La petite phrase du philosophe Alain Finkielkraut concernant les obsèques de Johnny Hallyday sur « les non-souchiens brillaient par leur absence » a déclenché une vive polémique.
Pourtant, c’est l’exacte vérité. Il suffisait de regarder les images pour se rendre compte qu’à de très rares exceptions le blanc dominait outrageusement. Ce qui dans les rues de Paris aujourd’hui est plutôt rare. Bien entendu, il n’est pas ici question de reprocher aux minorités de plus en plus visibles leur goût musical. N’étant pas un fan de feu l’idole des jeunes cela serait malvenu de ma part.
Mais cette absence est tout de même révélatrice. Tout comme était révélatrice la très faible présence de ces mêmes minorités visibles lors de la marche en l’hommage de Charlie Hebdo en janvier 2015. Ce qui a fait dire au lapin taquin sur twitter, un poil perfide : « C’est vrai qu’il y avait que des Blancs à l’hommage à Johnny. On aurait dit une manifestation contre le terrorisme. » Ces absences prouvent une chose. Aujourd’hui, en France, il n’existe plus un peuple français mais des peuples vivant en France. Des peuples qui ne se comprennent pas. Des peuples qui ne partagent pas les mêmes valeurs, les mêmes traditions. Des peuples qui ont leurs propres cultures et coutumes. Des peuples qui ont leurs propres idoles. Une belle baffe au concept vide du « vivre ensemble ».
Il y a même un peuple qui réclame aujourd’hui d’avoir sa propre langue. Nous saurons probablement en 2018 si le gouvernement français cédera à la revendication des autonomistes corses sur la reconnaissance officielle de la langue corse ce qui aboutira à son utilisation dans tous les domaines de la vie publique (éducation, administration, médias, services publics etc…). D’autres peuples attendent patiemment l’ouverture de cette boîte de Pandore. En effet, comment pourra t-on justifier dans le futur de refuser un statut analogue à la langue arabe alors qu’une récente étude américaine du Pew Research Center estime à 13 millions le nombre des musulmans dans notre pays en 2050 ? Le détricotage de la nation française n’en est qu’à ses débuts. Inconsciemment, c’est aussi cela que pleuraient des millions de Français de souche avec la disparition d’une idole française. Cela ne concernait qu’un peuple. Pas les autres.
Rédaction de Civilwarineurope