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Le désastre économique arrive, il y en aura pour tout le monde.
Marc Rousset nous a souvent livré ses analyses économiques, peu réjouissantes mais tristement réalistes, dans des articles de haute tenue éminemment documentés. Nous y sommes.
2023 sera l’année terrible qui va mettre la France au tapis, avec une baisse de PIB dramatique et une dette abyssale. La forte inflation entraînant une remontée des taux d’intérêt, la charge de la dette va engloutir au bas mot deux ou trois points de PIB ! Ce sera le prix à payer pour la stupide politique du « quoi qu’il en coûte » si chère à Macron, mais financée par l’emprunt perpétuel.
Avec 3 000 milliards de dettes, soit 45 000 euros par personne ou 180 000 euros pour une famille de quatre, la France partage le bonnet d’âne de l’UE avec la Grèce et l’Italie. Mais la différence est qu’avec Macron c’est la fuite en avant qui prévaut. Et ne comptons pas sur le pitre de Bercy pour tenir la barre en pleine tempête. Ce fanfaron aussi incapable qu’ignare n’a rien vu venir, croyant ne faire qu’une bouchée de l’économie russe.
Rappelons que la Russie n’a pratiquement pas de dettes et possède 20% des richesses minières de la planète. Elle est auto-suffisante en tout et peut tenir trois ans en complète autarcie. Ce qui d’ailleurs est improbable car Poutine n’a jamais été isolé, loin s’en faut. Encore une fable otanienne pour masquer le fiasco occidental qui se profile.
Après avoir porté un coup fatal à notre industrie nucléaire et donné la priorité aux énergies renouvelables, qui ne fonctionnent que selon le bon vouloir d’Éole et d’Hélios, deux fainéants notoires qui se la coulent douce 18 heures sur 24, la France est au bord de la rupture énergétique.
Le suivisme aveugle de l’Europe dans une guerre russo-américaine qui ne nous concerne pas, l’Ukraine, pays misérable, mafieux et corrompu, n’étant ni dans l’Otan ni dans l’Europe, n’a rien arrangé et a provoqué la plus grave crise énergétique depuis un demi-siècle.
Le Mozart de la finance nous joue la symphonie de la faillite depuis 2017, en nous mettant 700 milliards de dettes supplémentaires sur le dos et en saccageant EDF pour plaire aux écolos et à Bruxelles.
Conséquences de tant d’irresponsabilité :
La flambée des prix de l’énergie pousse les entreprises à baisser leur production, voire à fermer en 2023.
Tous les secteurs sont touchés, d’abord les grands noms de l’industrie œuvrant dans la métallurgie, la chimie, le verre le ciment, l’aéronautique, l’agro-alimentaire, mais aussi les petits commerçants et artisans déjà écrasés de taxes et aujourd’hui étranglés par les hausses ahurissantes des tarifs de l’électricité.
Macron a mis 13 milliards sur la table pour aider les entreprises. Une goutte d’eau pour les patrons concernés, mais une charge de plus pour un pays surendetté, le plus fiscalisé de l’OCDE, et qui roule vers la faillite.
Après avoir perdu plus d’un million d’emplois industriels depuis l’avènement de l’euro, la désindustrialisation va s’accélérer. Qui viendra investir dans un pays où l’énergie est inabordable ?
Nombreux sont les industriels qui lorgnent vers des pays où l’énergie est accessible.
Le poids de l’industrie dans le PIB est tombé à 11%. Cela va s’aggraver avec les délocalisations.
L’industrie représente 74% de nos exportations. Notre balance commerciale étant déjà largement déficitaire ( 85 milliards en 2021 et 150 milliards en 2022 ), une chute de la production industrielle va aggraver le déficit.
Le prix du mégawattheure du gaz, livrable en 2023, est passé de 35 à 120 euros en un an.
Celui du mégawattheure d’électricité est passé de 95 à 428 euros.
Un quadruplement des prix est tout simplement insupportable pour les entreprises françaises.
Une situation qui va faire le bonheur de nos concurrents asiatiques ou même européens moins touchés que nous.
Un désastre industriel et social qui va se traduire par une explosion du chômage et interdire toute réindustrialisation du pays, lequel en a pourtant bien besoin.
Au milieu de cet océan de stupidités et de mauvais choix économiques et politiques, j’avoue que j’admire Viktor Orban qui refuse de sacrifier son pays pour suivre les diktats suicidaires de Bruxelles et de Washington. Ce grand patriote ne veut pas de cette immigration de masse qui nous ruine et refuse les sanctions anti-Russes qui vont nous achever.
En menant intelligemment sa barque, Viktor Orban a obtenu de Poutine une rallonge des importations de gaz à des prix défiant toute concurrence. Voilà au moins un pays d’Europe qui n’aura pas froid cet hiver et qui ne va pas saborder son industrie.
Quant à la France, caniche de Washington et valet de Bruxelles, elle roule vers l’effondrement économique.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
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