Département du Tarn, université de Nice : le ramadan impose ses horaires, Darmanin se couche mais ça ne passe pas !

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Mon village à l’heure du ramadan. Mon pays, mon département, mon université à l’heure du ramadan. Mon eau à l’heure du ramadan. On pourrait, on pourra multiplier à l’infini ces titres de romans du futur. Rien que cette semaine, la première du mois sacré, ce fut un véritable festival « ramadanesque ».

Pour le présent, mon département à l’heure du ramadan, c’est le Tarn. Un bien beau pays, celui du Gaillac et de la cathédrale d’Albi. Jeudi, la Toile s’enflammait en apprenant, via un journal local, que consigne avait été donnée aux forces de l’ordre de faire preuve de tolérance pour les musulmans enfreignant les horaires du couvre-feu, entre 19 et 22 heures et avant 6 heures du matin. Les raisons : prière du matin et aumône du soir… Devant le tollé suscité – et, évidemment, c’est encore cette incorrigible fachosphère qui a crié le plus fort, entraînant avec elle le maire LR de Lavaur Bernard Carayon -, la préfète à l’origine du message a été obligée de manger son chapeau.

Évidemment, comme toujours dans ces affaires, Le Parisien s’est empressé de « fact-checker », jetant le doute sur la réalité de l’information. Et tous les procédés stylistiques ont été mobilisés : phrase interrogative du titre (« Couvre-feu et ramadan : la préfecture du Tarn a-t-elle accordé une tolérance pour les musulmans ? »), chapô au conditionnel : « Selon un hebdomadaire local, les commissariats et gendarmeries du département auraient reçu la consigne de ne pas verbaliser les musulmans circulant pendant le couvre-feu durant le ramadan. » Du grand professionnalisme.

Sauf que la lecture de l’article confirme que l’information et le mail adressé aux forces de l’ordre sont bien réels : « Il y aurait écrit [encore un beau conditionnel dont vous apprenez, deux lignes plus bas, qu’il n’est pas justifié], dans des parties [du mail] qu’a choisi de diffuser l’hebdomadaire, “le créneau nocturne correspond à la rupture du jeûne et il est potentiellement susceptible de générer des rassemblements sur la voie publique ou aux abords des mosquées”. Un envoi d’un mail aux gendarmes que nous sommes en mesure de confirmer », avoue Le Parisien.

Donc, la préfète du Tarn, après avoir envoyé son directeur de cabinet s’embrouiller dans des justifications concernant les associations caritatives, n’a eu d’autre choix que de rétropédaler en arguant que ses consignes avaient été « mal comprises ». Ce qui n’est pas très élégant vis-à-vis de ces mêmes forces de l’ordre. Il faudrait aussi qu’elle y réfléchisse.

Mais il n’y a pas que dans les préfectures de France que l’on se couche devant les exigences du ramadan. À l’université aussi où, c’est bien connu, l’islamo-gauchisme n’existe pas, pas plus que les pressions communautaristes. En tout cas, vendredi, c’est l’université de Nice qui était contrainte d’annoncer qu’elle allait sanctionner un professeur accusé par l’UNI d’avoir décalé un examen pour respecter le ramadan de certains de ses étudiants. Son mail a été publié sur les réseaux sociaux : « Suite à plusieurs demandes, je décale le QCM de 20 h à 22 h 30, notamment pour accommoder la rupture du jeûne du ramadan. C’est l’ultime modification, car cela commence à devenir pénible. »

Ces deux affaires sont révélatrices, à trois niveaux. Sonores, pourrait-on dire. Et l’échelle du bruit y est l’inverse de leur chronologie. Le fait le plus bruyant, c’est bien sûr celui de la dénonciation, par les forces de l’ordre ici, par les étudiants là-bas, qui – c’est nouveau et c’est heureux – trouvent désormais des voix pour faire résonner leur exaspération (réseaux sociaux, syndicats, presse alternative). Ensuite, il y a le niveau bas bruit des autorités qui ont cédé, accepté, souvent par habitude, complaisance, sans voir même peut-être en quoi et jusqu’où c’était problématique, puis sont obligées de se rétracter. Enfin – mais c’est de là que tout part – il y a les mystérieuses « demandes », exigences de certaines associations, certains étudiants, dont nous ne savons en l’occurrence pas grand-chose, si ce n’est qu’il y a bien eu demandes.

