle. J’espère qu’elle n’aura pas trop de séquelles à la fois physiques et morales car j’imagine ce que ces jeunes filles ont dû subir. Évidemment, pour le Pinocchio de la Justice dénommé aussi le Yéti, vous savez celui qui sort d’une semaine de procès dont je suppose qu’il ressortira blanchi puisque, d’une part, il a mis sa démission dans la balance, et d’autre part, les loups ne se mangent pas entre eux ! Eh bien pour cet horrible personnage  “la France n’est pas un coupe-gorge”. Je ne dois pas avoir la même vision de coupe-gorge que lui, car à partir du moment où tu ne peux pas sortir seul et te rendre où tu veux à l’heure que tu veux, pour moi c’est un coupe-gorge. Mais évidemment, entouré de gardes du corps, on n’a pas forcément la même vision des choses.

Que fait le Pinocchio de l’Intérieur ? Vous savez, celui qui se vante chaque jour sur X d’avoir renvoyé chez eux une vingtaine de migrants, tout en laissant plusieurs centaines d’autres rentrer ! Le même qui déclare “qu’aucun migrant de Lampedusa ne rentrera en France” tout en réquisitionnant des hôtels pour les accueillir, alors qu’on retrouve ces mêmes migrants 48 heures après dans Paris, poubelle du monde ! Celui qui dit à qui veut l’entendre qu’il “s’attend à un nouvel attentat de masse style Bataclan venant de l’étranger” mais qui, comme son prédécesseur Cazevide, ne fait RIEN pour nous protéger. J’en suis à souhaiter que ces actes de viols surviennent dans les familles des gens qui nous dirigent, peut-être réagiraient-ils différemment !

Comment en est-on arrivé là ? C’est simple, il suffit de voir les quanta des peines distribuées pour des actes criminels ! C’est à pleurer. C’est simple, actuellement on est dirigés par les musulmans, bien que pour l’instant ils soient encore en infériorité numérique, d’où l’utilité de réagir très vite. Certains diront encore que je suis aveuglé par un racisme de base. Mais moi je suis désolé, quand je vois que ce qui nous sert de président – sans en avoir les qualités et encore moins les compétences – est obligé d’avoir recours à une saloperie d’islamiste dénommé Belattar, vous savez le faux comique mais vrai islamiste… je me demande si, en cas de conflit mondial, NULLISSIME 1er demanderait à ce pitre islamiste s’il faut ou non appuyer sur le bouton (le fil bleu sur le bouton bleu, le fil rouge sur le bouton rouge).

Nous sommes dans une République de Tartuffes et j’espère qu’on nous débarrassera par tous les moyens, je dis bien par tous les moyens, de cette bande de pourritures !

Patrick Jardin, Riposte Laïque

. La surdélinquance des étrangers provient de l’islam et du mondialisme

Articles     : Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023Aout 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Novembre 2023 : Marc Vanguard publie des statistiques policières et judiciaires en Suisse.
En 2022, pour des hommes de 18 à 29 ans, et selon l’Office Fédéral de la Statistique, les taux de condamnation par nationalité pour 100 résidents affectent principalement l’Algérie avec 9,6 %. Suivent l’Éthiopie, l’Angola, La République Démocratique du Congo, le Cameroun, la République dominicaine, la Côte d’Ivoire. Les nationalités africaines dominent parmi les 20 premières nationalités. Parmi les 20 nationalités au taux de condamnation le plus faible, on retrouve 13 nationalités européennes, l’Italie, la Russie, la Slovaquie, la Belgique, la France, la Hongrie, la Pologne… mais aucune nationalité africaine.En Allemagne, les taux de mises en cause des ressortissants algériens sont 20 fois plus élevés que ceux des ressortissants nationaux. En Italie, 17 fois plus. En Espagne, 14 fois plus.
En Allemagne, les taux de mises en cause des ressortissants marocains sont 6 fois plus élevés. En Italie, 8 fois plus. En Espagne 6 fois plus.
Les taux de mises en cause des ressortissants africains hors Maghreb sont 6 fois plus élevés en Allemagne et en Italie, 4 fois plus élevés en Espagne. La suite ci-dessous :

