Articles : Août 2020 – juillet 2020 – juin 2020 – mai 2020
Notre capacité de prise en charge éducative, nos systèmes judiciaires et sanitaires sont débordés. Or une majorité des majeurs et mineurs délinquants et violents que j’ai pu observer dans mon travail sont issus de l’immigration.
Il me semble qu’il n’y a pas d’autre solution que de se retirer temporairement de la Convention européenne des Droits de l’Homme sur un certain nombre de points, afin de mettre fin au regroupement familial. Une telle mesure aurait une dimension injuste pour des familles ayant une réelle volonté d’intégration, mais nous n’avons pas d’autre possibilité. (…)
Une telle mesure permettrait aussi de prononcer une obligation de quitter le territoire français (OQTF) des mineurs non accompagnés (dont beaucoup sont majeurs en réalité) auteurs d’agressions après qu’ils ont purgés leur peine. Les rapports officiels indiquent que certains établissements pénitentiaires pour mineurs reçoivent jusqu’à 58 % de mineurs non accompagnés (640 euros de prix de journée), et ils peuvent aussi constituer 40 % de l’effectif d’une Maison d’arrêt. Nous devons recentrer nos moyens limités sur une prise en charge suffisante de nos citoyens violents. Aucun étranger, majeur ou mineur, ne doit venir dans notre pays pour y commettre un délit ou un crime.
Les éternelles déclarations indignées et les rodomontades des politiciens ne suffisent plus. Nous devons passer maintenant du logos au drasteos, de la parole à l’action efficace. Il s’agit d’un travail gigantesque, d’un déchirement par rapport à notre manière de penser antérieure, mais avons-nous un autre choix ?