Justement, l’on a appris que le Conseil français du culte musulman (CFCM) a bien demandé une dérogation à Gérald Darmanin, qui l’a royalement accordée. Communiqué du CFCM : « Il est toléré de se rendre au lieu de culte le plus proche de son domicile pour accomplir la prière du matin [donc avant 6 heures, NDLR]. Cette dérogation est accordée par le ministre de l’Intérieur à la demande du CFCM […] Le CFCM recommande aux imams de retarder cette prière dans la mesure du possible pour permettre un usage utile et limité de la dérogation. »

La morale de l’histoire : ne plus rien laisser passer et… faire du bruit !

Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire

Débat Zemmour-Villiers : d’accord sur l’essentiel pour sauver la France

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Depuis quelques jours, Philippe de Villiers présente son nouveau livre Le jour d’après sur les plateaux TV, diffusant son discours alarmiste quant à la menace existentielle qui plane sur  notre pays. Sa conviction profonde est que “la France roule vers l’abîme”.

Ce discours n’est pas nouveau chez notre Vendéen souverainiste, mais cette fois, le ton est beaucoup plus grave. Pour lui, l’heure n’est plus aux débats stériles, aux mêmes programmes politiques qu’on rabâche depuis 40 ans, aux discours insipides. Il y a urgence, le point de non-retour approche. L’heure est à l’action et il pronostique un grand coup de balai en 2022, “une avalanche qui va tout emporter, y compris Macron”.  

Il nous dit que la France vit une période de glaciation, mais que le dégel est pour septembre !

Voit-il un candidat providentiel émerger d’ici là ? Un sauveur de la patrie avant le naufrage définitif ?

Le fait est qu’il nous répète avec insistance que 2022 sera l’heure du sursaut salvateur ou du terminus pour notre nation millénaire. Philippe de Villiers n’est plus dans l’incantation mais dans l’action.

Questionné par Laurence Ferrari sur sa possible candidature en 2022, il répond “qu’on ne peut être et avoir été”, mais qu’il soutiendra le candidat qui défendra ses thèses souverainistes.

Alors, quel peut être ce candidat ? Mystère. Il ne cite personne, refuse de prendre position. On a  l’impression que c’est en septembre que se fera la grande révélation.

Et ceci nous amène à Zemmour, qui n’a jamais caché son envie de voir appliquer ses idées, à défaut de les imposer lui-même.

Pressé de se prononcer sur son éventuelle candidature, Zemmour botte en touche. Mais il aurait dit à son entourage que c’est en septembre qu’il se déclarera candidat ou renoncera.

Difficile de dire aujourd’hui si ce grand amoureux de la France, véritable puits de connaissances dans tous les domaines, va se jeter dans la fosse aux lions. Car la politique est un métier réservé à ceux qui ont le cuir épais. Au sommet de sa carrière et de sa notoriété, Zemmour, qui pulvérise chaque soir l’audimat, est-il prêt à prendre des coups ? Ses amis le pressent.

Les plus optimistes estiment que s’il voulait renoncer, il l’aurait déjà dit.

Certains pensent aussi au général Pierre de Villiers. Serait-ce lui l’homme fort providentiel que les Français attendent ? J’ai des doutes.

Mais revenons au débat, animé bien entendu par la sublime Christine Kelly. 

L’échange démarre sur les monarchies en Europe, où les rois n’ont plus aucun pouvoir.

Pour de Villiers, les peuples ont besoin de sacré. La famille royale d’Angleterre, c’est le drapeau vivant de la nation, c’est la monarchie du temps long.

Pour Zemmour, les Français ne sont pas les Anglais.  Les rois, on leur coupe la tête. On a remplacé la royauté par un Président élu au suffrage universel.

Mais pour de Villiers, le drame de l’époque est qu’il n’y a plus d’imaginaire collectif. Le roman national a disparu, on massacre la langue de Molière, on oublie notre Histoire.

Il faut se battre, résister. Avoir l’esprit vendéen, réfractaire et dissident contre une Europe qui broie la nation.

Les deux débatteurs sont d’accord, il faut résister à la mondialisation.

Les vrais Français, ce sont les souverainistes. Et le souverainisme ne peut être que national et surtout pas européen. Car l’Europe n’est ni une nation, ni un peuple.