L’article complet :

Novembre 2023 : Marc Vanguard publie des statistiques policières et judiciaires en Suisse.
En 2022, pour des hommes de 18 à 29 ans, et selon l’Office Fédéral de la Statistique, les taux de condamnation par nationalité pour 100 résidents affectent principalement l’Algérie avec 9,6 %. Suivent l’Éthiopie, l’Angola, La République Démocratique du Congo, le Cameroun, la République dominicaine, la Côte d’Ivoire. Les nationalités africaines dominent parmi les 20 premières nationalités.
Parmi les 20 nationalités au taux de condamnation le plus faible, on retrouve 13 nationalités européennes, l’Italie, la Russie, la Slovaquie, la Belgique, la France, la Hongrie, la Pologne… mais aucune nationalité africaine.

En Allemagne, les taux de mises en cause des ressortissants algériens sont 20 fois plus élevés que ceux des ressortissants nationaux. En Italie, 17 fois plus. En Espagne, 14 fois plus.
En Allemagne, les taux de mises en cause des ressortissants marocains sont 6 fois plus élevés. En Italie, 8 fois plus. En Espagne 6 fois plus.
Les taux de mises en cause des ressortissants africains hors Maghreb sont 6 fois plus élevés en Allemagne et en Italie, 4 fois plus élevés en Espagne.

Conclusions
1- Les étrangers, 26 % de la population résidente, sont très nettement surreprésentés dans les crimes et délits, représentent une part considérable des condamnés. Homicides : 44 %, Viols : 47 % Coups et blessures : 45 %
2- Certaines nationalités sont bien plus représentées que d’autres dans les crimes et délits.
Le taux de condamnation des résidents africains est plus haut que celui des Suisses, pour le Maghreb, 7 fois plus haut, pour l’Afrique subsaharienne, 5 fois plus haut.
3- Les étrangers sont également surreprésentés dans la délinquance routière. Les résidents africains sont 2,5 fois plus souvent condamnés pour des délits routiers que les Suisses.
4- Infraction à la législation des stupéfiants. Les résidents africains sont 3 fois plus souvent condamnés que les Suisses.
5- Les étrangers présentent un taux de récidive plus élevé que celui des Suisses : 40 % pour les mineurs étrangers, 30 % pour les Suisses.
6- Les nationalités surreprésentées dans les données de criminalité suisses sont aussi surreprésentées ailleurs, Allemagne, Italie, Espagne.
7- Même à âge égal, les nationalités africaines se distinguent par des taux de condamnation très élevés.

Tous les délinquants-criminels ne sont pas étrangers, et tous les étrangers ne sont pas des délinquants-criminels.
En France, les statistiques sont interdites, mais on pourrait faire les mêmes observations : surdélinquance des étrangers, en particulier des populations africaines de confession musulmane.

L’Islam est source de banditisme et de violence, et ce depuis les origines. L’expansion de l’Islam fut une conquête militaire, brutale, violente, sanguinaire, par le feu et le sabre.
La fringante Bagdad et la calme Andalousie, présentées comme telles par les historiens, sont des mensonges que tout vient contredire. Du Nigeria à la Birmanie, de New York à Bali, l’Islam est sans cesse associé à des atrocités. Les Musulmans se sont trop souvent comportés comme des prédateurs.
Des enfants assassinés, des priants exécutés, des exactions sans fin et sans âge, des égorgements, des lapidations. Des Musulmans du côté des coupables à longueur de faits divers. Des Musulmans qui exigent sans raison, ni contrepartie, incapables du moindre remerciement, de la moindre gratitude.

La prospérité des contrées musulmanes provient de l’antérieur antique, puis plus tard, des rapines, des razzias et de l’esclavage des peuples envahis. Le sous-développement des zones dominées par l’islam intervient lorsque l’Occident lassé met fin au piratage, aux incursions meurtrières, au rançonnement.
L’Islam est une secte mortifère qui s’appuie sur une idéologie totalitaire. Tout le montre : l’endoctrinement des enfants, les appels au séparatisme, le poids de la fausse stigmatisation et de la vraie paranoïa.
Être musulman, c’est subir toute sa vie, dans tous ses instants, un rituel contraignant sans but autre que d’asservir, une récitation sans fin de phrases simplistes et absconses. Être musulman, c’est exister dans un fatras d’obligations déraisonnables et déstructurantes, sous le regard constant des autres Musulmans inquisiteurs pesants.
Dès sa naissance, un Musulman est prisonnier et geôlier d’une prison mentale, d’un univers stérile où la faute, le manquement sont forcément à l’extérieur de l’Islam.

