Kosovo : les Américains ont soutenu les musulmans contre les Serbes chrétiens

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Articles  : Juil. 2022Juin. 2022 – Mai 2022Avr. 2022 –

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Kosovo : l’impérialisme américain dans toute son ignominie et son infamie

14 ans après son indépendance autoproclamée, le Kosovo illustre à merveille l’impossible cohabitation entre chrétiens et musulmans, dès lors que ces derniers sont majoritaires.

Les tensions au nord de cette province, où la minorité serbe continue d’être harcelée par le pouvoir de Pristina, prouvent que la cohabitation pacifique entre musulmans et chrétiens orthodoxes est un leurre.

Et ce n’est pas en amputant la Serbie de sa province du Kosovo, musulmane à 90 %, qu’une paix durable est assurée. Les guerres interconfessionnelles dans les Balkans, mais aussi ailleurs, sont des guerres de 1000 ans.

https://www.fdesouche.com/2022/07/31/le-president-de-la-serbie-affirme-que-les-kosovars-preparent-une-operation-militaire-contre-la-minorite-serbe-vivant-dans-le-nord-du-kosovo/

Sans la présence des 4000 soldats de la KFOR, la force multinationale, les Serbes du Kosovo seraient persécutés jusqu’à leur fuite définitive vers la Serbie.

L’islam et la chrétienté, c’est l’eau et le feu. Cette incompatibilité est écrite dans le Coran et dure depuis 14 siècles. Et aucune autorité musulmane n’expurgera le livre sacré de ses versets les plus violents à l’encontre des infidèles. Par conséquent, le multiculturalisme n’est qu’une douce illusion.

Le Kosovo, pure émanation du droit américain, lequel supplante le droit international comme chacun sait, est l’exemple même de la stupidité des États-Unis, qui ont cru pouvoir dépecer la Serbie sans dommage, au nom du droit d’ingérence humanitaire, un droit qui n’est rien d’autre qu’une violation pure et simple de la souveraineté nationale.

Mais ce que veut Washington ne souffre aucune contestation, comme on le voit encore aujourd’hui en Ukraine, où la russophobie américaine a force de loi pour les Occidentaux.

Depuis 1945, le droit international et les résolutions de l’ONU ne pèsent strictement rien s’ils ne reçoivent pas au préalable l’aval de Washington, qui considère que la loi du plus fort, donc la sienne, est toujours la meilleure.

Toute la politique et la diplomatie des États-Unis reposent sur un principe élémentaire : on bombarde d’abord et on négocie ensuite. Corée, Vietnam, Irak, Libye, Syrie, Afghanistan…

Cette arrogance du plus fort s’est notamment exprimée en 1999 contre la Serbie, puis en 2008, pour imposer l’indépendance unilatérale du Kosovo, au mépris le plus flagrant du droit international.

Profitant de l’extrême affaiblissement de la Russie après l’éclatement de l’URSS en 1991, l’Otan, sans l’aval de l’ONU, a lancé un raid aérien de 1000 avions sur la petite Serbie, alliée de Moscou.

Le prétexte ? Belgrade perpétrait soi-disant un génocide contre son propre peuple, en massacrant à tout-va et en jouant au foot avec les têtes des Albanais du Kosovo. Un mensonge d’État dénoncé plus tard, mais la Serbie fut écrasée sous un tapis de bombes pendant 78 jours, jusqu’à sa reddition.

La France, oubliant que les Serbes sont nos alliés et amis de toujours, s’est odieusement associée à cette ignominie, en violation totale de la charte de l’ONU.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_la_France_et_la_Serbie#Historique_des_relations

Et cerise sur le gâteau, Emmanuel Macron, ce Président immature et ignare de tout, n’a rien trouvé de mieux que d’humilier le Président serbe le jour de la commémoration du centenaire de l’armistice de 1918, en le reléguant hors de la tribune officielle. Une gifle diplomatique que le peuple serbe n’a pas oubliée.

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/2018/11/13/31002-20181113ARTFIG00340-commemoration-du-11-novembre-la-serbie-injustement-humiliee.php

Car ce que ne sait pas notre inculte Président, c’est que les Serbes étaient nos alliés en 1914 et qu’ils ont perdu 1,2 million de soldats.

Refusant de célébrer la victoire des Poilus pour ne pas humilier les Allemands, nos éternels ennemis, Macron a humilié les Serbes, nos amis et alliés historiques ! C’est dire combien notre orgueilleux Président flotte dans ses habits beaucoup trop grands pour lui. C’est le lot des médiocres.

En 2008, les États-Unis ont imposé leur loi du plus fort, une fois de plus, en déclarant l’indépendance unilatérale du Kosovo, au mépris du droit international.

Belgrade ne reconnaît nullement cette indépendance, pas plus que l’ONU. Et la France, éternel valet des États-Unis, s’est totalement déshonorée en trahissant un pays ami de toujours et en se pliant au diktat de Washington. Mais il est vrai que nos élus n’ont jamais brillé par leur connaissance de l’histoire et leur maîtrise de la géopolitique.

