Ce krach inévitable qui va tous nous rincer

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Articles  : Aout 2022Juil. 2022Juin. 2022 – Mai 2022

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++ Webtube : Désolé pour cet article dominical un peu anxiogène mais la réalité ne choisit pas son jour de la semaine. Je trouve cet article très bien fait. Il donne bien une vision (light) de ce que l’on va vivre dans les semaines ou mois prochains. Encore une fois accrochez-vous…. Covid19, Guerre en Ukraine ou inflation ce n’était que le hors-d’œuvre, les plats de résistance arrivent et ils ne vont pas être digestes. Crise économique majeure (pire que 1929) et une population paupérisé aux abois dans les rues associé à une hyper-délinquance immaitrisable.

Un beau matin vous vous réveillerez, comme d’habitude vous allumerez votre poste de télévision, et vous observerez une effervescence inhabituelle sur les chaînes d’information en continu. Les mêmes journalistes ignares seront toujours présents, mais vous constaterez que les militaires, les spécialistes en géopolitiques et les Ukrainiennes trop maquillées, qui s’étaient substitués aux médecins, auront eux-mêmes été remplacés par des économistes, des analystes financiers et des gérants de SICAV.

Les journalistes à tête d’abrutis, eux, après avoir été épidémiologistes, puis polémologues, seront maintenant devenus des experts du marché obligataire. Ils parleront de duration, de sensibilité, de Crédit Default Swap, de points de base, de haircut et s’exprimeront dans des unités qu’on pensait réservées à la mécanique quantique ou à l’astronomie, tant le nombre de zéros est incommensurable. De nombreux économistes se succéderont également. Les Artus, les Touati, tous sans exception viendront mentir comme des arracheurs de dents. Artus viendra, comme d’habitude, expliquer pourquoi ses prévisions étaient erronées, et Touati nous soûlera de sa logorrhée.

Dans ce cas, pas de doute, le krach obligataire de la zone euro aura débuté, et il sera probablement violent. Les 0.5% de hausse des taux de la BCE, qui n’intéressent personne (pas assez spectaculaire) auront fait leur office, et cette farce financière qu’est l’outil anti fragmentation de la BCE (qui n’est autre qu’un programme d’achat de dette) aura échoué. Les dettes des pays du Sud auront été attaquées, celle de la France également, les taux d’emprunt de ces pays auront probablement augmenté de 3 à 4% en une journée. Macron apparaîtra le soir même à la télévision, à 20 heures précise, pour nous informer que nous sommes en guerre contre les taux d’intérêt.

A ce stade, il y a encore une possibilité que vous ne vous sentiez pas réellement concernés. Comme le disait le grand économiste François Mitterrand : « Dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé ». Avec la dette c’est un peu la même chose. On entend chaque année que le déficit augmente, qu’il est de 170 milliards cette année, que la dette se mesure en trillions. Et alors ? Il en est ainsi depuis des décennies et il n’y a pas de raisons de s’affoler ; ça passera, comme d’habitude. Excepté que cette fois cela ne passera pas. Les investisseurs ont perdu confiance et ils se retirent en catastrophe, entraînant ainsi les taux d’emprunt à la hausse. Pourquoi aujourd’hui plutôt qu’hier ? c’est comme se demander pourquoi le volcan est entré en éruption ou pourquoi le tremblement de terre a eu lieu à telle date et pas à une autre. Notre capacité de calcul ne permet pas de le prévoir, voilà tout.

Très rapidement, les banques vont se retrouver en très grande difficulté, la valeur des portefeuilles obligataires va s’effondrer et la charge de la dette de l’état va exploser à des niveaux stratosphériques tels que même l’impôt ne suffira plus à payer les intérêts.
C’est à ce moment précis que vous vous inquiéterez pour votre assurance vie. Depuis toujours, l’Etat vous a fait un cadeau en vous offrant une fiscalité attrayante sur ce placement, dans l’unique objectif de drainer l’épargne massivement vers la dette d’Etat française. Depuis des années déjà, vous avez vu les rendements de ce placement dévisser pour atteindre le voisinage de zéro, ne compensant même pas l’inflation, mais au moins c’était garanti par l’Etat. Et maintenant on vous explique sur BFM que, non seulement vous allez encaisser des pertes bien supérieures à la hausse nominale des taux à cause de cette satanée sensibilité des portefeuilles obligataires dont votre conseiller bancaire ne vous a jamais parlé, mais qu’en plus la parole de l’Etat a autant de valeur que celle d’un général malien !

Il n’est pas nécessaire de vous précipiter à la banque afin de liquider votre assurance vie, le gouvernement a déjà utilisé la Loi Sapin-2 pour la bloquer pour une durée indéterminée. Vous n’avez pas pris la peine, pendant toutes ces années, de vous renseigner sur les directives européennes qui sont votées et vous ne savez donc pas que tous vos avoirs sont saisissables en toute légalité par l’Etat en cas de nécessité.

Pire encore, vous apprenez au fil de l’eau que les encours des comptes courants sont menacés en cas de faillite de la banque. Pas la peine de vous ruer vers le distributeur de billets, votre compte est déjà bloqué et vos retraits limités dans un premier temps à 200 euros par semaine. Si cette dernière est réellement au bord de la faillite, vos avoirs seront convertis en actions de cette même banque. L’arsenal juridique a été voté il y a bien longtemps au Parlement Européen.

