. Londres : le terrifiant voyage d’Éric Zemmour

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++ WEBTUBE : Pendant que Gabriel Attal découvre la diagonale du vide, la France périphérique et improvise des pupitres en bottes de paille, pendant que tout le monde s’agite pour les européennes, Éric Zemmour voyage. Il n’a pas oublié la France, il n’a pas oublié l’urgence de la situation, mais il a laissé à Marion Maréchal le soin de conduire la liste de Reconquête et, en attendant, il veut s’inscrire dans le temps long. C’est, en tout cas, ce que l’on est tenté de se dire en voyant les images de son voyage à Londres, ces derniers jours.

Le combat est perdu d’avance

On ne saurait trop conseiller à nos lecteurs de voir ce que Zemmour a vu. Ceux qui (mais y en a-t-il encore) imaginent Londres comme dans les années 60 (avec mannequins osseuses en mini-jupe, officiers des gardes à chapeau melon, bus à impériale, chiens de race dans Hyde Park et Bentley roulant dans les allées silencieuses de Mayfair) vont avoir un réveil pénible. Londres, en 2024, n’a pas grand-chose à envier aux quartiers les plus cradingues de Bruxelles. Complètement remplacée dans certains quartiers, comme à Whitechapel, la population anglaise résiste encore, pour la forme, ici ou là, comme les « champagne socialists » de Hampstead ou les Sloane Rangers de Kensington, mais on voit bien, dans toutes les rues, que le combat est perdu d’avance.

En suivant Éric Zemmour à Whitechapel, où les panneaux sont en caractères hindous, où les portiques du métro sont très officiellement ornés du nom de l’ONG Islamic Relief, où toutes les femmes sont voilées et où un grand nombre d’hommes portent le qamis, on se dit que c’est foutu. « Il n’y a aucune créolisation, assène l’homme politique. Il y a simplement un peuple qui en remplace un autre. » C’est vrai. C’est tristement vrai. On est soudain pris de tristesse pour nos frères ennemis anglais, qu’on n’aime pas plus que ça mais à qui on ne souhaiterait pas cette mort ignominieuse, à petit feu. Alors, comme ça, tout ce qu’il restera de la perfide Albion, dans une génération, c’est une cabine téléphonique hors d’usage entourée de mosquées et de barbus ? On aurait dû le prévoir. On l’avait prévu. Les djihadistes britanniques sont une menace depuis la fin des années 90. Ils sont en paix, là-bas. Le Bill of Rights sert de parapluie à la charia, dont les partisans n’ont même pas besoin d’avancer masqués.

Et maintenant, que faire ?

Et alors, maintenant, que faire ? Éric Zemmour a terminé sa courte vidéo par deux chiffres : la France représente 40 % des logements sociaux de l’Union européenne. Et 40 % des familles maghrébines de France vivent en logement social. Ce qui arrive au Royaume-Uni est en train de se produire chez nous. Alors, oui, il y a de nombreux autres sujets d’alarme. La détresse de nos agriculteurs en fait partie. Mais la mère de toutes les batailles est la survie de notre pays. Le fait que ce reportage salutaire ait lieu dans un quartier qui se nomme Whitechapel, et où il n’y a plus ni Blancs ni chapelles, est d’une déchirante, d’une tragique ironie.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

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