Zemmour reconnaît que l’UE ne fonctionne pas. Les Serbes, les Israéliens, les Chiliens font mieux que nous en terme de vaccinations.

Et avec cette crise sanitaire, le peuple a compris que l’Europe est une des causes du déclin de la France.

De Villiers dénonce le discours des européistes nous disant que l’union fait la force. Or, des pays comme Israël, comme la Corée du Sud ou Singapour, ou encore le Japon, sont des nations championnes de l’innovation.

Pour Zemmour, la taille est encore synonyme de puissance. Ce sont les géants Chine et États-Unis qui s’affrontent pour le leadership, tandis que l’UE n’est qu’un espace économique et juridique qui détruit les nations.

De Villiers revient sur la crise du Covid qui a montré l’impuissance de l’Europe et sa dépendance dans tous les domaines. 80 % de nos principes actifs viennent d’Asie. Il faut rétablir le régalien avec un État fort.

L’Europe des années soixante, c’était une Europe des nations, avec une préférence communautaire affirmée, nous rappelle Zemmour.

Mais en 1992 le traité de Maastricht a balayé ces règles élémentaires de bon sens au nom du libre échange mondial.

Et en Europe, le droit européen a supplanté le droit national.

De Villiers ajoute que la religion des droits de l’homme a permis une immigration de masse qui dévore le pays.

Interrogé sur le Frexit, de Villiers prend exemple sur les Anglais qui ont prouvé :

Qu’on pouvait sortir de l’UE contrairement aux mensonges des européistes, et surtout qu’un pays ayant recouvré sa souveraineté pouvait s’en sortir beaucoup mieux tout seul.

De Villiers ne propose pas un Frexit mais un Bruxelexit. S’affranchir de la tutelle bruxelloise en s’appuyant sur le groupe Visegrad, Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie.

Il faut revenir au traité de Rome. Car cette Europe est un attelage sans tête, sans corps et sans âme, mais qui nous impose une colonisation mortelle.

Pour Zemmour, les Français ne sont pas prêts pour un Frexit. Depuis 1940, ils ont perdu confiance. Et les médias français, contrairement aux médias anglais, sont tous européistes.

Mais oui, il faut briser cette intégration européenne et s’allier au groupe Visegrad. Car le couple franco-allemand n’est qu’un leurre.

Nous devons reprendre notre destin en mains car c’est une guerre de civilisation qui se profile.

De Villiers rappelle que les cinq cours suprêmes européenne nous interdisent toute liberté. Il faut s’en affranchir car la France et l’Europe sont peut-être en train de mourir.

La France est une terre romanisée, christianisée qui a oublié ce qu’elle est. Le multiculturalisme, c’est la déculturation qui mène à la disparition.

Zemmour rappelle que c’est une guerre de civilisation qui se mène sur notre sol et qu’il ne faut surtout pas se disperser.

La loi française doit redevenir supérieure à la loi européenne, par un référendum, le peuple restant souverain quand il est consulté.

Ce qui rassemble 70 % des Français, c’est la peur d’une immigration musulmane de masse qui menace notre patrimoine culturel.

Il faut donc faire un référendum limité à cette seule question existentielle. Si on se disperse sur différents sujets, ce sera la division.

De Villiers revient sur un nécessaire rapprochement avec la Russie que l’UE pousse dans les bras de la Chine. Laissons l’Allemagne mener sa politique continentale et menons notre politique internationale.

Zemmour rappelle que nous avons le 2e domaine maritime du monde, nos possessions outre-mer et une politique étrangère historique que n’ont pas les Allemands, qui font uniquement du business et s’en remettent à l’Otan.

De Villiers souhaite que les États reprennent le pouvoir, brisent les Gafa et les Big Tech. Tout doit revenir à la puissance publique.

Il cite l’agenda Otan 2030 qui cible la Chine et la Russie comme ennemis et compose avec la cancel culture !

Il n’y a pas de peuple européen, pas de souveraineté européenne. Seul Macron y croit.

Les Allemands ne veulent pas de défense européenne. C’est le règne du chacun pour soi au moindre problème.

Faut-il un référendum sur le Frexit ?

Non, pour Zemmour. La priorité, c’est l’immigration et le peuple doit décider de son avenir.