Vous vous sentez probablement floué et même indigné. Cet argent c’est le vôtre, vous avez payé des impôts, il vous appartient ! En réalité, cet argent n’existe pas, le monde fiduciaire dans lequel nous vivons vous a entretenu dans l’idée que ce nombre que vous voyez sur votre relevé de compte correspond à quelque chose de tangible, alors que ce n’est qu’une écriture comptable. Votre argent, votre banque ne l’a pas, ou ne l’a plus.

Les biftons que vous gardez précieusement en cas de coup dur, personne ne vous les enlèvera, ils sont à vous. Prenez une loupe et regardez bien ce qui est écrit sur ces billets de banque : « BCE ». Vous n’êtes nullement propriétaire de ces billets, vous en avez tout juste l’usufruit, que l’on peut vous retirer à chaque instant, en les décrétant non valides et en les remplaçant par d’autres coupures. Ces billets ne sont d’ailleurs que des créances sur une banque centrale, qui elle-même ne vaut plus grand-chose.

Que ce soit gelé, c’est une chose, mais vous avez entendu dire que les encours inférieurs à cent mille euros sont garantis par un le Fonds de Garantie des Dépôts (FGDR), et il se trouve que vous avez pris bien soin de répartir votre argent sur de nombreux comptes. Malheureusement, l’état et votre banque ont omis de vous informer que ce fond n’a été abondé que de 6 milliards depuis sa création. Un peu léger pour garantir 2.6 Trillions d’euros.

Qu’ils bloquent les comptes à vue et les assurances vies, d’accord, mais vous restez quand même le propriétaire des actions que vous avez achetées. La banque n’en est que le dépositaire, sa faillite ne devrait donc en aucun cas avoir de conséquences sur votre pleine propriété à l’égard de ces titres. La société Vinci viendrait-elle à faire faillite, cela ne signifierait pas que vous auriez perdu la propriété du véhicule que vous auriez garé dans un de ses parking. Hélas, une fois de plus, vous n’avez probablement pas lu les petites lignes lors de l’ouverture de votre PEA. En effet, votre banque a engagé vos actions dans des opérations de prêt emprunt de titre, elles ne sont donc plus là, elles non plus.

Après vous être envoyé un ou deux whiskys dans le cornet, il vous faut faire face à la réalité. Soit la BCE se met à racheter massivement notre dette sur les marchés pour faire baisser les taux, et dans ce cas l’euro s’effondrera par rapport au dollar, ce qui engendrera de l’hyperinflation, soit elle se refuse à le faire et ce sera le défaut pour la France ; de Charybde en Scylla. Mais dans tous les cas de figure, l’état prélèvera au moins 10% de vos fonds, juste pour survivre un an de plus. La technique est déjà éprouvée, elle a été testée avec succès à Chypre en 2012. A l’époque tout le monde s’en foutait car ce sont majoritairement des détenteurs de compte russes qui s’étaient fait spolier.

Il ne vous reste donc plus qu’à retourner sur votre canapé et à regarder chaque soir à 20h précise un croque-mort, l’équivalent financier de Jérôme Salomon, qui viendra commenter l’état de la dette de la France.
On a généralement tendance à dire que l’état français et la Commission Européenne sont longs à la détente et obsédés par le juridisme, mais quand il s’agira de bloquer vos actifs et de vous spolier, je puis vous assurer que cela ira très vite et que vous n’aurez pas le temps de vous retourner. L’Europe est tellement à cheval sur les principes, qu’elle s’assied dessus quand bon lui semble. Pas la peine de résister. Comme dirait Moussa Darmanin, ça va bien se passer.
Comment en est-on arrivé là ? tout ceci était-il prévisible ?

Non seulement c’était prévisible, mais c’était même prévu. La gabegie financière a réellement commencé avec Mitterrand, en 1981, et tous ceux qui ont suivi, sans exception, ont fait vivre notre pays d’expédients financiers pendant les 40 années qui suivirent. L’euro n’a fait qu’aggraver la situation en nous permettant d’emprunter sans limite, à un taux beaucoup trop faible par rapport à la réalité de nos comptes publics, et tout le monde a fait semblant de croire qu’il en serait ainsi pour toujours.

Mais la pire des trahisons fut commise le 3 janvier 1973 et la fameuse Loi sur la Direction et l’Administration de la Banque de France. Depuis ce jour funeste, il est gravé dans le marbre que notre pays est contraint de s’endetter sur les marchés financiers par l’intermédiaire des banques privées et de livrer ainsi notre dette aux investisseurs étrangers ; or, en matière de dette, la nature de celui qui la détient est encore plus importante que le montant de cette dernière, et emprunter auprès des retraités français n’aura pas les mêmes conséquences qu’être redevable envers des fonds de pension américains.

Nous évoquions dans un article précédent la notion de haute trahison concernant les différents dirigeants qui se sont succédés, et qui ont œuvré à la destruction de notre industrie nucléaire civile.
Mais alors, comment allons-nous qualifier le fait de nous avoir sciemment endettés jusqu’à la fin des temps, hypothéquant l’avenir des quatre prochaines générations et d’avoir ouvert la porte à la mise sous tutelle de la France par le FMI, la Commission Européenne, la BCE ou les géants américains de la gestion d’actifs ?

Alain Falento, dans Riposte Laïque

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