Les Berbères, les Syriaques, les Mongols, les Perses venaient d’un fond millénaire et riche de promesses. Mais ces peuples colonisés, phagocytés, martyrisés, ont connu des siècles d’obscurantisme renfermés et malsains. Ils auraient pu concourir à la connaissance du monde, si l’Islam ne les avait entravés.

Un Génois est allé à l’Ouest découvrir l’Amérique. Un Français est allé vers le Nord remonter le Saint-Laurent. Un Portugais a fait le tour de l’Afrique. Un Vénitien est allé jusqu’en Chine. Aucun n’était musulman.
Nous n’avons rien volé, ni la pénicilline, ni le transistor, ni la pasteurisation, ni l’aluminium, non plus que Verdi, Kant, Molière, Newton, Thomas d’Aquin, Raphaël, Mozart… Nous avons inventé le monde de l’abondance, de l’Art et de la Liberté (monde que les dirigeants veulent nous confisquer). L’Islam a connu quatorze siècles d’échecs.
Le fond est mauvais et porte la responsabilité des malheurs et des insuffisances des Musulmans.
Les zélateurs occidentaux de ce tragique accident de l’évolution intellectuelle du monde nous culpabilisent et imposent le mythe d’un Islam religion. Mais l’Islam n’a ni amour, ni paix, ni tolérance, ni pour lui, ni pour les autres. L’Islam n’a pas davantage de spiritualité sincère et émancipatrice.
Au cours de l’histoire, l’Islam n’a connu que violence, barbarie et banditisme, tempérés par des périodes d’accalmie stratégiques, périodes dues à une infériorité momentanée ou à une attente de conditions optimum, comme c’est le cas au début du XXIe siècle.

Le 9 novembre 2012, le meurtre de Mohamed Cheguenni souligne le fascisme islamique en action. Ce jour-là, Mohamed Cheguenni, un Français d’origine maghrébine bien intégré et instruit, professeur de philosophie pendant de nombreuses années, est tué dans son magasin à Marseille.
Un braquage qui a mal tourné, explique l’ensemble des médias. En effet, il y a souvent des braquages dans le quartier où est installé le commerce presse, loto, PMU, de Monsieur Cheguenni. Les quartiers bien européens, bien blancs, sont de véritables terres de razzia pour les racailles venant de quartiers qui n’ont pas le même label.

La boulangerie et l’épicerie voisines ont été victimes de ces razzias. Le commerce de Monsieur Cheguenni avait subi précédemment quatre braquages. Braquage. Vol. Recherche de butin. Meurtre. Exécution. Tout cela à la fois. Le meurtrier s’est acharné à coups de couteau, avec la plus grande violence, avec la volonté de tuer. Deux coups ont traversé le thorax et perforé le cœur.
Combien d’actes, de crimes, semblables ou comparables, commis à travers la France, l’Europe, le monde, au nom de l’Islam, justifiés par l’Islam, aujourd’hui et depuis quatorze siècles ? Combien de meurtriers en puissance attendent des conditions plus favorables ? Combien de Musulmans couvrent par leur silence, par leur approbation peut-être, ces horreurs ?
L’Islam a toujours fonctionné ainsi, crimes assassinats, tueries, rapines, razzias, violence, à l’encontre des non-musulmans.

