Georgia Meloni rafle la mise en Italie grâce à la coalition des droites

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Sondage sorti des urnes à 23 heures : 23-25 % pour le parti de Georgia Meloni et 43-47 % pour la coalition de droite.

La tornade Meloni a donc gagné, au grand dam de Bruxelles et de la gauche européenne.

Car le thème majeur de la présidente du parti nationaliste Fratelli d’Italia est bien le combat contre l’immigration de masse et l’islamisation de l’Europe.

Petit rappel d’un discours à Rome en 2019, dénonçant l’islam conquérant :

« Si vous vous sentez offensés par le crucifix, ce n’est pas ici en Italie que vous devez vivre. Le monde est vaste et il est plein de nations islamiques où vous ne trouverez pas un crucifix parce que les chrétiens y sont persécutés et les églises y sont rasées… Nous nous battrons contre l’islamisation de l’Europe, parce que nous n’avons aucune intention de devenir un continent musulman. »

Avec Georgia Meloni, on ne fait pas dans la langue de bois et les discours alambiqués. Stop à l’invasion et aux compromissions avec l’islam. Le discours identitaire et nationaliste est pleinement assumé. 

Et si naguère Bruxelles avait pu barrer Salvini presque aux portes du pouvoir, avec l’aide de Merkel, de Macron et de Conte, ce n’est pas le cas ce soir. Georgia Meloni a bel et bien raflé la mise aux législatives et les menaces d’Ursula von der Leyen, véritable contre-modèle de démocrate, n’y changent rien. Le peuple italien a eu le dernier mot.

Après les Hongrois, qui entendent rester les maîtres chez eux, après la victoire des patriotes suédois, excédés de voir leur pays ravagé par l’immigration, c’est donc au tour des Italiens de s’affranchir de cette dictature bien-pensante que nous impose Bruxelles contre l’avis des peuples.

Ce n’est pas en France que nous verrons cela de sitôt. Ciotti et Retailleau, la soi-disant droite dure chez LR, viennent de déclarer qu’il n’y aurait aucun rapprochement avec le RN à l’Assemblée.

Meloni, c’est plutôt Orban ou Zemmour, au cri de l’Italie d’abord !

Ses ennemis la diabolisent, la décrivant comme une fervente admiratrice de Mussolini. Tout patriote en Europe, est forcément taxé de fascisme et de racisme, arme fatale des mondialistes à court d’arguments face aux patriotes qui veulent sauver leur pays du naufrage identitaire.

« La Meloni », comme on l’appelle en Italie, 45 ans, s’est coalisée avec Forza Italia (FI, droite) du magnat octogénaire Silvio Berlusconi et la Ligue de Matteo Salvini.

Comme Salvini, elle entend fermer les ports aux navires d’ONG qui veulent débarquer les migrants de Méditerranée en Italie et veut accélérer les expulsions.

En août 2019, elle proposait de créer un blocus naval qui empêcherait l’embarquement des migrants depuis la Libye ou la Tunisie. Et elle prône la préférence nationale en matière de social, de santé, de logement. Bref, son programme, c’est du Zemmour.

Il s’agit de défendre la famille, les racines chrétiennes, l’identité italienne et les valeurs conservatrices, saccagées par une Europe mondialiste qui ignore les peuples.

Bref, l’Italie avec Georgia Meloni a décidé de reprendre son destin en main, comme l’a fait le peuple hongrois avec Viktor Orban et comme viennent de le faire les Suédois.

Puisse la future cheffe du gouvernement italien devenir un modèle de réussite et servir d’exemple à tous les peuples européens qui refusent de disparaître dans le tourbillon mondialiste.

Une présidente du Conseil italien, antisystème et eurosceptique, voilà qui devrait animer les débats. Nul doute que Georgia Meloni trouvera des soutiens en Hongrie, en Suède et en Pologne.

En revanche, les relations franco-italiennes pourraient bien se rafraîchir…

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

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