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La campagne électorale pour les mid-terms aux États-Unis est entrée dans le dur. Pour Donald Trump, qui vise la présidentielle de 2024, il s’agit de soutenir les candidats républicains afin de rafler la mise et de conquérir la Chambre des représentants et le Sénat.
L’enjeu est de taille et le pari n’est pas gagné d’avance, puisque les sondages, très favorables au camp républicain depuis des mois, viennent de se retourner en faveur des démocrates, avec 47 % contre 43 %.
Il y a trois jours, en Pennsylvanie, Joe Biden lançait une virulente attaque contre Donald Trump, estimant que l’ancien Président représente « un danger pour la démocratie ».
Une attaque qui ne manque pas de sel quand on se souvient des millions de bulletins volés à Trump, dans les cinq derniers États où le dépouillement des votes n’était pas encore terminé.
Une fraude massive totalement enterrée par les médias, tous soumis à Washington. Il est vrai que quand on classe des dizaines de milliers de plaintes sans suite, il ne peut y avoir de preuves. Même la Cour suprême a botté en touche.
« Donald Trump et les républicains MAGA représentent un extrémisme qui menace les fondations mêmes de notre République », a asséné le leader démocrate.
Pour Biden, c’est Trump qui ne respecte ni l’État de droit, ni la volonté du peuple. Il faut oser !
Accusant le milliardaire de violer la Constitution, Biden appelle les électeurs à « sauver l’âme de l’Amérique ».
Ce à quoi le sénateur Lindsey Graham, fidèle de Donald Trump, a réagi :
« Tout va bien pour l’âme de l’Amérique. Les Américains souffrent à cause de votre politique. L’inflation rampante. La criminalité hors de contrôle. La montée du terrorisme. Les frontières détruites. Arrêtez vos sermons ».
De son côté, Donal Trump, venu lui aussi soutenir son parti en Pennsylvanie, a dénoncé la perquisition du FBI dans sa résidence de Floride.
« Un abus de pouvoir les plus choquants de la part d’une Administration dans l’histoire américaine. »
En pleine forme, Trump a traité Biden « d’ennemi de l’État », jugeant son discours « comme le plus vicieux, haineux, et diviseur jamais prononcé par un Président américain ».
Dénonçant l’inflation et l’explosion de l’insécurité, il ajoute :
“Vous pourriez prendre les cinq pires Présidents de l’histoire des États-Unis, et les mettre ensemble, ils ne pourraient pas avoir fait le mal que Joe Biden a fait à notre pays en moins de deux ans”
On le voit, la campagne promet d’être animée.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
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