Crack à la Villette (Paris) : des riverains saisissent un avocat et réclament 100.000 euros d’indemnités au titre de “préjudice moral subi”

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Articles  : Juin. 2022 – Mai 2022Avr. 2022 – Mar. 2022

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++ Webtube : Cette affaire montre à quel point l’Etat se désengage de tout. Contre la délinquance, les nuisances en tout genre, l’éducation, la santé l’Etat ne remplie plus son rôle. On en vient maintenant à se battre soi même afin de mettre l’Etat en face ses responsabilités.

Plusieurs riverains du square Forceval, situé entre Paris (19e) et la Seine-Saint-Denis, font appel à un avocat et lancent une procédure judiciaire pour réclamer l’évacuation du camp de toxicomanes installé sur place depuis septembre 2021. Ils réclament aussi 100.000 euros d’indemnités.

Ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. Après huit mois de contestation, de manifestations, de réunions avec les autorités, des riverains du square Forceval (Paris 19e) ont décidé de saisir un avocat et d’engager une procédure judiciaire.

100.000 euros au titre du “préjudice moral subi”

(…) Aujourd’hui, une centaine d’entre eux, regroupés notamment dans l’association “Villette Village” ont décidé de se faire entendre par la voie de la justice. Leur avocat, maître Gil Moser, a déposé un recours préalable pour demander l’annulation des deux arrêtés pris par le préfet le 24 septembre 2021 pour justifier ce déplacement. Il réclame aussi 100.000 euros d’indemnités pour ses clients au titre du “préjudice moral subi”.

Stéphanie Benoist, est l’une de ses clientes. Elle habite à Aubervilliers, à 150 mètres de ce camp de toxicomanes. “Depuis huit mois, nous ne subissons que du mépris de la part des instances qui sont responsables de cette situation, à savoir la mairie et l’État, et la situation est devenue clairement invivable, les agressions se multiplient, deviennent de plus en en plus violentes”, explique-t-elle à France Bleu Paris.

Concernant les indemnités financières réclamées, elles sont nécessaires estime cette riveraine : “Dans nos copropriétés respectives, on augmente les dispositifs de sécurité, avec de la vidéosurveillance par exemple. Certaines copropriétés font aussi appel à des gardiens la nuit, ce sont des coûts. Notre préjudice est réel, il est tel qu’on ne peut plus fermer les yeux ni se taire sur cet aspect.”

(…) France Bleu

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