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Riposte Laïque
Alors que SpaceX vient de réussir son premier vol privé habité, en envoyant deux astronautes rejoindre la station spatiale internationale, cet exploit a été totalement occulté par les émeutes qui ravagent les villes américaines depuis huit jours, suite à la mort de George Floyd.
Après 10 ans d’absence, ce succès signe pourtant le retour fracassant de l’Amérique dans la course à l’espace.
« On ne peut pas être le numéro 1 sur Terre si on est numéro 2 dans l’espace », a déclaré Trump après le décollage de SpaceX.
Mais aujourd’hui, les regards se portent davantage sur les flammes qui envahissent les écrans TV que vers le bleu du ciel.
Partie de Minneapolis, épicentre des émeutes, l’insurrection généralisée s’étend sur toute l’Amérique et prend des proportions dramatiques, qui rappellent les graves émeutes raciales de 1968, après l’assassinat de Martin Luther King.
Cette année-là, ce sont 125 villes américaines qui sombrent dans la violence extrême, avec pillages, agressions et incendies criminels. Le chaos est tel que la police reçoit l’ordre de tirer sur les incendiaires. Le bilan sera de 46 morts et 2 600 blessés.
52 ans plus tard, aux manifestations de colère qui ont accompagné la mort de l’Afro-Américain George Floyd, se sont greffées toutes les rancœurs et toutes les tensions du pays, après la pandémie de la Covid-19, qui a fait 100 000 morts et donné lieu à de nombreuses polémiques entre États.
En pleine campagne électorale, il est clair que les démocrates tentent de surfer sur la vague d’indignation qui s’empare du peuple américain, afin de déstabiliser le camp républicain.
Un jeu dangereux pour les adversaires de Trump, car la violence et les destructions pourraient vite retourner l’opinion, réclamant un retour au calme et à la sécurité.
Qui peut tolérer les immeubles calcinés, les magasins pillés et les véhicules incendiés ? Qui peut tolérer la mise à sac des magasins, des banques, des restaurants ? Qui peut tolérer l’attaque des commissariats et les tentatives de lynchage de policiers ?
Certains policiers se sont joints aux manifestants pacifiques, mais c’est surtout la violence qui domine à travers le pays.
Et attention ! Les policiers américains ne sont pas les policiers français paralysés par l’IGPN. Pas de fantaisies superflues avec un flic, noir ou blanc !
https://tvs24.ru/pub/watch/1887/emeutes-etats-unis/
Tout ceci n’a plus rien à voir avec la mort d’un Noir victime d’une bavure policière. La victimisation de la communauté noire, éternelle martyre de l’Histoire de l’Amérique, ne doit pas être prétexte à tout détruire.
Côté médias français on présente les pillards, les casseurs et les incendiaires sous un jour sympathique, on accable Trump et on nous rabâche que le Président américain s’est « réfugié » dans son bunker, comme la bête traquée aux abois. Grotesque.
En fait, il n’y a passé qu’une heure pour respecter la procédure en vigueur à la Maison Blanche. Ces gauchistes anti-Trump devraient se souvenir qu’en décembre 2018, c’est Macron qui était terré dans son bunker élyséen, protégé par 600 policiers et gendarmes face aux Gilets jaunes…
Cela dit, la situation est grave et devient du ressort de l’armée, là où la police est impuissante à rétablir l’ordre.
Ce ne sont plus les violences qui accompagnent localement une bavure policière, mais un embrasement généralisé qui pourrait bien se transformer en guerre culturelle.
La gauche américaine peut être satisfaite. Son discours de victimisation de la communauté noire a porté ses fruits. Durant des décennies elle a semé les germes d’une guerre civile et on assiste à la naissance des premières pousses.
En France, nous connaîtrons nous aussi cet embrasement de la nation. Gérard Collomb n’a rien d’un devin. Il a parfaitement compris que dans nos banlieues, tous les voyants sont au rouge.
Il n’y aura jamais de société multiculturelle paradisiaque. Le mondialisme et le multiculturalisme ne sont qu’un passeport pour des lendemains tragiques, qui aboutiront à la destruction de la nation.