Le soldat anti-dictature sanitaire assez inattendu : le teufeur

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Fortement alcoolisé à la bière, marchant bizarrement de biais, hésitant, pâle comme un cul avec éternellement une capuche sur la tête, le teufeur a mis en échec le couvre-feu et l’interdiction de rassemblement festif musical en France. Avec ses cheveux sales et son teint de cadavre, il ne paye pas de mine. Mais une fois rassemblé à 2 500, ce fut l’armée qui fit plier le gouvernement le 1er janvier 2021.

À Lieuron, dans le sud de Rennes, des pros de la rave party sauvage ont investi des entrepôts vides, installé leurs sonos technos, branché leurs groupes électrogènes et fait danser 2 500 personnes. Bravo. En pleine dictature sanitaire avec couvre-feu de 20 h à 6 h, même le soir du 31 décembre, il faut le faire. Ils ont réussi au milieu de nulle part, à Lieuron, à rassembler 2 500 personnes venues de Bretagne, d’autres régions voire d’autres pays d’Europe.

Les gendarmes ont dressé 1 200 contraventions donc une chance sur deux de s’en sortir. Et le plus beau, c’est que les camions des organisateurs avec les sonos ont pu partir sans encombre par un portail donnant sur la voie rapide. CRUCHOT ? Présent !

Depuis les Gilets jaunes, le grand public sait que les réseaux sociaux type Facebook, Twitter sont surveillés par l’État. Du coup les groupes se coordonnent et se fixent rendez-vous autrement. Et comme maintenant la presse pointe du doigt Telegram, les RG ne pourront bientôt plus y obtenir des informations. Les lois types Avia de contrôle et censure de l’internet vont aboutir à la même chose, priver l’État de moyens faciles de surveillance.

La bataille de Lieuron (35) a duré 36 heures.

Une autre à Réding (57) n’a duré que quelques heures https://www.dna.fr/faits-divers-justice/2021/01/02/les-crs-font-irruption-dans-une-rave-party-clandestine-en-moselle-sud

« Une rave party rassemblant deux cents jeunes s’est déroulée la nuit de la Saint-Sylvestre dans un ancien site militaire à Réding, près de Sarrebourg. Les CRS sont intervenus pour faire stopper la musique au cours d’une opération musclée. Mais les fêtards n’ont pas été évacués et ont continué à danser. »

Ils étaient beaucoup moins qu’à Lieuron, ils ont fait ce qu’ils ont pu mais ils ont continué à danser au son de la musique de la sono des voitures. Au début de la nuit, après dénonciation par le voisinage, une patrouille de gendarmerie « a effectué une reconnaissance et découvert, au bout d’un interminable sentier boueux, le long d’une ancienne voie ferrée, une centaine de personnes en train de danser devant un podium de son alimenté depuis un camion logistique. »

Le commerce de l’ecstasie a dû battre son plein. Les journalistes restent très pudiques sur cette facette des rave parties. Le covid doit être plus dangereux.

Brenton Anders, Riposte Laïque

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