Un bon Musulman a le devoir de tuer et se faire tuer pour Allah. Un Musulman est par définition celui qui se soumet à la loi de l’Islam et le suit scrupuleusement en lui obéissant au doigt et à l’œil, comme un chien obéit à son maître. Les Musulmans sont musulmans en fonction de leur état de service et de degré d’allégeance à la loi de l’Islam.
Pour se donner bonne conscience, l’Occident a créé des catégories de musulmans par pure commodité sémantique. Ainsi, on voit apparaître différentes catégories de musulmans pour désigner le même objet musulman : modérés, libéraux, laïques, fanatiques, intégristes, fondamentalistes, djihadistes, nazislamistes, collaborationnistes, islamistes. Les uns par leur déni de la réalité, les autres par leurs excès, puissent leurs sources dans le Coran et les haddiths.
N’y a-t-il pas des relations de cause à effet entre la violence terroriste, trait dominant chez les Musulmans, et les sources fondamentales de la religion musulmane ?
Pourquoi le nom de l’Islam est-il synonyme de phobie et de frayeur ? Pourquoi est-il devenu synonyme de bellicisme, de massacre, de loi de la jungle ?

La religion musulmane est apparentée à une idéologie totalitaire : l’Islam veut faire de la religion
un mode de gouvernement politique de la vie de ses fidèles, où tout doit s’articuler entre la prière, la démographie galopante et le djihad colonisateur. Réduisant ainsi à néant les champs de réflexion personnelle, de libre arbitre, et les espaces de libertés individuelles et publiques.

Le vrai Musulman n’a pas vocation à œuvrer pour le bien-être commun, ni de sa communauté, ni de la communauté internationale. Toutes les actions entreprises n’ont qu’une seule finalité : imposer la loi de l’Islam par tous les moyens aux quatre coins du monde.
La fin justifie les moyens, peu importe la nature velléitaire de son geste, la nature périlleuse de son opération pour sa propre vie et celle d’autrui, tant que cette œuvre est menée pour la gloire de l’Islam. En effet, l’Islam est la seule religion au monde qui exalte ses fidèles à devenir des martyrs, à combattre jusqu’à la mort et surtout jusqu’à l’extermination définitive des païens, c’est-à-dire les infidèles, comme au temps du prophète qui massacra les Juifs et les chrétiens. Tuer et se faire tuer pour Allah est un devoir qui pèse sur chaque Musulman.

Un Musulman digne de ce nom doit se conformer aux prescrits de l’islam quand bien même il viole les lois des hommes. Il ne peut y avoir pour lui d’autres lois à respecter que les siennes. Il n’a pas à évaluer les conséquences que ses actes peuvent induire sur la sécurité des biens et des personnes. Seul compte à ses yeux l’accomplissement de la mission messianique dont il se considère investi.
Des actes disqualifiés par la justice des hommes se trouvent anoblis et gratifiés par la loi de l’Islam. Ce qui est jugé comme actes terroristes selon les normes du droit interne ou international n’a pas la même définition selon le droit musulman.
Mourir sur le champ de bataille pour faire triompher les idées cosmiques et impérialistes de l’Islam est le devoir suprême assigné à chaque Musulman. Par conséquent, l’Islam impulse les élans de violence à des fins idéologiques chez les Musulmans. L’Islam instrumentalise les Musulmans et arme leurs bras.

Ceux qui passent à l’acte sont des Musulmans en action, des Musulmans activistes ou djihadistes. Les autres constituent le gros des troupes, des Musulmans en réserve du djihad, susceptibles de passer en action dès que le besoin se fait sentir. Il ne peut y avoir d’Islam sans le djihad, et donc sans la propagation de la terreur.
On est d’abord Musulman nourri par la sève du djihad, un état de guerre permanente contre les
non-musulmans et les Musulmans tièdes jusqu’à ce qu’ils finissent par se démettre et se soumettre à la loi de l’Islam.

L’Islam lui-même engendre la violence dont il abreuve les fidèles. La majorité silencieuse musulmane qui n’élève jamais la voix pour condamner les agissements terroristes de ses activistes est cohérente avec elle-même.

En fait, deux idéologies politiques totalitaires menacent notre civilisation. L’Islam, formé au VIIe siècle, n’a cessé de s’étendre. Le mondialisme révèle l’intention d’une unité de l’humanité, s’oppose à la souveraineté des peuples. Une Super Classe mondiale régente le mondialisme et instrumente l’Islam.

Jean Saunier, Riposte Laïque