« Ainsi, pour l’ancien ministre français Jean-Pierre Chevènementla reconnaissance du Kosovo « est une triple faute » : faute contre l’histoire, le pays n’ayant jamais été indépendant, faute contre le droit, la guerre déclenchée en 1999 par l’Otan ayant ignoré les principes du droit international, et faute contre l’Europe unie » 

La mission de l’Otan se dit prête à intervenir pour calmer les tensions et de son côté, le Président serbe a déclaré :

« Nous ne voulons pas de conflits et nous ne voulons pas de guerre » a déclaré Vucic dans son discours. « Nous prierons pour la paix et rechercherons la paix, mais laissez-moi vous dire tout de suite : il n’y aura pas de reddition, et la Serbie gagnera. S’ils osent commencer à persécuter, harceler et tuer les Serbes, la Serbie gagnera ».

Nul doute que Moscou observe la situation de près. Si, en 2008, Poutine n’a pas eu les moyens militaires de protéger son allié, et a dû avaler une humiliation de la part des Américains, la donne a changé. Le Tsar a repris la main de façon magistrale. Il est craint.

L’annexion de la Crimée par Moscou n’est que le légitime retour du boomerang après l’indépendance unilatérale du Kosovo. Poutine avait prévenu l’Occident que le dépeçage de la Serbie, pays frère de la Russie, ne resterait pas impuni.

Et bien que l’ONU ne reconnaisse pas le Kosovo en tant qu’État, Pristina aspire à adhérer à l’UE, alors que la Serbie attend à la porte depuis 10 ans.

Le Kosovo, un État mafieux et corrompu, théâtre de tous les trafics, y compris le trafic d’organes, ce qui s’apparente à un crime contre l’humanité, ambitionne de rejoindre l’UE, qui se veut le temple de la démocratie et des droits de l’homme, ni plus ni moins !

Pour conclure, résumons l’ignominie dont la Serbie a été victime depuis 1999 (extrait du lien ci-dessus) et rappelons quelques vérités mises sous le tapis. Tout est dit :

– Les Serbes sont injustement diabolisés au regard du passé historique (résistance durant la Seconde Guerre mondiale) ;

– L’hypocrisie et l’indignation sélective concernant les peuples opprimés : les Kurdes en Turquie ou encore les Palestiniens n’ont pas du tout droit au même soutien médiatique ;

– L’UCK, l’Armée de libération du Kosovo, était considérée comme une organisation terroriste par les États-Unis jusqu’en 1998 ;

– Les négociations de Rambouillet qui avaient précédé l’intervention de l’OTAN ont été délibérément sabordées, proposant des conditions inacceptables à la Serbie (une espèce de protectorat sur l’ensemble du pays) ;

– La guerre, préparée à l’avance, était illégale ;

– Le plan « fer-à-cheval » d’expulsion des Albanais était un faux grossier et le massacre de Raçak du 15 janvier 1999 qui a légitimé la guerre un mensonge ;

– La prévention de génocide relevait de l’intoxication, les chiffres des victimes kosovares ont été multipliés ;

– La presse française s’est en très grande majorité rangée derrière l’OTAN, délaissant tout esprit critique. Fait incroyable, Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo (journal à l’origine d’extrême-gauche) est devenu subitement belliciste et fanatiquement atlantiste ! Bien sûr on n’échappera pas à l’inévitable BHL qui interpellait Régis Debray dans un article resté célèbre (« Adieu Régis ») ;

– Les exactions serbes se sont principalement déroulées après le début des premières frappes en 1999 ;

– Les bombardements de l’OTAN ont causé la mort de centaines de civils serbes ;

– Les indépendantistes modérés de la LDK (Ligue démocratique du Kosovo) d’Ibrahim Rugova ont été injustement écartés et ont subi les violences de l’UCK avec des assassinats politiques ;

– Un nettoyage ethnique des minorités non albanaises (Serbes mais aussi Roms, Ashkalis, Bosniaques et Turcs) a eu lieu juste après la fin de la guerre et s’est poursuivi les années suivantes : attentats, disparitions forcées, meurtres… Les émeutes racistes de mars 2004 ont provoqué la mort de 19 personnes et un nouvel exode de population, devant les forces d’occupation (KFOR) impuissantes ;

– Il n’y a pas de véritable État au Kosovo, c’est la mafia issue de l’UCK qui a pris le pouvoir et empêche l’émergence d’une véritable économie et d’une vie démocratique. Les témoins gênants qui voulaient dénoncer les crimes de certains chefs ont été assassinés.

Et c’est ce pays qui prétend intégrer l’UE ?

Cela dit, j’espère qu’un jour un auteur intègre et impartial nous livrera la vérité historique sur la guerre qui se déroule aujourd’hui en Ukraine, pour réhabiliter le grand patriote et homme d’État qu’est Poutine, et pour remettre Zelensky à la place qui est la sienne, à savoir celle d’un saltimbanque corrompu, honteusement mis sur un piédestal, dans le seul but de satisfaire à la politique russophobe de Washington.

La vérité finit toujours par gagner.

Jacques Guillemain, lu dans Riposte Laïque

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