Il faut donc un référendum sur cette question majeure qui remportera l’adhésion. Si on fait un référendum sur le Frexit, ce sera non.

Seul un référendum peut contourner les lois européennes et les juges de l’UE.

De Villiers, quant à lui, défend l’assimilation, le retour à notre Histoire. Pour sauver la France il faudra le “feu sacré”.

Pour conclure, nos deux complices sont d’accord sur l’essentiel.

L’immigration et l’islam sont les priorités à trancher par référendum, afin que le peuple puisse reprendre son destin en mains et décider seul de son avenir.

Mais à l’issue de ce débat, rien n’a filtré des intentions d’Éric Zemmour.

Des idées, il en a pour tous nos problèmes. Encore faut-il être en mesure de les mettre en œuvre. Réponse en septembre ?

À suivre…

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

Pour Trump, Mitch McConnell n’est qu’un crétin de fils de pute

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Depuis sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, Donald Trump continue d’imprimer sa marque sur le parti républicain et règle ses comptes.

Persuadé à juste titre d’être le grand gagnant de l’élection présidentielle et d’avoir été trahi par les siens, il prépare sa revanche.

Présidentielle : 80 millions de voix pour Trump contre 66 pour Biden !

https://ripostelaique.com/presidentielle-americaine-80-millions-de-voix-pour-trump-contre-66-pour-biden.html/embed#?secret=YIeedRp1Zr

Ceux qui se croyaient définitivement débarrassés du bouillant milliardaire en sont pour leurs frais. Chacun s’interroge sur ses intentions de se relancer dans la course à la Maison-Blanche en 2024. Et dans le doute, on fait profil bas pour ne pas se mettre à dos celui qui fait encore la pluie et le beau temps au sein du GOP.

Nombreux sont les élus républicains qui viennent se faire adouber par l’ex-Président en vue des élections de mi-mandat en 2022.

Car Trump, bien qu’exilé à Mar-a-Lago, conserve deux atouts maîtres : une popularité inoxydable auprès des électeurs conservateurs et une capacité redoutable à lever des fonds ! La presse occidentale le disait grillé et rejeté comme un pestiféré, mais c’est tout le contraire.

À part désinformer le camp patriote, on se demande bien à quoi sert cette presse sans éthique, misérablement soumise aux mondialistes.

Entre deux parcours de golf, “Trump entend rester le suzerain incontesté de ses vassaux”, apportant son soutien personnel et financier à ceux qui lui ont fait allégeance et diabolisant ceux qui l’ont lâché dans la tempête. (source Figaro)

C’est ainsi qu’à Mar-a-Lago, on vient chercher les bonnes grâces de l’ex-Président. Sans le soutien de Trump, difficile d’assurer sa réélection en 2022.

À chacune de ses interventions, Trump ne recherche pas l’unité du parti mais s’attaque violemment à ceux qui l’ont trahi.

Et l’ambition de Trump et de ses vassaux, c’est de reconquérir le Sénat, perdu suite à la trahison de ce stupide fils de pute de Mitch Mc Connell, le chef des sénateurs républicains, qui a joué contre Trump lors de la certification de l’élection le 6 janvier 2021.

https://www.cnews.fr/monde/2021-04-12/cretin-de-fils-de-p-quand-donald-trump-insulte-le-chef-des-republicains-au-senat

L’autre cible dans le collimateur de Trump est Mike Pence, resté totalement passif lors du décompte des voix en faveur de Biden.

Mar-a-Lago ne désemplit pas, devenant le principal point d’attraction de Floride, avec un ticket d’entrée au club privé de 200 000 dollars. Une broutille pour les résidents de Palm Beach, qui roulent en Rolls et applaudissent aux records de Wall Street.

Finalement, le plouc inculte et grossier que nous ont vendu les médias pendant 4 ans a conservé toute son aura auprès de ses fans.

Le trumpisme se porte bien.

Privé de ses comptes Twitter et Facebook  par les ayatollahs du mondialisme, Trump est  encore plus populaire que s’il avait gagné les élections. Et c’est bien ce qui désarçonne ses ennemis.

Rendez-vous en 2022 pour les élections de mi-mandat, qui devraient consacrer le rebond spectaculaire du GOP. En attendant 2024…

Jacques Guillemain, Riposte Laïque.